AMETYCINE 10 mg poudre pour solution injectable

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AMETYCINE 10 mg poudre pour solution injectable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 2/2/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE POUR SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SANOFI PHARMA

    Produit(s) : AMETYCINE

    Evénements :

    1. publication JO de l’AMM 13/2/1970
    2. octroi d’AMM 2/6/1970
    3. mise sur le marché 15/6/1970
    4. validation de l’AMM 20/2/1998

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 317975-5

    1
    flacon(s)
    30
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 8/1/1971
    2. inscription SS 8/1/1971


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 24
    heure(s)

    A L’ABRI DE LA LUMIERE
    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    100 %

    Prix Pharmacien HT : 126.57 F

    Prix public TTC : 152.50 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 552429-7

    5
    flacon(s)
    30
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 8/1/1971


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 24
    heure(s)

    A L’ABRI DE LA LUMIERE
    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 630 F

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Par poids : 250
    mg

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. CYTOSTATIQUE INTERCALANT (AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe BIAM/ATC : L01D-C03.
      Antinéoplasique cytostatique de la famille des antibiotiques, extrait de Streptomyces caespitosus.
      Il a un effet alkylant : formation d’adduits avec l’ADN, action particulièrement marquée en phases G1 et S.
      * Propriétés Pharmacocinétiques :
      La décroissance de la concentration sanguine est relativement rapide (demi-vie d’élimination d’une heure environ). Le foie catabolise la mitomycine C.
      Sa forme active provient d’une réduction enzymatique, 20% maximum de la dose est retrouvée dans les urines.
      Par voie endovésicale, il a été montré que la concentration plasmatique secondaire à une éventuelle absorption par l’épithélium de la vessie est faible, en moyenne de l’ordre de 50 mg/ml 4 heures après l’injection.

    1. ***
      – Adénocarcinomes de l’estomac, du pancréas, du côlon, du rectum, du sein et leurs métastases.
      – Tumeurs de la vessie (voie endovésicale).
    2. CANCER DE L’ESTOMAC
      Et ses métastases.
    3. CANCER DU PANCREAS
      Et ses métastases.
    4. CANCER DU COLON
      Et ses métastases.
    5. CANCER DU RECTUM
      Et ses métastases.
    6. CANCER DU SEIN
      Et ses métastases.
    7. CANCER DE LA VESSIE

    1. INSUFFISANCE MEDULLAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSE-DEPENDANTE
      TOXICITE CUMULATIVE

      Toxicité hématologique : atteinte des 3 lignées possible mais le plus souvent atteinte de la lignée plaquettaire. Cette toxicité est dose-dépendante et cumulative. Elle peut apparaître soit très tôt au cours du traitement soit plus tardivement (jusqu’à 8 semaines après la dernière injection). La récupération se fait généralement en 6 à 8 semaines.

    2. THROMBOPENIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSE-DEPENDANTE
      TOXICITE CUMULATIVE

      Toxicité hématologique : atteinte des 3 lignées possible mais le plus souvent atteinte de la lignée plaquettaire. Cette toxicité est dose-dépendante et cumulative. Elle peut apparaître soit très tôt au cours du traitement soit plus tardivement (jusqu’à 8 semaines après la dernière injection). La récupération se fait généralement en 6 à 8 semaines.

    3. NAUSEE (FREQUENT)
      Effet généralement modéré.
    4. VOMISSEMENT (FREQUENT)
      Effet généralement modéré.
    5. ANOREXIE (FREQUENT)
      Effet généralement modéré.
    6. DIARRHEE (FREQUENT)
      Effet généralement modéré.
    7. STOMATITE (FREQUENT)
      Effet généralement modéré.
    8. ALOPECIE
    9. DESQUAMATION CUTANEE
    10. PRURIT
    11. NECROSE TISSULAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      EXTRAVASATION PERIVEINEUSE

      Nécrose locale survenant en règle générale quelques jours après la perfusion.

    12. PNEUMONIE INTERSTITIELLE
      Pneumopathie interstitielle diffuse à évoquer systématiquement devant une dyspnée, une toux sèche, une hypoxie.
    13. INSUFFISANCE CARDIAQUE (RARE)
      Quelques rares cas d’insuffisance cardiaque ont été signalés, en règle générale chez des patients recevant ou ayant reçu de la doxorubicine.
    14. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Généralement modérée.
    15. MALADIE VEINO-OCCLUSIVE HEPATIQUE (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES

      Des cas exceptionnels de maladie veino-occlusive hépatique ont été rapportés après administration de fortes doses de mitomycine C, en règle générale suivies d’une greffe de moelle autologue.

    16. INSUFFISANCE RENALE
      Modérée.
    17. SYNDROME HEMOLYTIQUE ET UREMIQUE
    18. AZOOSPERMIE
    19. AMENORRHEE
    20. POLLAKIURIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVESICALE
    21. DYSURIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVESICALE
    22. HEMATURIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVESICALE
    23. URETHRITE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVESICALE

      En règle générale transitoire.

    24. CYSTITE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVESICALE

      Parfois calcifiante pouvant évoluer vers la fibrose.

    25. ERYTHEME PALMOPLANTAIRE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVESICALE
    26. ERYTHEME AU POINT D’INJECTION
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVESICALE
    27. RASH (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVESICALE

      Généralisé.

    28. ECZEMA (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      VOIE INTRAVESICALE

    1. MISE EN GARDE
      – Voie endovasculaire stricte :

      Voie intraveineuse directe dans la tubulure de la perfusion ou en perfusion continue. Toute extravasation ou injection accidentelle sous-cutanée peut être génératrice d’accident nécrotique.

      Manipuler avec précautions en évitant le contact avec la peau.
    2. REGIME HYPOSODE
      Tenir compte de l’apport de 94.5 mg de sodium par flacon.
    3. VOIE INTRAVESICALE
      Risque de passage systémique de la mitomycine C en cas d’administration endovésicale immédiatement après résection transuréthrale.
    4. SURVEILLANCE DE LA FORMULE SANGUINE
      Voie systémique : surveillance régulière de la numération-formule sanguine pendant et après le traitement.
    5. SURVEILLANCE DE LA FONCTION RENALE
      Voie systémique : surveillance régulière.

    1. GROSSESSE
      La mitomycine C a des effets mutagènes et peut entraîner des malformations. Son utilisation au cours de la grossesse est contre-indiquée tant par voie systémique que par voie endovésicale du fait du passage transvésical du produit.
    2. ALLAITEMENT
      En l’absence de données et compte tenu de la nature de la molécule, l’allaitement est contre-indiqué.
    3. ATTEINTE DE LA FONCTION RENALE (relative)
      Si la créatininémie dépasse 2 fois la normale.
    4. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      1 / Associations contre-indiquées :
      – Phénytoïne (introduite en prophylaxie de l’effet convulsivant de certains anticancéreux) :
      Décrit pour busulfan, ifosfamide, étoposide, téniposide.
      Risque de majoration de la neurotoxicité (busulfan, ifosfamide) ou de perte d’efficacité du cytotoxique (étoposide, téniposide) par augmentation du métabolisme hépatique du cytotoxique par la phénytoïne.
      – Vaccin contre la fièvre jaune :
      Risque de maladie vaccinale généralisée mortelle.
      2 / Associations déconseillées :
      – Vaccins vivants atténués (sauf fièvre jaune) : Risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle. Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente. Utiliser un vaccin inactivé lorsqu’il existe (poliomyélite).

    Traitement

    En cas de surdosage, on doit s’attendre à ce que les effets secondaires soient exagérés. Il faut donc surveiller de façon très stricte la fonction rénale et la numération-formule sanguine.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    – 2 – INTRAARTERIELLE

    – 3 – INTRAVESICALE

    – 4 – INTRAPERITONEALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Les posologies varient en fonction des indications et des protocoles d’utilisation.
    – Voie endovasculaire :
    La dose totale par cure est en moyenne de dix à quinze milligrammes par mètre carré.
    Les cures sont espacées de quatre à
    huit semaines avec une dose totale de quatre vingt milligrammes par mètre carré.
    Ces doses moyennes peuvent être augmentées en fonction de la tolérance et de l’évolution.
    Le rythme d’administration varie suivant la nature des affections traitées.

    Voie endovésicale :
    * Dans le cadre du traitement curatif des tumeurs pTa pTl de vessie, il est préconisé d’administrer :
    . soit trois cent vingt milligrammes en huit semaines (quarante milligrammes par semaine),
    . soit quatre cent vingt milligrammes
    en sept semaines (vingt milligrammes trois fois par semaine).
    * Dans la prophylaxie des récidives après résection endo-urétro-vésicale, une posologie de quarante milligrammes dans quarante millilitres d’eau distillée par instillation toutes les deux
    semaines pendant six mois puis une fois par mois est actuellement recommandée.
    La durée totale ne peut être déterminée globalement, celle-ci sera en moyenne de dix huit mois et fixée individuellement en fonction de l’évolution de chaque cas
    précis.
    .
    .
    Mode d’emplioi :
    * Voies d’administration :
    – Voie intraveineuse directe dans la tubulure de la perfusion ou en perfusion continue. Toute extravasation ou injection accidentelle sous-cutanée peut être génératrice d’accident nécrotique.

    Voie intra-artérielle (artère hépatique).
    – Voie locale (endovésicale, intraséreuse).
    * Volumes de reconstitution :
    – Par voie veineuse :
    Vingt cinq millilitres de solvant pour un flacon de dix milligrammes.
    Concentration : zéro quatre (0.4)
    milligrammes par millilitre.
    Solvants : eau pour préparations injectables, solution de chlorure de sodium à neuf pour mille, ou glucose à cinq pour cent.
    – Par voie endovésicale :
    Vingt millilitres de solvant pour quarante milligrammes.
    Concentration
    : un milligramme par millilitre.
    Solvants : eau pour préparations injectables, solution de chlorure de sodium à neuf pour mille.
    Un changement de coloration de la solution du violet au rose peut indiquer une dénaturation de la molécule. Cette
    dénaturation peut être observée pour un pH inférieur à six ou en présence d’oxydants et de réducteurs. Pour cette dernière raison, la perfusion en poche plastique est déconseillée, ainsi que l’association à d’autres médicaments dans le flacon de
    perfusion.


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