BRONCALENE ADULTES sirop
BRONCALENE ADULTES sirop
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 28/11/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
nom ancien – BRONCHALENE
Forme : SIROP
Usage : adulte
Etat : commercialisé
Laboratoire : MARTIN J.P.Produit(s) : BRONCALENE
Evénements :
- octroi d’AMM 1/8/1978
- mise sur le marché 15/5/1979
- publication JO de l’AMM 5/12/1980
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 346447-3
1
flacon(s)
150
ml
verreEvénements :
- mise sur le marché 10/9/1998
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
Régime : aucune listeRéglementation des prix :
grand public
Prix Pharmacien HT : 20.36 F
Prix public TTC : 33.80 F
TVA : 5.50 %
Composition
Expression de la composition : EXPRIME POUR :
Volume : 100
ml- PHOLCODINE 80 mg
- CHLORPHENAMINE MALEATE 13 mg
- BENZOATE DE SODIUM excipient
- ASCORBIQUE ACIDE excipient
- SORBITOL excipient
- SACCHAROSE excipient
- PARAHYDROXYBENZOATE DE METHYLE SODE conservateur (excipient)
- GALLATE DE PROPYLE excipient
- CITRATE TRISODIQUE excipient
- CARAMEL colorant (excipient)
- AROME CARAMEL aromatisant
- AROME ORANGE aromatisant
- AROME FRAISE aromatisant
- EAU PURIFIEE excipient
- ANTITUSSIF (OPIACE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : R05D-A08
La pholcodine est un antitussif.
D’action centrale : dérivé morphinique : dépression des centres respiratoires, mais moindre qu’avec la codéine.
Stimulant des sécrétions bronchiques : benzoate de sodium.
Antihistaminique par action sur les récepteurs H1 centraux et ou périphériques.
Effet sédatif et atropinique.
-
Adultes et enfants de 8 à 15 ans :
Utilisé dans le traitement symptomatique des toux non productives gênantes, en particulier allergiques et irritatives en l’absence d’activité spécifique actuellement démontrée.
- COMMENTAIRE GENERAL
Les effets indésirables de la pholcodine sont comparables à ceux des autres opiacés mais, aux doses thérapeutiques plus rares et plus modérés - SOMNOLENCE
- VERTIGE
- NAUSEE
- VOMISSEMENT
- BRONCHOSPASME
- REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
- DEPRESSION RESPIRATOIRE
- DEPENDANCE
Aux doses suprathérapeutiques : la pholcodine présenterait un risque de dépendance. - SYNDROME DE SEVRAGE
A l’arrêt brutal d’un traitement à doses suprathérapeutiques. - HYPERVISCOSITE DES SECRETIONS BRONCHIQUES
- SECHERESSE DE LA BOUCHE
- TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
- CONSTIPATION
- RETENTION D’URINE
- CONFUSION MENTALE
Condition(s) Favorisante(s) :
SUJETS AGES - EXCITATION PSYCHOMOTRICE
Chez le sujet âgé, l’enfant et le nourrisson. - INTOLERANCE DIGESTIVE
- LEUCOPENIE (RARE)
- AGRANULOCYTOSE (RARE)
- DIARRHEE
lié au sorbitol), en particulier chez les sujets ayant une colopathie fonctionnelle.
- MISE EN GARDE
– Les toux productives qui sont un élément fondamental de la défense broncho-pulmonaire sont à respecter.
– Avant de prescrire traitement antitussif, il convient de rechercher les causes de la toux qui requièrent un traitement étiologique propre (asthme, dilation des bronches, insuffisance ventriculaire gauche qu’elle que soit l’étiologie, embolie pulmonaire, toux du cardiaque, cancer, affections endobronchiques, vérification d’obstacles intrabronchiques); et si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
Risque de somnolence - UTILISATEUR DE MACHINE
Risque de somnolence - BOISSONS ALCOOLISEES
Déconseillée pendant le traitement - REGIME HYPOGLUCIDIQUE
Une cuillère à soupe contient 6,75 g de saccharose - REGIME HYPOSODE
Une cuillère à soupe contient 100 mg de sodium - GROSSESSE
– A l’heure actuelle, en l’absence d’expérimentation chez l’animal et de données cliniques, on ne peut préciser le risque tératogène de la pholcodine ; par mesure de précaution il est recommandé de ne pas utiliser cet antitussif pendant le premier trimestre.
– D’une manière générale l’innocuité de l’administration des antihistaminiques n’a pas été établie chez la femme enceinte. - NOUVEAU-NE
On ne dispose d’aucune donnée sur le risque de la pholcodine chez le nouveau-né de mère ayant ingéré cet antitussif. - ALLAITEMENT
L’utilisation n’est pas recommandée pendant l’allaitement.
- INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
Quel que soit son degré (en raison de l’effet dépresseur des centres respiratoires et de la nécessité de respecter la toux pour éviter l’encombrement bronchique. - TOUX DE L’ASTHMATIQUE
- ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
- GLAUCOME A ANGLE FERME
- TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
Risque de rétention urinaire lié à des troubles urétro-prostatiques.
Traitement
– Lié a la pholcodine :
. signes : nausées, vomissements, éruption urticariforme, somnolence.
En cas de surdosage massif : coma, dépression respiratoire.
. traitement : naloxone ; assistance respiratoire.
– Lié à la chlorphénamine :
. signes chez
l’enfant : les signes dominants comportent de l’excitation avec agitation, hallucinations, ataxie, incoordination, athétose et convulsions. Ces dernières surviennent par intermittence, tremblements et mouvements athétosiques peuvent en être le
prodrome.
Pupilles fixes et dilatées, rougeur des téguments (face) et hyperthermie sont des signes fréquents qui rapellent l’intoxication atropinique. La phase terminale s’accompagnent d’un coma qui s’aggrave avec un collapsus cardiorespiratoire ; la
mort peut survenir dans un délai de deux à 98 heures.
. signes chez l’adulte : le tableau est différent : la dépression et le coma peuvent précéder une phase d’excitation et de convulsions.
Fièvre et rougeur des téguments sont rares.
. traitement :
symptomatique ; éventuellement, respiration assistée ou artificielle ; anticonvulsivants.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Une cuillère à soupe 3 ou 4 fois par jour.
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.
Mode d’Emploi :
Le traitement symptomatique doit être court (quelques jours).