FLAMAND 0.1 pour cent sirop
FLAMAND 0.1 pour cent sirop
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 28/5/1999
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : SIROP
Usage : adulte
Etat : commercialisé
Laboratoire : AEROCIDProduit(s) : FLAMAND
Evénements :
- mise sur le marché 1/1/1937
- octroi d’AMM 7/2/1964
- publication JO de l’AMM 14/11/1964
- validation de l’AMM 12/8/1996
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 341072-1
1
flacon(s)
150
ml
verre brun
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : aucune listeRéglementation des prix :
grand public
TVA : 5.50 %
Composition
Expression de la composition : EXPRIME POUR :
Volume : 100
ml- CODETHYLINE CHLORHYDRATE 0.10 g
- DESESSARTZ EXTRAIT FLUIDE excipient
- PARAHYDROXYBENZOATE DE METHYLE conservateur (excipient)
- PARAHYDROXYBENZOATE DE PROPYLE conservateur (excipient)
- ALCOOL ETHYLIQUE excipient
- SACCHAROSE excipient
- EAU PURIFIEE excipient
- ANTITUSSIF (OPIACE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : R05D-A01.
Le chlorhydrate d’éthylmorphine est un alcaloïde de l’opium. C’est un antitussif central, ayant un effet dépresseur sur les centres respiratoires.
Ce médicament contient des dérivés terpéniques qui peuvent abaisser le seuil épileptogène.
- ***
Traitement symptomatique des toux non productives gênantes. - TOUX SECHE
- CONSTIPATION
- SOMNOLENCE
- VERTIGE
- NAUSEE
- VOMISSEMENT
- BRONCHOSPASME (RARE)
- REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (RARE)
- DEPRESSION RESPIRATOIRE (RARE)
- DEPENDANCE
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES SUPRATHERAPEUTIQUESAux doses suprathérapeutiques, il existe un risque de dépendance qui peut être observé chez l’utilisateur et chez le nouveau-né de mère toxicomane.
- SYNDROME DE SEVRAGE
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES SUPRATHERAPEUTIQUES
ARRET BRUTAL DU TRAITEMENTAux doses suprathérapeutiques et à l’arrêt brutal du traitement, il existe un risque de syndrome de sevrage qui peut être observé chez l’utilisateur et chez le nouveau-né de mère toxicomane.
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
SUJET AGEEn raison de la présence de dérivés terpéniques.
- CONFUSION MENTALE
Condition(s) Exclusive(s) :
FORTES DOSES
SUJET AGEEn raison de la présence de dérivés terpéniques.
- MISE EN GARDE
– Teneur en alcool :
Le titre alcoolique de ce médicament est de 2.8 degrés soit 334 mg d’alcool par cuillerée à soupe et 64 mg par cuillère-mesure.
– Risque de dépendance :
Un traitement prolongé à forte dose peut conduire à un état de dépendance.
– Les toux productives, qui sont un élément fondamental de la défense broncho-pulmonaire, sont à respecter.
– Il est illogique d’associer un expectorant ou mucolytique à un antitussif.
– Avant de prescrire un traitement antitussif, il convient de rechercher les causes de la toux qui requièrent un traitement spécifique.
– Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.
– Dérivés terpéniques :
Cette spécialité contient des dérivés terpéniques qui peuvent abaisser le seuil épileptogène. A doses excessives, risque d’ accidents neurologiques à type de convulsions chez le nourrisson et chez l’enfant. Respecter les posologies et la durée de traitement préconisées. - SPORTIFS
L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage. - HYPERTENSION INTRACRANIENNE
Prudence, car elle pourrait être majorée. - BOISSONS ALCOOLISEES
La prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool pendant le traitement est déconseillée. - DIABETE
Tenir compte de la teneur en saccharose : 1.9 g par cuillère-mesure, 9.4 g par cuillère.. - REGIME HYPOGLUCIDIQUE
Tenir compte de la teneur en saccharose : 1.9 g par cuillère-mesure, 9.4 g par cuillère.. - GROSSESSE
Il n’y a pas d’étude de tératogénèse disponible chez l’animal.
En clinique, aucun effet malformatif ou foetotoxique n’est apparu à ce jour. Toutefois, le suivi de grossesses exposées à ce médicament est insuffisant pour exclure tout risque.
Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de codéthyline par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l’origine d’un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.
En fin de grossesse, des posologies élevées de codéthyline, même en traitement bref, sont susceptibles d’entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.
En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser la codéthyline pendant la grossesse. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
L’attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l’emploi de ce médicament. - ANTECEDENTS EPILEPTIQUES
Tenir compte de la présence de dérivés terpéniques. - ALLAITEMENT
En cas d’allaitement, il est préférable de ne pas utiliser ce médicament du fait :
– de l’absence de donnée cinétique sur le passage des dérivés terpéniques dans le lait,
– et de leur toxicité neurologique potentielle chez le nourrisson.
- HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
- INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
- TOUX DE L’ASTHMATIQUE
- ALLAITEMENT
La codéthyline passe dans le lait maternel; avec la codéïne, quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de codéine à doses suprathérapeutiques. En cas d’allaitement, et par extrapolation avec la codéine, la prise de ce médicament est contre-indiquée.
Traitement
– Signes chez l’adulte :
. dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, bradypnée),
. somnolence, rash, vomissements,
. prurit,
. ataxie.
– Signes chez l’enfant (seuil toxique : 2 mg/kg en prise unique) :
. bradypnée, pauses respiratoires,
.
myosis,
. convulsions,
. flush et oedème du visage,
. éruption urticarienne, collapsus,
. rétention d’urine.
– Traitement :
. assistance respiratoire,
. naloxone en cas d’intoxication massive.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie usuelle :
– Réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de vingt kilos (soit environ six ans)
* Une cuillère mesure de trois ml contient trois mg de codéthyline.
* Une cuillère à soupe de quinze ml contient quinze mg de codéthyline.
En l’absence
d’autre prise médicamenteuse apportant de la codéthyline ou tout autre antitussif central, la dose quotidienne de codéthyline à ne pas dépasser est de :
* cent vingt milligrammes chez l’adulte et,
– zéro six (0.6) milligramme par kilo chez l’enfant de
vingt à cinquante kilo (environ de six à quinze ans).
La posologie usuelle est de :
– chez l’adulte : une à deux cuillères à soupes par prise, à renouveler au bout de six heures en cas de besoin, sans dépasser huit cuillères à soupe par jour.
– chez
l’enfant de quarante à cinquante kilos (environ douze à quinze ans) : deux cuillères-mesure par prise, à renouveler au bout de six heures en cas de besoin, sans dépasser huit cuillères-mesure par jour.
– chez l’enfant de vingt à quarante kilos (environ
six à douze ans) : une cuillère-mesure par prise, à renouveler au bout de six heures en cas de besoin, sans dépasser quatre cuillères-mesure par jour.
* Les âges approximatifs en fonction du poids sont données à titre indicatif.
.
Posologie particulière
:
Chez le sujet âgé ou en cas d’insuffisance hépatique : La posologie initiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée chez l’adulte, et pourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et des besoins.
.
Mode
d’emploi :
– Les prises devront être espacées de six heures.