FLAVOQUINE poudre orale (arrêt de commercialisation)

Donnez-nous votre avis

FLAVOQUINE poudre orale (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 7/5/1998

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE POUR SOLUTION BUVABLE

    Usage : enfant et nourrisson

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : ROUSSEL DIAMANT

    Produit(s) : FLAVOQUINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 28/10/1974
    2. publication JO de l’AMM 13/4/1976
    3. mise sur le marché 8/5/1979
    4. arrêt de commercialisation 1/12/1992
    5. retrait d’AMM 1/8/1997

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 316270-8

    1
    boîte(s)
    5
    g

    Evénements :

    1. arrêt de commercialisation 1/12/1992


    Lieu de délivrance : distribution particulière

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste II

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 316272-0

    1
    boîte(s)
    25
    g

    Evénements :

    1. arrêt de commercialisation 1/12/1993


    Lieu de délivrance : distribution particulière

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste II

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIPALUDEEN (QUINOLEINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : P01B-A06.
      Antimalarique de synthèse.
      Activité antimalarique caractérisée par une action schizonticide sur Plasmodium falciparum, Plasmodium vivax, Plasmodum ovale, et Plasmodium malariae ; d’où son emploi pour le traitement des accès aigus, par destruction des formes intraérythrocytaires.
      Il existe des souches de Plasmodium falciparum résistantes aux amino – 4 quinoléines dans de nombreuses régions. La répartition géographique de ces souches résistantes est en constante évolution et elles sont présentes en Afrique, en Asie et en Amérique du Sud.


    1. – Traitement de l’accès palustre.
      L’Amodiaquine conserve une activité sur de nombreuses souches de Plasmodium falciparum résistantes à la Chloroquine.

    1. HEPATITE
      Plusieurs cas d’hépatites parfois mortelles ont été rapportés ( voir Mise en garde ) .
    2. LEUCOPENIE
      Quelques cas d’accidents hématologiques parfois mortels ont été rapportés ( voir Mise en garde ) .
    3. AGRANULOCYTOSE
      Quelques cas d’accidents hématologiques parfois mortels ont été rapportés ( voir Mise en garde ) .
    4. PRURIT (RARE)
    5. ERUPTION CUTANEE (RARE)
    6. COLORATION DES ONGLES (RARE)
      et des muqueuses (pigmentation ardoisée).
    7. TROUBLE DIGESTIF
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES ELEVEES
      TRAITEMENT PROLONGE
    8. TROUBLE OCULAIRE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES ELEVEES
      TRAITEMENT PROLONGE

      De type et de gravité variable : troubles transitoires de l’accommodation, opacifications cornéennes régressant à l’arrêt du traitement, exceptionnelles rétinopathies irréversibles, justifiant une surveillance ophtalmologique particulière.

    9. TROUBLE NEUROMYOPATHIQUE (RARE)

    1. MISE EN GARDE
      1/ Attention ce médicament peut être responsable d’hépatite et / ou d’agranulocytose.

      Il convient donc de surveiller attentivement toute apparition de symptômes évoquant :

      – une hépatite en phase pré – ictérique ( anorexie, asthénie importante, douleurs abdominales, amaigrissement anormal, fièvre, nausées, vomissement ) , a fortiori un ictère.

      – une agranulocytose ( fièvre et / ou angine et /ou ulcérations buccales ) .

      De tels symptômes imposent :

      – l’arrêt immédiat du traitement,

      – le contrôle immédiat des fonctions hépatiques et / ou de l’hémogramme.

      En effet la poursuite de la prise d’Amodiaquine majore les risques de mortalité. 2/ La survenue, au cours d’un traitement par l’Amodiaquine, d’un épisode fébrile peut aussi témoigner d’un accès palustre à Plasmodium falciparum résistant à l’Amodiaquine. Les difficultés du diagnostic différentiel imposent en pratique :

      – outre l’arrêt immédiat du traitement par l’Amodiaquine et les examens précédents,

      – une goutte épaisse et la mis en route d’un traitement substitutif par un autre antipaludique.
    2. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Eviter d’associer à des médicaments hépatotoxiques ou susceptibles d’entraîner une agranulocytose.
    3. GROSSESSE
      Chez l’animal, il n’a pas été mis en évidence d’effet tératogène de l’amodiaquine.

      En l’absence d’études épidémiologiques, le faible nombre de grossesses exposées ne permet pas de conclure à son innocuité sur le plan malformatif.

      En conséquence, l’utilisation de l’amodiaquine chez la femme enceinte ne doit pas être considérée comme un traitement de première intention.
    4. ALLAITEMENT
      En l’absence de données concernant le passage dans le lait, l’utilisation de l’amodiaquine chez la femme qui allaite est déconseillée.

    1. ANTECEDENT D’HEPATITE MEDICAMENTEUSE
      Antécédent d’atteinte hépatique et / ou hématologique lors de traitement par l’Amodiaquine.
    2. ANTECEDENTS HEMATOLOGIQUES
      Antécédent d’atteinte hépatique et / ou hématologique lors de traitement par l’Amodiaquine.
    3. RETINOPATHIE
      En cas de traitements fréquemment répétés.

    Traitement

    – Dose dangereuse : en raison du faible nombre de cas connus, elle ne peut être indiquée avec précision : par analogie avec la Chloroquine, elle peut être estimée à 2 grammes environ en une prise chez l’adulte.
    – Symptômes : céphalées, étourdissements,
    troubles visuels, collapsus cardio – vasculaire et convulsions, suivis par l’arrêt respiratoire et cardiaque brutal et précoce.
    – Traitement : transfert d’urgence en milieu spécialisé.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    La posologie est à adapter en fonction du poids sur la base de trente cinq milligrammes d’Amodiaquine base par kilogramme de poids corporel répartis en trois jours sans dépasser au total :
    – pour quatre – cinq kilogrammes : trois
    cuillères mesures et demi,
    – pour dix kilogrammes : sept cuillères mesures,
    – pour quinze – seize kilogrammes : onze cuillères mesures,
    – pour vingt kilogrammes : quatorze cullères mesures.
    Schéma posologique :
    – premier jour : quinze milligrammes par
    kilogramme ( une cuillère mesure et demi pour cinq kilogrammes de poids ) répartis en deux prises à douze heures d’intervalle,
    – puis les deux jours suivants : dix milligrammes par kilogramme ( une cuillère mesure pour cinq kilogrammes de poids )
    répartis en deux prises à douze heures d’intervalle.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    Absorber la poudre orale avec un peu de liquide après un repas.
    Une cuillère mesure contient cinquante milligrammes d’Amodiaquine base.


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts