CEBENICOL 0,4% Lyophilisat et solution pour collyre

CEBENICOL 0,4% Lyophilisat et solution pour collyre
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/3/2001
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
No de Dossier d’AMM – VNL 8934
Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR COLLYRE EN SOLUTION
Etat : commercialisé
Laboratoire : CHAUVINProduit(s) : CEBENICOL
Evénements :
- octroi d’AMM 27/4/1972
- mise sur le marché 15/5/1973
- validation de l’AMM 15/5/1991
- rectificatif d’AMM 14/9/2000
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 315703-8
1
flacon(s) de lyophilisat
PE
1
flacon(s) de solvant
5
mlEvénements :
- agrément collectivités 10/4/1973
- inscription SS 10/4/1973
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 24
mois
Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 15
jour(s)
Régime : liste IRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 6.81 F
Prix public TTC : 12.20 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : EXPRIME POUR :
Volume : 5
ml- CHLORAMPHENICOL 20 mg
- DEXTRAN excipient
- BORIQUE ACIDE excipient
- BORATE DE SODIUM excipient
- DIHYDROGENOPHOSPHATE DE SODIUM DIHYDRATE excipient
- HYDROGENOPHOSPHATE DE SODIUM DODECAHYDRATE excipient
- EAU PURIFIEE excipient
- PARAHYDROXYBENZOATE DE METHYLE conservateur (excipient)
Propriétés Thérapeutiques
- PRODUIT OPHTALMOLOGIQUE ANTIBIOTIQUE (principale)
Bibliographie : Classe ATC : S01A-A01.
Bactériostatique de la famille des phénicoles.SPECTRE DÂACTIVITE ANTI-BACTERIENNE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S inférieur ou égal à 8 mg/l et R>16mg/lLa prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer dÂinformations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement dÂinfections sévères. Ces données ne peuvent apporter quÂune orientation sur les probabilités de la sensibilité dÂune souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous: (Fréquence de résistance acquise en France supérieure à 10 %(valeurs extrêmes)
CATEGORIESESPECES SENSIBLES
Aérobies à Gram positif
Corynebacterium
Entérocoques
Erysipelothrix
Staphylococcus
Streptococcus
Streptococcus pneumoniae 10-40%Aérobies à Gram négatif
Aeromonas
Brucella
Burkholderia pseudomallei
Campylobacter
Citrobacter ?
Enterobacter ?
Escherichia coli ?
Haemophilus influenzae
Klebsiella ?
Morganella morganii ?
Neisseria gonorrhoeae
Neisseria meningitidis
Pasteurella
Proteus mirabilis ?
Proteus vulgaris ?
Salmonella
Shigella
Stenotrophomonas maltophilia 40 – 80 %Anaérobies
Bacteroides
Clostridium
FusobacteriumAutres
Chlamydia
Mycoplasma hominis
Mycoplasma pneumoniae
Rickettsia
Ureaplasma urealyticumESPECES MODEREMENT SENSIBLES
(in vitro de sensibilité intermédiaire)
Aérobies à Gram positif
Listeria monocytogenes
ESPECES RESISTANTES
Aérobies à Gram négatif
Acinetobacter
Providencia
Pseudomonas
SerratiaAutres
Mycobactéries
Treponema pallidumRemarque : ce spectre correspond à celui des formes systémiques du chloramphénicol. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physico-chimiques locales qui peuvent modifier lÂactivité de lÂantibiotique et sur la stabilité du produit in situ.
Indications Thérapeutiques
- ***
– iInfections bactériennes superficielles de l’oil ou de ses annexes :
dues à des germes sensibles au chloramphénicol.
. conjonctivite . kératite . blepharite . dacryoscystite. - INFECTION OCULAIRE
Effets secondaires
- TROUBLE HEMATOLOGIQUE
Liés à un déficit transitoire de l’hématopoièse.
Ces troubles dépendent de la dose et sont habituellement réversibles à l’arrêt du traitement s’ils sont dépistés précocement. Ils sont plus précoces et plus sévères en cas de surdosage, d’insuffisance médullaire antérieure ou d’insuffisance rénale. - ANEMIE
Liés à un déficit transitoire de l’hématopoièse.
Ces troubles dépendent de la dose et sont habituellement réversibles à l’arrêt du traitement s’ils sont dépistés précocement. Ils sont plus précoces et plus sévères en cas de surdosage, d’insuffisance médullaire antérieure ou d’insuffisance rénale. - NEUTROPENIE
Liés à un déficit transitoire de l’hématopoièse.
Ces troubles dépendent de la dose et sont habituellement réversibles à l’arrêt du traitement s’ils sont dépistés précocement. Ils sont plus précoces et plus sévères en cas de surdosage, d’insuffisance médullaire antérieure ou d’insuffisance rénale. - THROMBOPENIE
Liés à un déficit transitoire de l’hématopoièse.
Ces troubles dépendent de la dose et sont habituellement réversibles à l’arrêt du traitement s’ils sont dépistés précocement. Ils sont plus précoces et plus sévères en cas de surdosage, d’insuffisance médullaire antérieure ou d’insuffisance rénale. - APLASIE MEDULLAIRE
Imprévisible, concomittante ou postérieure au traitement, sans relation avec la dose et la durée d’utilisation, et souvent mortelle. Le risque est accru chez les sujets ayant antérieurement reçu du chloramphénicol même par voie locale. - REACTION D’HYPERSENSIBILITE
Risque.
Précautions d’emploi
- MISE EN GARDE
Attention! l’utilisation du chloramphénicol par voie locale en petites doses répetées est considérée comme pouvant être responsable des effets indésirables hématologiques connus du produit :
– anémie, neutropénie, thrombopénie, liées à un déficit transitoire de l’hématopoièse. Ces troubles dépendent de la dose et sont habituellement réversibles à l’arrêt du traitement s’ils sont dépistés précocement ; ils sont plus précoces et plus sévères en cas de surdosage, d’insuffisance médullaire antérieure ou d’insuffisance rénale.
– aplasie médullaire imprévisible, concomittante ou postérieure au traitement, sans relation avec la dose et la durée d’utilisation, et souvent mortelle. Le risque est accru chez les sujets ayant antérieurement reçuu du chloramphénicol même par voie locale. - RECOMMANDATION
Le chloramphénicol ne doit être utilisé qu’en cas de nécessité absolue dans les affections à germes sensibles et les infections graves dans lesquelles les médicaments potentiellement moins dangereux sont inefficaces ou contre-indiqués.
En l’absence d’amélioration rapide, un contrôle bactériologique avec étude de la sensibilité du germe permet de dépister une résistance au produit et d’adapter éventuellement le traitement.
Le collyre ne doit pas être employé en injection péri- ou intra- oculaire. - ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
En cas de traitement concomittant par un collyre contenant un principe actif différent, instiller les collyres à 15 minutes d’intervalle. - TRAITEMENT PROLONGE
Cette spécialité ne devra être utilisée ni de façon prolongée, ni en traitements répétés.
Contre-Indications
- NOUVEAU-NE
- NOURRISSONS DE MOINS DE 6 MOIS
- ANTECEDENTS D’INSUFFISANCE MEDULLAIRE
- GROSSESSE
- ALLAITEMENT
- HYPERSENSIBILITE AUX PHENICOLES
Antécédents.
Voies d’administration
– 1 – OCULAIRE
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Une goutte dans le cul de sac conjonctival inférieur, trois à huit fois par jour selon la gravité, en moyenne pendant sept jours.