CERUBIDINE 20 mg poudre pour solution pour perfusion

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CERUBIDINE 20 mg poudre pour solution pour perfusion

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 22/6/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – 13057 RP


    Forme : POUDRE POUR SOLUTION POUR PERFUSION

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BELLON

    Produit(s) : CERUBIDINE

    Evénements :

    1. mise sur le marché 15/10/1967
    2. octroi d’AMM 7/3/1974
    3. validation de l’AMM 4/12/1997

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 562010-9

    1
    ampoule(s) de solvant
    4
    ml
    verre

    1
    flacon(s) de poudre
    verre

    Evénements :

    1. inscription SS 3/12/1967
    2. agrément collectivités 21/12/1967
    3. inscription liste sub. vénéneuses 28/6/1968


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 18
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 24
    heure(s)

    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C
    CONSERVER AU REFRIGERATEUR

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    100 %

    Prix Pharmacien HT : 97.27 F

    Prix public TTC : 119.90 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 550480-5

    10
    flacon(s) de poudre
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 21/12/1967
    2. inscription liste sub. vénéneuses 28/6/1968


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 18
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 24
    heure(s)

    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C
    CONSERVER AU REFRIGERATEUR

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 798.45 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. CYTOSTATIQUE INTERCALANT (ANTHRACYCLINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : L01D-B02.
      Antinéoplasique cytostatique de la famille des anthracyclines (antibiotique).
      Ce médicament interagit avec l’ADN en s’intercalant entre deux bases adjacentes, provoquant des changements de structure et de fonction des molécules d’ADN.
      * Propriétés Pharmacocinétiques :
      Après injection IV, ce médicament a une demi-vie plasmatique biphasique (40 min et 46-55 h); elle est métabolisée dans le foie, son excrétion urinaire est faible (10% de la dose administrée en 24 h, 25% en 5 jours). Son élimination biliaire est estimée à 40%.

    1. ***
      – Leucémies aiguës.
      – Leucémies myéloïdes chroniques en transformation aiguë.
      – Lymphomes hodgkiniens et non hodgkiniens.
    2. LEUCEMIE AIGUE
    3. LEUCEMIE MYELOIDE CHRONIQUE
    4. MALADIE DE HODGKIN
    5. LYMPHOME NON HODGKINIEN

    1. NAUSEE
    2. VOMISSEMENT
    3. STOMATITE
    4. INSUFFISANCE MEDULLAIRE
    5. ALOPECIE (FREQUENT)
      Dans 90% des cas, mais réversible à l’arrêt du traitement .
    6. AMENORRHEE
    7. AZOOSPERMIE
    8. COLORATION DE L’URINE
      Coloration rougeâtre des urines pendant 48 heures.
    9. FIEVRE
      Manifestation transitoire, ne posant pas de problème thérapeutique sérieux.
    10. DOULEUR ABDOMINALE
      Manifestation transitoire, ne posant pas de problème thérapeutique sérieux.
    11. DIARRHEE
      Manifestation transitoire, ne posant pas de problème thérapeutique sérieux.
    12. NECROSE CUTANEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      EXTRAVASATION

      Il faut interrompre la perfusion, aspirer le maximum de produit infiltré, faire un pansement froid, injecter éventuellement un corticoïde, appliquer éventuellement localement du DMSO : une surveillance quotidienne est nécessaire; l’utilisation de cathéters ou de chambres implantables réduit ce risque.

    13. DOULEUR AU POINT D’INJECTION
      La réaction de ªrappelº en territoire irradié faite de douleurs peut durer plusieurs jours.
    14. ARYTHMIE
      – Toxicité aiguë :
      – elle survient dans les 48 heures ;
      – quelques modifications de l’ECG peuvent apparaître : troubles du rythme, allongement de l’espace QT en particulier, le plus souvent sans traduction clinique : ils ne contre-indiquent pas la poursuite du traitement ; des troubles électrolytiques associés éventuels (hypokaliémie, hyponatrémie) doivent être corrigés ;
      – rare est la myopéricardite aiguë d’apparition précoce.
      – Toxicité chronique :
      – il s’agit d’une cardiomyopathie pouvant évoluer vers la défaillance cardiaque congestive nécessitant des soins spécialisés mais pouvant conduire au décès ;
      – elle est corrélée à la dose cumulée administrée.
      – Prévention :
      La toxicité cardiaque peut être prévenue par :
      – la surveillance clinique ;
      – la surveillance régulière de la fonction cardiaque par mesure de la performance ventriculaire échographique ou isotopique : ces examens doivent être effectués avant la première injection et répétés régulièrement : une altération significative fera interrompre le traitement ;
      – certains produits cardioprotecteurs permettraient de limiter les risques de toxicité.
    15. QT(ALLONGEMENT)
      T- Toxicité aiguë :
      – elle survient dans les 48 heures ;
      – quelques modifications de l’ECG peuvent apparaître : troubles du rythme, allongement de l’espace QT en particulier, le plus souvent sans traduction clinique : ils ne contre-indiquent pas la poursuite du traitement ; des troubles électrolytiques associés éventuels (hypokaliémie, hyponatrémie) doivent être corrigés ;
      – rare est la myopéricardite aiguë d’apparition précoce.
      – Toxicité chronique :
      – il s’agit d’une cardiomyopathie pouvant évoluer vers la défaillance cardiaque congestive nécessitant des soins spécialisés mais pouvant conduire au décès ;
      – elle est corrélée à la dose cumulée administrée.
      – Prévention :
      La toxicité cardiaque peut être prévenue par :
      – la surveillance clinique ;
      – la surveillance régulière de la fonction cardiaque par mesure de la performance ventriculaire échographique ou isotopique : ces examens doivent être effectués avant la première injection et répétés régulièrement : une altération significative fera interrompre le traitement ;
      – certains produits cardioprotecteurs permettraient de limiter les risques de toxicité.
    16. KALIEMIE(DIMINUTION)
      – Toxicité aiguë :
      – elle survient dans les 48 heures ;
      – quelques modifications de l’ECG peuvent apparaître : troubles du rythme, allongement de l’espace QT en particulier, le plus souvent sans traduction clinique : ils ne contre-indiquent pas la poursuite du traitement ; des troubles électrolytiques associés éventuels (hypokaliémie, hyponatrémie) doivent être corrigés ;
      – rare est la myopéricardite aiguë d’apparition précoce.
      – Toxicité chronique :
      – il s’agit d’une cardiomyopathie pouvant évoluer vers la défaillance cardiaque congestive nécessitant des soins spécialisés mais pouvant conduire au décès ;
      – elle est corrélée à la dose cumulée administrée.
      – Prévention :
      La toxicité cardiaque peut être prévenue par :
      – la surveillance clinique ;
      – la surveillance régulière de la fonction cardiaque par mesure de la performance ventriculaire échographique ou isotopique : ces examens doivent être effectués avant la première injection et répétés régulièrement : une altération significative fera interrompre le traitement ;
      – certains produits cardioprotecteurs permettraient de limiter les risques de toxicité.
    17. NATREMIE(DIMINUTION)
      – Toxicité aiguë :
      – elle survient dans les 48 heures ;
      – quelques modifications de l’ECG peuvent apparaître : troubles du rythme, allongement de l’espace QT en particulier, le plus souvent sans traduction clinique : ils ne contre-indiquent pas la poursuite du traitement ; des troubles électrolytiques associés éventuels (hypokaliémie, hyponatrémie) doivent être corrigés ;
      – rare est la myopéricardite aiguë d’apparition précoce.
      – Toxicité chronique :
      – il s’agit d’une cardiomyopathie pouvant évoluer vers la défaillance cardiaque congestive nécessitant des soins spécialisés mais pouvant conduire au décès ;
      – elle est corrélée à la dose cumulée administrée.
      – Prévention :
      La toxicité cardiaque peut être prévenue par :
      – la surveillance clinique ;
      – la surveillance régulière de la fonction cardiaque par mesure de la performance ventriculaire échographique ou isotopique : ces examens doivent être effectués avant la première injection et répétés régulièrement : une altération significative fera interrompre le traitement ;
      – certains produits cardioprotecteurs permettraient de limiter les risques de toxicité.
    18. MYOCARDITE (RARE)
      – Toxicité aiguë :
      – elle survient dans les 48 heures ;
      – quelques modifications de l’ECG peuvent apparaître : troubles du rythme, allongement de l’espace QT en particulier, le plus souvent sans traduction clinique : ils ne contre-indiquent pas la poursuite du traitement ; des troubles électrolytiques associés éventuels (hypokaliémie, hyponatrémie) doivent être corrigés ;
      – rare est la myopéricardite aiguë d’apparition précoce.
      – Toxicité chronique :
      – il s’agit d’une cardiomyopathie pouvant évoluer vers la défaillance cardiaque congestive nécessitant des soins spécialisés mais pouvant conduire au décès ;
      – elle est corrélée à la dose cumulée administrée.
      – Prévention :
      La toxicité cardiaque peut être prévenue par :
      – la surveillance clinique ;
      – la surveillance régulière de la fonction cardiaque par mesure de la performance ventriculaire échographique ou isotopique : ces examens doivent être effectués avant la première injection et répétés régulièrement : une altération significative fera interrompre le traitement ;
      – certains produits cardioprotecteurs permettraient de limiter les risques de toxicité.
    19. MYOCARDIOPATHIE
      – Toxicité aiguë :
      – elle survient dans les 48 heures ;
      – quelques modifications de l’ECG peuvent apparaître : troubles du rythme, allongement de l’espace QT en particulier, le plus souvent sans traduction clinique : ils ne contre-indiquent pas la poursuite du traitement ; des troubles électrolytiques associés éventuels (hypokaliémie, hyponatrémie) doivent être corrigés ;
      – rare est la myopéricardite aiguë d’apparition précoce.
      – Toxicité chronique :
      – il s’agit d’une cardiomyopathie pouvant évoluer vers la défaillance cardiaque congestive nécessitant des soins spécialisés mais pouvant conduire au décès ;
      – elle est corrélée à la dose cumulée administrée.
      – Prévention :
      La toxicité cardiaque peut être prévenue par :
      – la surveillance clinique ;
      – la surveillance régulière de la fonction cardiaque par mesure de la performance ventriculaire échographique ou isotopique : ces examens doivent être effectués avant la première injection et répétés régulièrement : une altération significative fera interrompre le traitement ;
      – certains produits cardioprotecteurs permettraient de limiter les risques de toxicité.
    20. INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE
      – Toxicité aiguë :
      – elle survient dans les 48 heures ;
      – quelques modifications de l’ECG peuvent apparaître : troubles du rythme, allongement de l’espace QT en particulier, le plus souvent sans traduction clinique : ils ne contre-indiquent pas la poursuite du traitement ; des troubles électrolytiques associés éventuels (hypokaliémie, hyponatrémie) doivent être corrigés ;
      – rare est la myopéricardite aiguë d’apparition précoce.
      – Toxicité chronique :
      – il s’agit d’une cardiomyopathie pouvant évoluer vers la défaillance cardiaque congestive nécessitant des soins spécialisés mais pouvant conduire au décès ;
      – elle est corrélée à la dose cumulée administrée.
      – Prévention :
      La toxicité cardiaque peut être prévenue par :
      – la surveillance clinique ;
      – la surveillance régulière de la fonction cardiaque par mesure de la performance ventriculaire échographique ou isotopique : ces examens doivent être effectués avant la première injection et répétés régulièrement : une altération significative fera interrompre le traitement ;
      – certains produits cardioprotecteurs permettraient de limiter les risques de toxicité.

    1. MISE EN GARDE
      – Surveillance hématologique et cardiaque :

      Une surveillance hématologique et cardiaque stricte doit permettre de contrôler efficacement des éventuelles modifications toxiques.

      – Voie intraveineuse stricte :

      La cérubidine sous forme injectable s’administre par voie intraveineuse stricte.
    2. SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE REGULIERE
      Le retentissement de ce produit sur l’hématopoïèse appelle une surveillance très attentive des cytologies sanguines périphériques et médullaire.
    3. CONTROLE MEDICAL
      La survenue possible de troubles cardiaques exige un bilan préalable et des contrôles cardiologiques, cliniques, radiologiques, électrocardiographiques, échographiques ou isotopiques.
    4. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      La toxicité du produit peut être majorée, il sera donc nécessaire d’adapter la posologie.
    5. HYPERURICEMIE
      La cytolyse entraîne une hyperuricémie qu’il convient de surveiller et de prévenir.
    6. INSUFFISANCE CORONARIENNE
      L’insuffisance coronarienne n’est pas une contre-indication si elle est contrôlée et ne se complique pas d’une altération franche de la fonction ventriculaire gauche.

    1. GROSSESSE
    2. ALLAITEMENT
    3. TOXICITE CARDIAQUE
      Induite par une autre anthracycline ou doses cumulées maximales obtenues pour une autre anthracycline.
    4. CARDIOPATHIE (relative)
      Avec insuffisance cardiaque avérée.

    Traitement

    En cas de surdosage, on doit s’attendre à ce que les effets indésirables soient majorés. Il faut donc effectuer régulièrement des numérations formules sanguine et médullaire, et des contrôles cardiologiques, radiologiques et échographiques pour guider
    d’éventuels gestes symptomatiques.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    La posologie varie en fonction des indications : trente à soixante milligrammes par mètre carré par jour par voie intraveineuse, trois à cinq jours, toutes les trois à quatre semaines le plus souvent.
    Il est conseillé de ne pas
    dépasser la dose cumulative totale de six cents milligrammes par mètre carré chez l’adulte.
    .
    Posologie particulière :
    – Insuffisance hépatique : diminution de la posologie.
    .
    Mode d’emploi :
    La solution à perfuser doit être préparée extemporanément et
    administrée par voie strictement intraveineuse par l’intermédiaire d’une perfusion rapide afin d’empêcher la stase locale du produit.
    En cas d’extravasation, l’administration sera interrompue immédiatement.
    – La préparation de solutions injectables de
    cytototoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l’environnement et surtout la protection du personnel qui manipule.
    Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger , de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d’un ensemble de matériel approprié à la manipulation notamment blouses à manches longues,
    masques de protection, calot, lunettes de protection, gants stériles à usage unique stériles, champ de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excreta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les
    femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation des cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme une déchet contaminé. L’élimination des déchets contaminés se fait par incinération
    dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet.
    – La manipulation de ce cytotoxique par le personnel infirmier ou médical nécessite un ensemble de précautions permettant d’assurer la protection du manipulateur et son environnement.
    .

    Incompatibilités physicochimiques :
    Héparine sodique, corticoïdes, fludarabine : risque de précipitation.


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