HALDOL DECANOAS solution injectable en ampoule

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HALDOL DECANOAS solution injectable en ampoule

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 1/2/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – R 36 083


    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    action prolongée

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : JANSSEN – CILAG

    Produit(s) : HALDOL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 1/3/1983
    2. publication JO de l’AMM 24/6/1983
    3. mise sur le marché 15/9/1984
    4. rectificatif d’AMM 31/8/1999

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 326993-2

    1
    ampoule(s)
    1
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription SS 18/9/1984
    2. agrément collectivités 19/9/1984


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 19.97 F

    Prix public TTC : 30.80 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 326351-0

    5
    ampoule(s)
    1
    ml
    verre jaune

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 1/3/1983
    2. inscription SS 18/9/1984
    3. agrément collectivités 19/9/1984


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 90.16 F

    Prix public TTC : 112 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 1
    ml

    Principes actifs

    • HALOPERIDOL DECANOATE 70.52 mg
      Décanoate d’Halopéridol (quantité correspondant à 50 mg d’Halopéridol)

    Principes non-actifs

    1. NEUROLEPTIQUE (BUTYROPHENONE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N05A-D01.
      Les neuroleptiques possèdent des propriétés antidopaminergiques qui sont responsables :
      – de l’effet antipsychotique recherché en thérapeutique ;
      – d’effets secondaires (syndrome extrapyramidal, dyskinésies, hyperprolactinémie).
      Dans le cas de l’halopéridol, neuroleptique de la famille des butyrophénones, ces propriétés antidopaminergiques sont importantes : l’activité antipsychotique et les effets extrapyramidaux sont marqués.
      La molécule possède également des propriétés adrénolytiques modérées, à l’origine d’une hypotension orthostatique.
      * Propriétés Pharmacocinétiques
      Absorption :
      Le décanoate d’halopéridol subit, sous l’action des estérases plasmatiques et tissulaires, une hydrolyse libérant l’halopéridol.
      Après injection intramusculaire, les concentrations plasmatiques maximales en halopéridol sont atteintes en 1 à 2 jours.
      L’état d’équilibre est atteint au bout de 3 administrations environ, c’est-à-dire au terme du troisième mois de traitement.
      Distribution :
      L’halopéridol est lié à 90 % aux protéines plasmatiques.
      Les concentrations d’halopéridol considérées comme thérapeutiques sont comprises entre 4 mcg/l et 20 à 25 mcg/l.
      L’halopéridol passe dans le placenta ainsi que dans le lait maternel.
      Biotransformation :
      Le métabolisme de l’halopéridol libéré in vivo est essentiellement hépatique. Il existe une voie métabolique d’oxydoréduction passant par l’halopéridol réduit qui est pharmacologiquement inactif. Les autres voies métaboliques sont la N-déalkylation oxydative et la glucuronoconjugaison. Les métabolites formés sont pharmacologiquement inactifs.
      Elimination :
      La demi-vie apparente d’élimination de cette forme d’halopéridol, mesurée d’après la décroissance des concentrations plasmatiques observée pendant l’intervalle de 4 semaines qui sépare 2 injections, est de 3 semaines : cette valeur correspond en réalité à la vitesse très lente de résorption à partir du dépôt tissulaire.
      L’élimination est à la fois biliaire (60 %) et urinaire (40 %), avec existence d’un cycle entérohépatique. Environ 1 % de la dose administrée est éliminé dans les urines sous forme inchangée.

    1. ***
      Traitement au long cours des états psychotiques chroniques (schizophrénies ,délires chroniques non schizophréniques : délires paranoïaques, psychoses hallucinatoires chroniques).
    2. PSYCHOSE CHRONIQUE

    1. DYSKINESIE PRECOCE
      Torticolis spasmodique, crises oculogyres, trismus…
    2. DYSKINESIE TARDIVE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation des symptômes qui peuvent être permanents chez certains patients.
      Le syndrome peut être masqué lors de la reprise du traitement, lors de l’augmentation de la posologie ou lors de l’administration d’un neuroleptique différent.
      Lors de l’arrêt du traitement ou de la réduction de posologie, le syndrome peut réapparaître.

    3. SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL
      – Akinétique avec ou sans hypertonie, et cédant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques,
      – Hyperkinéto-hypertonique, excitomoteur,
      – Avec akathisie.
    4. SOMNOLENCE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Sédation ou somnolence, plus marquée en début de traitement.

    5. INDIFFERENCE
    6. ANXIETE
      Réactions anxieuses.
    7. CYCLOTHYMIE
      Variation de l’humeur.
    8. TROUBLE NEUROPSYCHIQUE
      Autres effets neuropsychiques rapportés : dépression, agitation, sensations de vertige, insomnie, céphalées, confusion, vertiges, état de grand mal et exacerbation apparente des symptômes psychotiques.
    9. SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES
    10. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
    11. MORT SUBITE (RARE)
    12. QT(ALLONGEMENT)
    13. TORSADE DE POINTES (RARE)
      Tachycardie ventriculaire à type de torsade de pointes.
    14. TACHYCARDIE
      Occasionnellement.
    15. HYPOTENSION ARTERIELLE
      Occasionnellement.
    16. NAUSEE
    17. VOMISSEMENT
    18. TROUBLE DE L’APPETIT
      Perte d’appétit.
    19. DYSPEPSIE
    20. POIDS(DIMINUTION)
    21. IMPUISSANCE
    22. FRIGIDITE
    23. AMENORRHEE
      Hyperprolactinémie.
    24. GALACTORRHEE
      Hyperprolactinémie.
    25. GYNECOMASTIE
      Hyperprolactinémie.
    26. DYSREGULATION THERMIQUE
    27. POIDS(AUGMENTATION)
    28. GLYCEMIE(AUGMENTATION)
      Hyperglycémie, altération de la tolérance au glucose.
    29. SECRETION INAPPROPRIEE D’ADH (TRES RARE)
      Très rares cas de syndrome de sécrétion inappropriée de l’hormone antidiurétique.
    30. TROUBLE HEMATOLOGIQUE
      Des diminutions modérées et généralement transitoires de la formule sanguine ont été occasionnellement rapportées.
      Des cas d’agranulocytose et de thrombocytopénie n’ont été que rarement rapportés et, généralement, lors d’association avec d’autres médicaments.
    31. TOXICITE HEPATIQUE (EXCEPTIONNEL)
      Des cas isolés d’altération des fonctions hépatiques ou d’hépatite, le plus souvent cholestatique, ont été rapportés.
    32. REACTION D’HYPERSENSIBILITE
      – En raison de la présence d’huile de sésame, risque de survenue de réaction d’hypersensibilité (choc anaphylactique, urticaire);
      – Les réactions allergiques liées à ce produit telles que rash cutané, urticaire et réactions anaphylactiques systémiques sont exceptionnelles.
    33. CONSTIPATION
    34. TROUBLE DE LA VISION
    35. SECHERESSE DE LA BOUCHE
    36. RETENTION D’URINE
    37. PRIAPISME
    38. TROUBLE DE L’ERECTION
    39. OEDEME PERIPHERIQUE
    40. HYPERSUDATION
    41. SIALORRHEE
    42. BRULURE EPIGASTRIQUE
      Sensation de brûlure d’estomac.
    43. SYNDROME DE SEVRAGE (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ARRET BRUTAL DU TRAITEMENT
      FORTE DOSE

    1. MISE EN GARDE
      * Syndrome malin :

      En cas d’hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l’un des éléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs, altération de la conscience, rigidité musculaire).
      Les signes de dysfonctionnement végétatif tels que sudation et instabilité artérielle peuvent précéder l’apparition de l’hyperthermie et constituer des signes d’appel précoces.

      Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origine idiosyncrasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.

      * Effets cardiaques :
      Allongement de l’intervalle QT : l’halopéridol prolonge de façon dose-dépendante l’intervalle QT. Cet effet, connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire grave à type de torsade de pointes, est majoré par l’existence d’une bradycardie, d’une hypokaliémie, d’un intervalle QT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentant l’intervalle QT).

      Il convient donc lorsque la situation clinique le permet, de s’assurer avant toute administration de l’absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme :

      – bradycardie inférieure à 55 battements par minute,

      – hypokaliémie,

      – allongement congénital de l’intervalle QT,

      – traitement en cours par un médicament susceptible d’entraîner une bradycardie marquée (< 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l'intervalle QT.
      Hormis les situations d’urgence, il est recommandé d’effectuer un ECG dans le bilan initial des patients devant être traités par un neuroleptique.

      * En dehors de situations exceptionnelles, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas de maladie de Parkinson.
    2. PRECAUTIONS PARTICULIERES
      Avant d’instituer un traitement par Haldol Décanoas, il est prudent d’établir la dose quotidienne d’halopéridol par voie orale.
    3. DEPRESSION
      L’halopéridol ne doit pas être utilisé seul lorsqu’un état dépressif prédomine.
      Lorsqu’un état dépressif et la psychose coexistent, l’halopéridol peut être associé à des antidépresseurs.
    4. SCHIZOPHRENIE
      Dans la schizophrénie, la réponse au traitement par les neuroleptiques peut être retardée.
    5. ARRET DU TRAITEMENT
      Après arrêt brusque de fortes doses de neuroleptiques, il a été très rarement rapporté des symptômes aigus de sevrage incluant nausées, vomissements et insomnie. Un arrêt progressif du traitement est donc recommandé.

      Après arrêt du traitement, même progressif, une rechute peut être observée. La réapparition des symptômes peut ne devenir évidente que quelques semaines à quelques mois après cet arrêt.
    6. ASSOCIATION AUX ANTICHOLINERGIQUES
      Lors de co-administration d’halopéridol et d’anticholinergiques, en particulier d’antiparkinsoniens, il convient de rechercher une augmentation de la pression intraoculaire.
      Lorsque l’administration concomitante d’antiparkinsoniens s’impose, elle doit être poursuivie au moins 2 semaines après la dernière injection du fait de la longue demi-vie d’Haldol Décanoas.
    7. ALCOOL
      L’absorption d’alcool est fortement déconseillée pendant la durée du traitement ainsi que la prise de médicament contenant de l’alcool.
    8. SUJET AGE
      En raison d’une plus grande sensibilité à la sédation et à l’hypotension orthostatique, l’halopéridol doit être utilisé avec prudence.
    9. AFFECTIONS CARDIOVASCULAIRES GRAVES
    10. HYPERTHYROIDIE
      La thyroxine peut favoriser la survenue d’effets indésirables induits par l’halopéridol. L’halopéridol sera donc utilisé avec prudence chez les patients présentant une hyperthyroïdie. La surveillance de ces patients doit être renforcée
    11. EPILEPSIE
      L’halopéridol peut abaisser le seuil épileptogène, notamment chez les patients épileptiques et les sujets présentant d’autres facteurs prédisposant aux convulsions (désintoxication alcoolique, atteinte cérébrale).

      La surveillance (clinique et éventuellement électrique) doit être renforcée chez les épileptiques.
    12. CONVULSIONS
      L’halopéridol peut abaisser le seuil épileptogène, notamment chez les patients épileptiques et les sujets présentant d’autres facteurs prédisposant aux convulsions (désintoxication alcoolique, atteinte cérébrale).

      La surveillance (clinique et éventuellement électrique) doit être renforcée chez les épileptiques.
    13. DESINTOXICATION ALCOOLIQUE
      L’halopéridol peut abaisser le seuil épileptogène, notamment chez les sujets présentant des facteurs prédisposant aux convulsions (désintoxication alcoolique, atteinte cérébrale).
    14. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      En raison d’un risque d’accumulation, l’halopéridol doit être utilisé avec prudence.
    15. INSUFFISANCE RENALE
      En raison d’un risque d’accumulation, l’halopéridol doit être utilisé avec prudence.
    16. GROSSESSE
      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène de l’halopéridol.

      Dans l’espèce humaine, une étude rétrospective avec l’halopéridol portant sur un petit effectif n’a pas mis en évidence d’augmentation du risque malformatif.

      I n’existe aucune donnée sur le retentissement cérébral foetal des traitements neuroleptiques prescrits tout au long de la grossesse.

      Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de neuroleptiques, des syndromes extrapyramidaux ont rarement été décrits.

      En conséquence :

      – le risque tératogène, s’il existe, semble faible ;
      – il semble raisonnable d’essayer de limiter les durées de prescription pendant la grossesse ;

      – si possible, il est souhaitable de diminuer les posologies en fin de grossesse, à la fois pour les neuroleptiques et les correcteurs antiparkinsoniens, en raison des propriétés atropiniques de ces derniers ;

      – il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né en cas d’association aux correcteurs antiparkinsoniens dont les propriétés atropiniques peuvent entraîner : distension abdominale, iléus méconial, retard à l’émission du méconium, difficulté de la mise en route de l’alimentation, tachycardie, troubles neurologiques.
    17. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de diminution de la vigilance, somnolence, vertiges, confusion, troubles de la vision, liés à ce médicament.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS (absolue)
      Hypersensibilité connue à l’halopéridol ou à l’un des composants.
    2. COMA (absolue)
    3. DEPRESSION DU SYTEME NERVEUX CENTRAL (absolue)
      Due à l’alcool ou à d’autres agents dépresseurs.
    4. LESION INTRACRANIENNE (absolue)
      Lésions connues des noyaux gris centraux.
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      1 / Associations contre-indiquées :
      – Antiparkinsoniens dopaminergiques : amantadine, bromocriptine, cabergoline, lévodopa, lisuride, pergolide, piribédil, ropinirole.
      Antagonisme réciproque de l’antiparkinsonien et des neuroleptiques.
      2 / Associations déconseillées :
      Lithium.
    6. ALLAITEMENT (relative)
      Il existe un passage des neuroleptiques butyrophénones dans le lait maternel ; par conséquent, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.

    Signes de l’intoxication :

    1. SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL
    2. HYPOTENSION ARTERIELLE
    3. SEDATION
    4. HYPERTENSION ARTERIELLE
    5. COMA
    6. CHOC
    7. QT(ALLONGEMENT)
    8. ARYTHMIE

    Traitement

    Les symptômes correspondent à une exacerbation des effets pharmacologiques du produit et de ses effets indésirables connus.
    Les symptômes les plus fréquents sont : réactions extrapyramidales sévères caractérisées par une rigidité musculaire et un
    tremblement généralisé ou localisé, hypotension, sédation. L’apparition d’une hypertension est possible. Dans les cas extrêmes, un coma avec dépression respiratoire et hypotension pouvant entraîner un état de choc ; peuvent apparaître : prolongation de
    l’intervalle QT, troubles du rythme dont torsades de pointes.
    Traitement :
    Il n’existe pas d’antidote spécifique.
    Traitement symptomatique, surveillance respiratoire et cardiaque continue (risque d’allongement de l’intervalle QT) qui sera poursuivie
    jusquà rétablissement du patient.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Réservé à l’adulte.
    Voie Intra-Musculaire profonde (dans le muscle fessier).
    Haldol Décanoas sera le plus souvent utilisé en relais du traitement neuroleptique par voie orale.

    Les posologies seront adaptées à chaque cas particulier en fonction de la
    nature de la psychose, de sa gravité et de son stade évolutif, deux paramètres devant être retenus : la dose injectée et l’intervalle entre deux injections.
    – L’intervalle entre 2 injections est de l’ordre de 4 semaines.
    – Les posologies, strictement
    individuelles, sont calculées à partir de la dose journalière d’halopéridol administrée par voie orale qui a permis d’équilibrer préalablement le malade :
    . lorsque la dose orale journalière est inférieure à 20 mg d’halopéridol, la quantité d’Haldol
    Décanoas à administrer, exprimée en halopéridol, correspond à 15 à 20 fois la dose orale journalière.
    . pour les patients équilibrés par une dose orale journalière égale ou supérieure à 20 mg d’halopéridol, la quantité d’Haldol Décanoas à administrer,
    exprimée en halopéridol, est de l’ordre de 10 fois la dose orale journalière.

    En fonction des malades, le volume varie généralement de 1 à 6 ml par injection (ce qui correspond à une libération d’halopéridol allant de 50 à 300 mg).

    Mode
    d’Emploi:
    Comme avec toutes les solutions injectables à excipient huileux, il est recommandé d’employer des seringues en verre.


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