ANTIGRIPPINE AU PARACETAMOL poudre pr solution buvable (arrêt de commercialisation)

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ANTIGRIPPINE AU PARACETAMOL poudre pr solution buvable (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 18/5/1998

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    nom ancien – CONTRAGRIPPINE SANS SUCRE


    Forme : POUDRE POUR SOLUTION BUVABLE

    unidose

    Usage : adulte

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : STERLING MIDY

    Produit(s) : ANTIGRIPPINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 30/4/1990
    2. publication JO de l’AMM 30/9/1990
    3. mise sur le marché 15/12/1990
    4. arrêt de commercialisation 1/6/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 332703-2

    10
    sachet(s)
    5
    g
    PE/alu

    Evénements :

    1. mise sur le marché 3/10/1994


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Matériel de dosage : unidose

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : aucune liste

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Par poids : 5
    g

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANALGESIQUE-ANTIPYRETIQUE (ANILIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N02B-E51.
      Combat les courbatures par la présence de l’acide ascorbique et du paracétamol. N’a pas d’effet excitant, n’empêche pas l’endormissement.
      Combat la fièvre par la présence du paracétamol.


    1. Médicament préconisé dans le traitement des affections douloureuses et fébriles, notamment états grippaux et courbatures fébriles, maux de tête, douleurs musculaires.

    1. REACTION ALLERGIQUE (RARE)
      Liés au paracétamol, nécessitent l’arrêt du traitement.
    2. RASH (RARE)
      Lié au paracétamol, nécessite l’arrêt du traitement.
    3. ERYTHEME (RARE)
      Lié au paracétamol, nécessite l’arrêt du traitement.
    4. URTICAIRE (RARE)
      Lié au paracétamol, nécessite l’arrêt du traitement.
    5. THROMBOPENIE (EXCEPTIONNEL)
      Liée au paracétamol.
    6. LITHIASE URINAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES ELEVEES

      Liée à l’acide ascorbique : à doses élevées supérieures à 1 g.

    1. MISE EN GARDE
      l’acide ascorbique peut engendrer des lithiases rénales lorsque la dose est supérieure à 1g.
    2. GROSSESSE
      Liées à la présence de paracétamol :

      – premier trimestre : une étude épidiémologique prospective, portant sur quelques centaines de femmes n’a pas mis en évidence d’effet tératogène.

      – après le premier trimestre : cet antalgique antipyretique non stéroïdien ne parait pas faire courir de risque foetal lors de la prise au cours des 2ème et 3ème trimetres.

      En conséquence, le paracétamol (dans les conditions normales d’emploi) peut être prescrit pendant la grossesse.
    3. ALLAITEMENT
      A dose thérapeutique, l’administration de paracétamol est possible pendant l’allaitement.
    4. DEFICIT EN G6PD
      Chez les sujets déficients en G6PD, des doses élevées d’acide ascorbique (supérieures à 1g) peuvent provoquer une hémolyse.

    1. ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
    2. HYPERSENSIBILITE
      Au paracétamol.
    3. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
      Liée au paracétamol.
    4. PHENYLCETONURIE
      Liée à la présence d’aspartam.

    1. ACIDE URIQUE SANGUIN
      La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l’acide urique sanguin par la méthode à l’acide phosphotungstique.
    2. GLUCOSE SANGUIN
      Méthode :
      GLUCOSE-OXYDASE

      La prise de paracétamol peut fausser le dosage de la glycémie par la méthode à la glucose-oxydase-peroxydase.

    Traitement

    – Symptômes du surdosage en paracétamol :
    nausées, vomissements, anorexie, paleur, douleurs abdominales apparaissant généralement dans les 24 premieres heures. Un surdosage à partir de 10g de paracétamol (150 mg/kg de poids corporel chez l’enfant) peut
    provoquer une cytolyse hépatique susceptible d’aboutir à une nécrose complète et irréversible, se traduisant par une insuffisance hépatocellulaire, une acidose métabolique, une encéphalopathie pouvant aller jusqu’au coma et mort. Simultanément, on
    observe une augmentation des transaminases hépatiques, de la lactico-deshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine pouvant apparaître 12 à 48 heures apres l’ingestion.
    – conduite d’urgence :
    . transfert immédiat en milieu
    hospitalier.
    . evacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique.
    . avant de commencer le traitement, prélever un tube de sang pour faire le dosage plasmatique du paracétamol.
    . le traitement du surdosage comprend l’administration aussi précoce
    que possible de l’antidote N-acétylcysteine par voie I.V. ou voie orale, si possible avant la dixième heure.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Adultes et enfants de plus de 15 ans :
    – un à deux sachets par prise une à trois fois par jour.
    – ne pas depasser six sachets par jour.
    .
    Posologie Particulière:
    En cas d’insuffisance rénale sévère : (clairance à la créatinine
    inférieure à 10 ml/min), l’intervalle entre deux prises sera minimum de huit heures.
    .
    Mode d’Emploi:
    – Eviter l’administration prolongée.
    – Diluer le contenu du sachet dans un verre d’eau froide ou chaude bien remuer.


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