PAIKINASE-BACITRACINE pommade (arrêt de commercialisation)

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PAIKINASE-BACITRACINE pommade (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 15/11/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POMMADE

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE

    Produit(s) : PAIKINASE-BACITRACINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 31/5/1960
    2. mise sur le marché 1/6/1961
    3. publication JO de l’AMM 4/6/1970
    4. arrêt de commercialisation 1/11/1987
    5. retrait d’AMM 1/6/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 307765-8

    1
    tube(s)
    15
    g
    alu verni

    Evénements :

    1. agrément collectivités 28/12/1961
    2. inscription SS 28/12/1961
    3. arrêt de commercialisation 1/11/1987
    4. radiation SS 23/5/1997


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 30
    mois

    A L’ABRI DE LA CHALEUR

    Régime : aucune liste

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Par poids : 100
    g

    Principes actifs

    • PAPAINE 5 g
      extrait hydrosoluble de papaine purifiee (activite proteolytique titre300)
    • BACITRACINE 75000 U.I.

    Principes non-actifs

    1. CICATRISANT DERMIQUE (ENZYME PROTEOLYTIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : D03B-A10.
      Détersion enzymatique, Paikinase Bacitracine associe l’activité protéolytique de la papaïne au spectre antibactérien de la bacitracine.
      La bacitracine, antibiotique polypeptidique à usage local exclusif, est active sur les staphylocoques et les streptocoques.


    1. Proposé, en traitement d’appoint, dans la phase de détersion d’une plaie chronique, en particulier: plaies atones, escarres, ulcérations trophiques.

    1. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
      La sensibilisation cutanée à l’antibiotique peut compromettre l’utilisation ultérieure par voie générale d’un antibiotique antigéniquement apparenté.
    2. ECZEMA ALLERGIQUE DE CONTACT
      Survient plus fréquemment en cas d’emploi prolongé et d’utilisation sur les dermites de stases. Les lésions d’eczéma peuvent disséminer à distance des zones traitées.
    3. EFFETS SYSTEMIQUES
      Un traitement sur une peau lésée, une grande surface, sous occlusion ou en couche épaisse, en raison du passage de l’antibiotique dans la circulation générale, peut entraîner des effets toxiques rénaux.. La durée du traitement majore ce risque.
    4. REACTION ANAPHYLACTIQUE
      Comme toutes les protéines étrangères à l’organisme, la papaïne est antigénique et peut exposer à des réactions anaphylactiques.
    5. DOULEUR DANS LA REGION D’APPLICATION
      Localement, sensation douloureuse lors de l’application.

    1. MISE EN GARDE
      – Une détersion enzymatique ne se substitue pas à une détersion manuelle et n’en dispense pas.

      – La présence de l’antibiotique ne dispense pas de l’indispensable nettoyage préalable (avec un produit qui n’inactive pas l’enzyme).

      – Pour éviter une protéolyse excessive ou inadéquate, éviter le contact avec le tissu sain avoisinant (protection des berges de la plaie) et tenir compte du tissu sous-jacent qui peut être particulierement vulnérable (tissu cartilagineux).

      – En raison du risque de réactions anaphylactiques (nature antigénique de l’enzyme), éviter les lésions (hémorragiques…) susceptibles de favoriser le passage dans la circulation générale.

      – L’antibiotique peut sélectionner des germes résistants et favoriser une surinfection. La durée du traitement doit être limitée d’autant que l’indication ne justifie pas un traitement prolongé.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
      Ou sensibilisation de groupe, notamment aux autres enzymes.
    2. LESIONS SUINTANTES
      Lésions suintantes, macérées et dans les plis.
    3. ULCERES DE JAMBES
    4. ***
      – Ne pas utiliser sur les muqueuses et notamment sur les conjonctives.
      – Ne pas utiliser lorsque la plaie laisse à découvert cartilage, capsule articulaire ou artère importante ou lorsqu’elle donne lieu à une hémorragie.
      – Ne pas utiliser dans les cavités par l’intermédiaire d’un drain chirurgical.

    Voies d’administration

    – 1 – APPLICATION CUTANEE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Laver la plaie au sérum physiologique, nettoyer à la compresse.
    Etaler une mince couche de pommade. Appliquer une compresse sèche et stérile.
    Renouveler le pansement une fois par jour. Le traitement sera poursuivi jusqu’au stade du
    bourgeonnement.
    Dès qu’apparaît un bourgeon charnu granulomateux, interrompre les applications.


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