PEFLACINE MONODOSE 400 mg comprimés enrobés

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PEFLACINE MONODOSE 400 mg comprimés enrobés

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 11/1/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES ENROBES

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BELLON

    Produit(s) : PEFLACINE

    Evénements :

    1. mise sur le marché 2/1/1990
    2. octroi d’AMM 2/1/1990
    3. publication JO de l’AMM 8/6/1990

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 329825-3

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    2
    unité(s)
    blanc

    Evénements :

    1. inscription SS 8/5/1988
    2. inscription liste sub. vénéneuses 2/1/1990
    3. agrément collectivités 15/1/1990


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel de dosage : unidose

    A TEMPERATURE AMBIANTE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 91.44 F

    Prix public TTC : 113.40 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBACTERIEN VOIE GENERALE (FLUOROQUINOLONE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01M-A03.
      La Péfloxacine est un antibiotique de synthèse de la famille des fluoroquinolones.
      Le spectre d’activité antibactérienne de la Péfloxacine est le suivant :
      1 / Espèces habituellement sensibles (CMI inférieure ou égale à 1 mg/l) :
      Plus de 90 % des souches de l’espèce sont sensibles (‘S’).
      E. coli, K. oxytoca, P. vulgaris, M. morganii, Salmonella, Shigella, Yersinia, H. influenzae, B. catarrhalis, Neisseria, B. pertussis, Campylobacter, Vibrio,
      Pasteurella,
      Staphylocoques méticilline-sensibles,
      M. hominis, Legionella, P. acnes, Mobiluncus.
      .
      2 / Espèces modérément sensibles :
      L’antibiotique est modérément actif in vitro. Des résultats cliniques satisfaisants peuvent être observés lorsque les concentrations de l’antibiotique au site de l’infection sont supérieures à la CMI.
      M. pneumoniae.
      .
      2 / Espèces résistantes (CMI supérieure à 4 mg/l) :
      Au moins 50 % des souches de l’espèce sont résistantes (‘R’).
      Staphylocoques méticilline-résistants,
      Streptocoques dont S. pneumoniae, Entérocoques,
      L. monocytogenes, Nocardia,
      A. baumanii, U. urealyticum,
      Bactéries anaérobies à l’exception de P. acnes et Mobiluncus,
      Mycobactéries.
      .
      4 / Espèces inconstamment sensibles :
      Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
      E. cloacae, C. freundii, K. pneumoniae, P. mirabilis, Providencia, Serratia,
      P. aeruginosa.
      NB : Certaines espèces bactériennes ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.

    1. ***
      Traitement monodose de la cystite aiguë non compliquée de la femme de moins de 65 ans et au traitement de l’uréthrite gonococcique chez l’homme.
    2. CYSTITE AIGUE
    3. URETRITE

    1. NAUSEE
    2. VOMISSEMENT
    3. DOULEUR EPIGASTRIQUE
    4. PHOTOSENSIBILISATION
    5. ERYTHEME
    6. PRURIT
    7. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (EXCEPTIONNEL)
    8. TENDINITE
      Pouvant survenir dès les premières 48 heures et devenir bilatérale.
      Afin de limiter le risque de tendinites, il convient d’éviter l’administration de ce médicament chez les personnes âgées, chez les sujets ayant des antécédents de tendinites, ou soumis à une corticothérapie ou exerçant une activité sportive intense.
    9. RUPTURE DE TENDON
      Les tendinites parfois observées peuvent conduire à une rupture tendineuse touchant particulièrement le tendon d’Achille et surviennent notamment chez le sujet âgé. La survenue de ruptures tendineuses semble être favorisée par la prise de corticoïdes au long cours.
      Le risque de rupture est plus important au moment de la reprise de la marche d’un patient alité.
    10. DOULEUR MUSCULAIRE
    11. DOULEUR ARTICULAIRE
    12. EPANCHEMENT SYNOVIAL
    13. CRISE CONVULSIVE
    14. MYOCLONIE
    15. CONFUSION MENTALE
    16. CEPHALEE
    17. VERTIGE
    18. HALLUCINATION
    19. PARESTHESIE
    20. IRRITABILITE
    21. TROUBLE DU SOMMEIL
      Insomnie, cauchemars.
    22. DESORIENTATION TEMPOROSPATIALE
    23. MYASTHENIE(AGGRAVATION)
      possible.
    24. URTICAIRE
    25. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (EXCEPTIONNEL)
    26. CHOC ANAPHYLACTIQUE (EXCEPTIONNEL)

    1. MISE EN GARDE
      – Exposition au soleil et aux rayons UV :

      Eviter l’exposition au soleil et aux rayons ultra-violets pendant le traitement et également pendant 4 jours après l’arrêt de celui-ci, en raison du risque de photosensibilisation. Sinon, une photoprotection vestimentaire ou par écran solaire d’indice élevé est recommandée.

      – Risque de rupture du tendon d’Achille :

      Les tendinites parfois observées peuvent conduire à une rupture tendineuse touchant particulièrement le tendon d’Achille.

      La survenue de ruptures tendineuses semble être favorisée par la prise de corticoïdes au long cours.
    2. TENDINITES
      L’apparition de signes de tendinite demande une mise au repos des deux tendons d’Achille par une contention appropriée ou des talonnettes (même si la lésion est unilatérale), et un avis en milieu spécialisé.
    3. CONVULSIONS(ANTECEDENTS)
      La péfloxacine doit être utilisée avec prudence chez les patients ayant des antécédents de convulsions ou des facteurs prédisposant à la survenue de convulsions.
    4. MYASTHENIE
      La péfloxacine doit être utilisée avec prudence.
    5. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Comme lors de tout traitement susceptible d’entraîner des manifestations neurologiques, il convient d’avertir de ce risque potentiel les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines.

    1. TENDINOPATHIE (ANTECEDENT)
      Antécédents de tendinopathie avec une fluoroquinolone.
    2. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    3. HYPERSENSIBILITE AUX QUINOLONES
    4. ENFANT
      Jusqu’à la fin de la période de croissance, en raison d’une toxicité articulaire chez l’enfant et l’adolescent : arthropathies sévères touchant électivement les grosses articulations.
    5. DEFICIT EN G6PD
    6. ALLAITEMENT
      L’administration de ce médicament fait contre-indiquer l’allaitement, en raison du passage des fluoroquinolones dans le lait maternel et du risque articulaire.
    7. GROSSESSE
      Ce médicament est généralement déconseillé pendant la grossesse.
      – Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.
      En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu.
      – Chez la femme enceinte, toutefois, l’utilisation de la péfloxacine sur des effectifs limités n’a apparement révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique à ce jour. Toutefois, des études épidémiologiques sont nécessaires pour vérifier l’absence de risque.
      – Par ailleurs, en pédiatrie, on constate des atteintes articulaires avec certaines quinolones, en cas d’administrations post-natales.
      – En conséquence, le risque articulaire consécutif aux administrations post-natales fait déconseiller l’utilisation des fluoroquinolones pendant la grossesse. Toutefois, la découverte d’une grossesse exposée à cette classe d’antibiotiques n’en justifie pas l’interruption.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Deux comprimés de Péflacine 400 mg en une seule prise, soit huit cents mg de péfloxacine au cours d’un repas.


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