BILISCOPINE 5 % solution injectable (arrêt de commercialisation)

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BILISCOPINE 5 % solution injectable (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 7/7/1998

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – SH 273 E


    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : SCHERING

    Produit(s) : BILISCOPINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 14/5/1980
    2. publication JO de l’AMM 7/11/1980
    3. mise sur le marché 4/9/1981
    4. arrêt de commercialisation 15/10/1991

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 323633-5

    1
    flacon(s)
    100
    ml
    verre

    Evénements :

    1. radiation SS 2/8/1991
    2. arrêt de commercialisation 15/10/1991


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Régime : liste II

    Prix Pharmacien HT : 30 F

    Prix public TTC : 52.20 F

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. PRODUIT DE CONTRASTE IODE A ELIMINATION BILIAIRE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : V08A-C02.
      Opacifiant des voies biliaires.

    1. ***
      Opacifiant des voies biliaires par perfusion intraveineuse.
    2. CHOLANGIOGRAPHIE INTRAVEINEUSE

    1. REACTION ALLERGIQUE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ANTECEDENTS ALLERGIQUES

      Les produits de contraste biliaires peuvent entraîner des réactions graves ou fatales d’intolérance, toujours imprévisibles, plus fréquentes chez les patients ayant eu une injection mal tolérée de l’un de ces produits, chez ceux présentant des antécédents allergiques (asthme, rhume des foins, eczéma, urticaire) .
      Elles ne peuvent pas être dépistées par la pratique des tests à l’iode qui sont inutiles et parfois dangereux.

    2. SENSATION DE CHALEUR
      Surtout laryngée et abdominopelvienne. Réaction d’intolérance bénigne.
    3. ROUGEUR DE LA FACE
      Des téguments. Réaction d’intolérance bénigne.
    4. NAUSEE
      transitoires et sans conséquence. Réaction d’intolérance bénigne.
    5. VOMISSEMENT
      transitoires et sans conséquence. Réaction d’intolérance bénigne.
    6. ERYTHEME
      Souvent de type urticarien, sans grande gravité particulière.
      Réaction d’intolérance de gravité variable.
    7. CHOC
      Réaction d’intolérance de gravité variable.
      D’apparition parfois immédiate sans rapport avec la quantité de produit injecté ni la vitesse d’injection. Sa sévérité est très variable avec tous les intermédiaires entre les formes mineures et les formes graves, voire occasionnellement mortelles.
      Manifestations digestives respiratoires, cardiovasculaires.
      Certaines réactions peuvent apparaître plus tardivement, jusqu’à 24 à 48 heures.
    8. HYPOTENSION ARTERIELLE
      Réaction d’intolérance de gravité variable.
    9. TOXICITE RENALE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DOSES ELEVEES
      DESHYDRATATION
      INSUFFISANCE RENALE
      INJECTION TROP RAPIDE
      INSUFFISANCE HEPATIQUE

      Réaction d’intolérance de gravité variable.

    10. OLIGOANURIE
      Complication majeure.

    1. SURVEILLANCE MEDICALE
      L’indication de l’examen doit être particulièrement stricte et la plus grande prudence s’impose, chez tous les malades présentant un état pathologique grave, altération profonde de l’état général, ictère, défaillance cardiaque sévère ou décompensée, atopie, antécédents allergiques et d’intolérance aux produits iodés (justifiant une prémédication) .
    2. GROSSESSE
      L’innocuité pendant la grossesse n’a pas été établie.
    3. INTERACTION AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES
      La recherche de protéines urinaires peut donner une réaction faussement positive après utilisation.

    1. INSUFFISANCE HEPATORENALE
    2. MALADIE DE WALDENSTROM
    3. ICTERE A BILIRUBINE LIBRE
      Chez le nourrisson.
    4. THYROTOXICOSE

    1. EXPLORATION THYROIDIENNE
      L’exploration thyroïdienne doit être pratiquée avant cholangiographie (la cholangiographie provoque une surcharge iodée et abaisse la fixation de l’iode pendant trois à quatre semaines) .

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Adulte : un flacon de cent millilitres
    – Enfants : jusqu’à un an : deux millilitres cinq par kilogramme ; de un à six ans : un millilitre huit par kilogramme ; plus de six ans : cinq millilitres par kilogramme.
    A perfuser en trente
    minutes.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    – Le contrôle préalable des taux d’urée, de créatinine et de bilirubine est requis. Toute médication à excrétion hépatique préférentielle est interrompu vingt quatre heures à l’avance.
    – L’hydratation du malade doit être
    suffisante. L’injection est lente. La surveillance, par le médecin, du pouls et de la tension, est de rigueur, et la voie d’abord veineuse est conservée.
    On évite le surdosage et les examens cholégraphiques rapprochés (délai de quatre jours) .


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