NITROCARD LP 20 mg gélules
NITROCARD LP 20 mg gélules
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/3/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
code expérimentation – VP 80 ISDN R1
Forme : GELULES A LIBERATION PROLONGEE
Etat : commercialisé
Laboratoire : BYK FRANCEProduit(s) : NITROCARD
Evénements :
- octroi d’AMM 20/12/1982
- publication JO de l’AMM 29/1/1983
- mise sur le marché 1/1/1984
- rectificatif d’AMM 2/3/1999
Présentation et Conditionnement
Conditionnement 1
Numéro AMM : 326078-2
1
plaquette(s) thermoformée(s)
60
unité(s)Evénements :
- radiation SS 31/1/1996
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 24
mois
Régime : liste IIRéglementation des prix :
non remboursé
TVA : 5.50 %Conditionnement 2
Numéro AMM : 554211-9
1
plaquette(s) thermoformée(s)
600
unité(s)Evénements :
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 24
mois
Régime : liste II
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- ISOSORBIDE DINITRATE 20 mg
- SACCHAROSE excipient
- ETHYLCELLULOSE excipient
- POLYVIDONE EXCIPIENT excipient
- AMIDON DE MAIS excipient
- EUDRAGIT L ET S excipient
- PHTALATE D’ETHYLE excipient
- TALC excipient
- GELATINE excipient de la gélule
- OXYDE DE TITANE excipient de la gélule
- INDIGOTINE colorant (gélule)
- ERYTHROSINE colorant (gélule)
- VASODILATATEUR ANTIANGOREUX (DERIVE NITRE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : C01D-A08.
Le dinitrate d’isosorbide est un donneur de NO (monoxyde d’azote). Le monoxyde d’azote stimule la formation de GMP cyclique; il en résulte une diminution des taux de calcium intracellulaire et une relaxation vasculaire.
Nitrocard est un vasodilatateur à prédominance veineuse. Il réduit le volume et la pression télédiastolique du ventricule gauche. Il augmente la capacitance veineuse.
De plus, il diminue les besoins en oxygène du myocarde. A fortes doses, il provoque une vasodilatation artériolaire avec diminution de la pression artérielle. Ces propriétés hémodynamiques justifient l’utilisation en tant que traitement adjuvant de l’insuffisance cardiaque sévère.
Chez l’animal, Nitrocard permet la redistribution du débit sanguin coronaire des zones non ischémiques vers les zones ischémiques, et, de l’épicarde vers l’endocarde.
Nitrocard, grace à sa forme galénique à libération prolongée, assure une couverture thérapeutique continue comme le montrent les épreuves d’effort réalisées sur une période de 8 heures ; en effet, avec Nitrocard, on observe une augmentation de la durée de l’effort et du délai d’apparition du sous-décalage de ST allant jusqu’à 8 heures.
- ***
Traitement prophylactique de la crise d’angine de poitrine.
Traitement adjuvant de l’insuffisance cardiaque gauche sévère (odème pulmonaire subaigu).
Comme pour tous les dérivés nitrés, le bénéfice, démontré à court terme, reste à établir pour le traitement au long cours. - ANGOR(TRAITEMENT DE FOND)
- INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE
- CEPHALEE
Surtout les premiers jours de traitement, disparaisent par la suite. - VERTIGE
- HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
- TROUBLE DIGESTIF
- METHEMOGLOBINEMIE
- VASODILATATION PERIPHERIQUE
Avec érythème.
- MISE EN GARDE
– Recommandation :
La posologie doit être ajustée et répartie en fonction de l’efficacité et de la tolérance. La posologie efficace devra être atteinte progressivement en raison du risque d’hypotension artérielle et de céphalées violentes chez certains sujets.
– Arrêt brutal du traitement :
Il est recommandé de ne pas arrêter brutalement le traitement après une thérapeutique prolongée et à fortes doses.
– Association médicamenteuse :
L’association d’un dérivé nitré, quelle que soit sa nature ou son mode d’administration, au sildénafil risque d’entraîner une chute importante et brutale de la pression artérielle pouvant être notamment à l’origine d’une lipothymie, d’une syncope ou d’un accident coronarien aigu. - CYANOSE
Si, exceptionnellement, il apparaît une cyanose sans pneumopathie intercurrente, il est alors souhaitable de doser la méthémoglobine dans le sang.
(ces méthémoglobinémies surviennent plus volontiers lors de traitements à doses élevées).
- ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
– Sildénafil :
Chez tout patient traité par dérivé nitré, sous quelque forme que ce soit, on ne doit pas prescrire de sildénafil tant que le patient est sous l’action du dérivé nitré.
En cas de traitement par sildénafil, les dérivés nitrés sont contre-indiqués sous quelque forme que ce soit. En particulier, il convient d’avertir tout patient coronarien de ce que, s’il présente au cours de l’acte sexuel des douleurs angineuses, il ne devra en aucun cas prendre un dérivé nitré d’action immédiate.
De même, chez le patient sans antécédent coronarien présentant un premier épisode angineux au décours de l’activité sexuelle, il convient de rechercher par l’interrogatoire la prise éventuelle de sildénafil (le plus souvent, dans l’heure précédant l’activité sexuelle) et si tel est le cas de s’abstenir de tout traitement nitré. D’une façon générale, d’après les données disponibles, le délai à respecter avant d’administrer un dérivé nitré à un patient exposé au sildénafil n’est pas précisément connu, mais peut être estimé à un minimum de 24 heures.
Traitement
Le surdosage massif ou l’intoxication accidentelle peuvent provoquer une méthémoglobinémie.
Le traitement comprend :
– la surveillance hémodynamique ;
– le bleu de méthylène IV à 1% : 1 à 2 mg/kg ;
– acide ascorbique IV : 1 à 3 g.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
2 à 3 gélules par jour ( 40 – 60 mg/jour).
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Mode d’Emploi :
Nitrocard peut être associé aux bêta-bloquants et aux anticoagulants.