MITHRACINE 2500 microgrammes poudre pour solution injectable (Hôp)

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MITHRACINE 2500 microgrammes poudre pour solution injectable (Hôp)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 24/8/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – PA-144


    Forme : POUDRE POUR SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : PFIZER

    Produit(s) : MITHRACINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 2/1/1975
    2. publication JO de l’AMM 7/5/1976
    3. mise sur le marché 16/10/1976
    4. validation de l’AMM 15/12/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 560753-4

    1
    flacon(s)
    verre brun

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 11/6/1975
    2. agrément collectivités 7/9/1975
    3. radiation SS 4/7/1998


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER ENTRE +2 ET +8 DEGRES C
    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    UTILISER IMMEDIATEMENT

    Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 86.56 F

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. CYTOSTATIQUE INTERCALANT (AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe BIAM/ATC : L01D-C02.
      Mithracine, isolée à partir du Streptomyces plicatus, est un antibiotique cytolytique, doué d’une puissante activité antinéoplasique, qui a donné d’intéressants résultats dans le traitement des hypercalcémies malignes.
      Cependant, le mécanisme d’action exact de Mithracine n’est pas encore connu. Des études ont montré que ce produit forme un complexe avec l’acide désoxyribonucléique (ADN) et inhibe l’acide ribonucléique cellulaire (ARN) et la synthèse enzymatique de l’ARN.
      La liaison de Mithracine à l’ADN en présence d’ions Mg ++ ou d’autres cations divalents est responsable de l’inhibition de la synthèse de l’ARN, ADN-dépendante.
      Il apparaît que Mithracine bloque l’action hypercalcémiante des doses pharmacologiques de vitamine D. Par ailleurs, Mithracine diminue les taux sériques de calcium en inhibant l’effet de l’hormone parathyroïdienne sur les ostéoclastes et donc en diminuant la résorption osseuse.
      Une diminution des taux de phosphate sérique et de calcium urinaire accompagne la diminution des concentrations sériques de calcium.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Ce médicament diffuse rapidement dans les tissus. Des pics de concentration sont constatés dans le poumon et le cerveau dans les minutes qui suivent l’injection, au niveau de l’appareil urinaire et dans le foie entre la 15ème et la 30ème minute.
      Mithracine est rapidement éliminée. Elle n’est plus décelable dans le poumon et le cerveau un quart d’heure après l’injection. Elle persiste plus longtemps dans le rein et dans le foie où elle tend à s’accumuler et où elle reste décelable pendant 1 heure à 4 heures en fonction de la quantité injectée.

    1. ***
      Hypercalcémie maligne en traitement de deuxième intention.
    2. HYPERCALCEMIE MALIGNE

    1. SYNDROME HEMORRAGIQUE
      L’effet le plus grave observé avec ce médicament est le syndrome hémorragique survenant généralement en cas d’insuffisance hépatique et de thrombopénie, parfois fatal, débutant généralement par une épistaxis ou parfois par une hématémèse, le plus souvent dose-dépendante.
    2. TROUBLE DIGESTIF (FREQUENT)
      Les effets secondaires les plus fréquents rapportés avec la mithracine sont les symptômes gastro-intestinaux.
    3. ANOREXIE (FREQUENT)
    4. NAUSEE (FREQUENT)
    5. VOMISSEMENT (FREQUENT)
    6. DIARRHEE (FREQUENT)
    7. STOMATITE (FREQUENT)
    8. FIEVRE
    9. SOMNOLENCE
    10. ASTHENIE
    11. LETHARGIE
    12. MALAISE
    13. CEPHALEE
    14. DEPRESSION
    15. PHLEBITE
    16. FLUSH
    17. ERUPTION CUTANEE
    18. THROMBOPENIE
      Elle peut être rapide au début et peut survenir à n’importe quel moment au cours du traitement ou dans les jours qui suivent la dernière dose. Lors de l’apparition d’une thrombocytopénie sévère, la transfusion de plaquettes peut être utile.
    19. NEUTROPENIE
    20. HEMOGLOBINEMIE(DIMINUTION)
    21. TAUX DE PROTHROMBINE(DIMINUTION)
    22. HYPOCOAGULABILITE
    23. TEMPS DE SAIGNEMENT(ALLONGEMENT)
    24. RETRACTION DU CAILLOT(ANOMALIE)
    25. GRANULOPENIE (RARE)
    26. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
      Ces troubles peuvent aboutir à l’insuffisance hépatocellulaire mortelle.
    27. LDH(AUGMENTATION)
      Ces troubles peuvent aboutir à l’insuffisance hépatocellulaire mortelle.
    28. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION)
      Ces troubles peuvent aboutir à l’insuffisance hépatocellulaire mortelle.
    29. ORNITHINE CARBAMYL TRANSFERASE(AUGMENTATION)
      Ces troubles peuvent aboutir à l’insuffisance hépatocellulaire mortelle.
    30. ISOCITRIQUE DESHYDROGENASE(AUGMENTATION)
      Ces troubles peuvent aboutir à l’insuffisance hépatocellulaire mortelle.
    31. BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION)
      Ces troubles peuvent aboutir à l’insuffisance hépatocellulaire mortelle.
    32. UREE SANGUINE(AUGMENTATION)
    33. CREATININEMIE(AUGMENTATION)
    34. PROTEINURIE
    35. CALCEMIE(DIMINUTION)
    36. PHOSPHOREMIE(DIMINUTION)
    37. KALIEMIE(DIMINUTION)

    1. PRECAUTION GENERALE
      – Il est recommandé de n’entreprendre un traitement par la mithracine que chez des malades hospitalisés, pouvant faire l’objet d’une surveillance biologique étroite.

      – En raison des effets toxiques prolongés de la mithracine, il convient de rappeler que :

      . l’indication Maladie de Pajet proposée par certains auteurs n’est pas comprise dans celles qui ont été acceptées par l’autorisation de mise sur le marché ;

      . l’utilisation de ce médicament dans les hypercalcémies malignes peut compromettre la mise en route ultérieure de la chimiothérapie adaptée au traitement de l’affection causale.
    2. SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      Les examens biologiques suivants sont à pratiquer d’une manière systématique et fréquente en cours de traitement, puis durant plusieurs jours après la cure :

      . NFS, numération des plaquettes,

      . temps de quick, temps de cephaline-kaolin,

      . temps de saignement,

      . bilan hépatique,

      . bilan rénal.

      La constatation d’une thrombocytopénie, d’un allongement significatif du temps de Quick et du temps de saignement commande l’arrêt de la thérapeutique.

    1. INSUFFISANCE HEPATIQUE
    2. INSUFFISANCE RENALE
    3. GROSSESSE
    4. ALLAITEMENT

    Traitement

    Symptômes toxiques :
    On peut noter une augmentation de l’intensite des effets secondaires indiqués ci-dessus. La manifestation de toxicité la plus importante est représentée par un syndrome hémorragique débutant généralement par une épistaxis ou parfois
    une hématémèse.
    Traitement :
    Arrêt de la médication.
    Traitement symptomatique.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – La posologie est de vingt à vingt cinq microg/kg/j en perfusion veineuse de six h (dans cinq cents ml de solution isotonique glucosée). Cette posologie est à renouveler une ou deux fois à deux ou trois jours d’intervalle en
    fonction de la baisse de la calcémie, baisse qui réclame souvent quarante huit à soixante douze heures.
    .
    Mode d’emploi :
    La solution reconstituée doit être employée dès sa préparation et la partie non utilisée ne doit pas être conservée.
    Dissoudre le
    contenu du flacon à l’aide de 4.9 ml d’eau pour préparations injectables. Chaque ml de solution reconstituée contient cinq cent microg de Mithracine.
    Les précautions recommandées pour la manipulation des spécialités antinéoplasiques sont à respecter.
    Les solutions doivent être inactivées avant d’être jetées.
    La dose quotidienne de ce médicament est basée sur le poids du patient. Si le patient présente une rétention d’eau telle que oedème, hydrothorax ou ascite, le poids idéal du patient plutôt que
    le poids actuel devra être utilisé pour calculer la dose.


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