PENTACARINAT 300 mg poudre pr aérosol et pr usage parentéral

PENTACARINAT 300 mg poudre pr aérosol et pr usage parentéral
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 24/5/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
nom ancien – ZETHIONATE 300MG
Forme : POUDRE POUR AEROSOL
et pour usage parentéral
Etat : commercialisé
Laboratoire : BELLONProduit(s) : PENTACARINAT
Evénements :
- octroi d’AMM 22/12/1988
- publication JO de l’AMM 14/3/1989
- mise sur le marché 29/5/1990
- rectificatif d’AMM 5/5/1998
Présentation et Conditionnement
Conditionnement 1
Numéro AMM : 332289-1
1
flacon(s)
verreEvénements :
- inscription liste sub. vénéneuses 22/12/1989
- agrément collectivités 27/5/1990
- inscription SS 27/5/1990
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : commercialisé
Matériel de dosage : unidose
Conservation (dans son conditionnement) : 60
mois
Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 24
heure(s)
Régime : liste IRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 166.07 F
Prix public TTC : 196.50 F
TVA : 2.10 %Conditionnement 2
Numéro AMM : 331464-4
5
flacon(s)
verreEvénements :
- inscription liste sub. vénéneuses 22/12/1989
- agrément collectivités 27/5/1990
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Matériel de dosage : unidose
Conservation (dans son conditionnement) : 60
mois
Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 24
heure(s)
Régime : liste I
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE- PENTAMIDINE ISETHIONATE 300 mg
Soit 171 mg de pentamidine base
Propriétés Thérapeutiques
- LEISHMANICIDE-TRYPANOCIDE (AUTRE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : P01C-X01.
Dérivé organique de synthèse doué de propriétés trypanocides sur Trypanosoma gambiense et rhodesiense. Il est également actif sur les leishmanies et sur le Pneupocystis carinii.
Le mode d’action de la pentamidine n’est pas complètement élucidé. Son action trypanocide semble s’effectuer soit par inhibition de la synthèse de l’ADN par blocage de la thymidine-synthétase, soit par fixation sur l’ARN de transfert.
Indications Thérapeutiques
- ***
Ð En aérosol :
– Prévention des infections à Pneumocystis carinii chez l’immunodéprimé, notamment chez les patients infectés par le VIH et à risque de pneumocystose, en cas d’intolérance ou de contre-indication au sulfaméthoxazole-triméthoprime. D’éventuelles localisations extra-respiratopires de cette infection ne sont pas prévenues par les aérosols
L’appareil de nébulisation de référence est le Respigard II. Tout autre appareil ayant les mêmes caractéristiques (cf Posologie et Mode d’administration) peut être utilisé à condition que la granulométrie ait été validée avec une solution de pentamidine.
Ð Par voie parentérale IM ou IV :
– Traitement des pneumopathies à Pneumocystis carinii en cas d’intolérance ou de contre-indications au sulfaméthoxazole-triméthoprime.
– Leischmanioses viscérales et/ou cutanées
– Maladie du sommeil (traitement à la phase lymphaticosanguine). - PNEUMONIE A PNEUMOCYSTIS CARINII(PREVENTION)
- PNEUMONIE A PNEUMOCYSTIS CARINII
- LEISHMANIOSE
- LEISHMANIOSE VISCERALE
- TRYPANOSOMIASE AFRICAINE
Effets secondaires
- PNEUMOTHORAX (EXCEPTIONNEL)
Condition(s) Exclusive(s) :
AEROSOLL’imputabilité de la pentamidine ne peut pas être écartée.
- TROUBLE RESPIRATOIRE (RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
AEROSOLRéactions locales au niveau de l’appareil respiratoire supérieur ; il s’agit essentiellement de toux et essoufflement, respiration asthmatiforme et parfois bronchospasme.
- RASH
Condition(s) Exclusive(s) :
AEROSOL - FIEVRE
Condition(s) Exclusive(s) :
AEROSOL - ANOREXIE
Condition(s) Exclusive(s) :
AEROSOL - GOUT METALLIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
AEROSOL - ASTHENIE
Condition(s) Exclusive(s) :
AEROSOL - SENSATION DE VERTIGE
Condition(s) Exclusive(s) :
AEROSOL - DOULEUR AU POINT D’INJECTION
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE PARENTERALELes injections sont parfois douloureuses, elles peuvent s’accompagner de pâleur, hypotension, lipothymies et états nauséeux.
- PALEUR
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE PARENTERALELes injections sont parfois douloureuses, elles peuvent s’accompagner de pâleur, hypotension, lipothymies et états nauséeux.
- HYPOTENSION ARTERIELLE
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE PARENTERALELes injections sont parfois douloureuses, elles peuvent s’accompagner de pâleur, hypotension, lipothymies et états nauséeux.
- LIPOTHYMIE
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE PARENTERALELes injections sont parfois douloureuses, elles peuvent s’accompagner de pâleur, hypotension, lipothymies et états nauséeux.
- NAUSEE
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE PARENTERALELes injections sont parfois douloureuses, elles peuvent s’accompagner de pâleur, hypotension, lipothymies et états nauséeux.
- TROUBLE RENAL
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE PARENTERALEAltération de la fonction rénale se manifestant par :
– augmentation de l’urée sanguine et de la créatininémie,
– diminution de la clairance à la créatinine,
– augmentation de la kaliémie, hématurie, protéinurie. - UREE SANGUINE(AUGMENTATION)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE PARENTERALEAltération de la fonction rénale.
- CREATININEMIE(AUGMENTATION)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE PARENTERALEAltération de la fonction rénale.
- CLAIRANCE DE LA CREATININE(DIMINUTION)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE PARENTERALEAltération de la fonction rénale.
- KALIEMIE(AUGMENTATION)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE PARENTERALEAltération de la fonction rénale.
- HEMATURIE
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE PARENTERALEAltération de la fonction rénale.
- PROTEINURIE
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE PARENTERALEAltération de la fonction rénale.
- GLYCEMIE(DIMINUTION)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE PARENTERALETroubles du métabolisme glucidique : parfois hypoglycémie immédiate suivie d’hyperglycémie secondaire.
- GLYCEMIE(AUGMENTATION)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE PARENTERALETroubles du métabolisme glucidique : parfois hypoglycémie immédiate suivie d’hyperglycémie secondaire.
- PANCREATITE AIGUE
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE PARENTERALEDes cas de pancréatite aiguë ont été rapportés.
- TROUBLE HEMATOLOGIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE PARENTERALE - LEUCOPENIE
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE PARENTERALE - ANEMIE
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE PARENTERALE - THROMBOPENIE
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE PARENTERALE - TROUBLE HEPATIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE PARENTERALE - TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE PARENTERALE - QT(ALLONGEMENT)
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE PARENTERALEAllongement de l’espace QT de l’ECG.
- TORSADE DE POINTES
Condition(s) Exclusive(s) :
VOIE PARENTERALE
Précautions d’emploi
- INSUFFISANCE HEPATIQUE
Après administration parentale, ces troubles peuvent être exacerbés. - MODIFICATIONS TENSIONNELLES
Après administration parentale, ces troubles peuvent être exacerbés. - TROUBLES METABOLIQUES
Des troubles du métabolisme glucidique peuvent être exacerbés après administration parentérale. - TROUBLES HEMATOLOGIQUES
Des troubles hématologiques préexistants peuvent être exacerbés après administration parentérale. - INSUFFISANCE RENALE
Il est conseillé de réduire de 30 à 50% les doses unitaires. - GROSSESSE
En raison de résultats des études chez l’animal suggérant une foeto-toxicité, le traitement est déconseillé, sauf si son utilisation s’avère indispensable. - ALLAITEMENT
Surdosage
Traitement
A ce jour, aucun cas de surdosage n’a été rapporté avec Pentacarinat.
En cas de surdosage accidentel par voie IV ou IM ou de perfusion trop rapide, il paraît raisonnable de crainde une majoration des effets indésirables, en particulier : hypotension,
hypoglycémie, altération de la fonction rénale.
Le traitement doit être symptomatique (il n’existe aucun antidote).
Voies d’administration
– 1 – RESPIRATOIRE
– 2 – INTRAMUSCULAIRE
– 3 – INTRAVEINEUSE
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
– En aérosol :
prophylaxie de la pneumopathie à Pneumocystis carinii : trois cents milligrammes une fois par mois.
– Voie parentérale intraveineuse ou intramusculaire :
. pneumopathies à Pneumocystis carinii : quatre milligrammes par
kilogramme de poids, de préférence en perfusion lente (supérieure à une heure) tous les jours pendant quatorze jours.
. leichmanioses viscérales : trois à quatre milligrammes par kilogramme un jour sur deux avec un maximum de dix injections.
.
leichmanioses cutanées diffuses est-africaine et cutanéo-muqueuses sud-américaines (en particulier à L.brasiliensis et guyanensis) : trois à quatre milligrammes par kilogramme de poids ; trois ou quatre injections un jour sur deux suffisent
habituellement.
. maladie du sommeil à la phase lymphaticosanguine : quatre milligrammes par kilogramme un jour sur deux avec un maximum de sept à dix injections.
.
.
Posologie Particulière :
Réduire les doses unitaires de trente à cinquante pour cent
lors d’insuffisance rénale.
.
.
Mode d’Emploi :
1 – Aérosol :
Les études de ce mode d’administration ont été effectuées et validées avec le Respirgard II (appareil pneumatique à usage unique, ne devant pas être réremployé), appareil ayant servi de
référence. Ses caractéristiques sont les suivantes :
– embout buccal d’inhalation et filtre expiratoire.
– diamètre massique moyen de un virgule quatre micromètre et une déviation géométrique standard de un virgule neuf micromètre à l’embout buccal.
–
un recyclage des grosses particules dans le réservoir du nébulisateur.
– nécessité d’introduire six millilitres d’eau pour préparations injectables dans le flacon et agiter jusqu’à l’obtention d’une solution limpide.
Tout autre nébulisateur produisant
des particules de diamètre massique médian compris entre un et deux microns au niveau de l’embout buccal peut être utilisé, à condition que ses différentes caractéristiques soient validées avec une solution d’iséthionate de pentamidine. En cas d’emploi
d’un appareil réutilisable, il convient de procéder à la stérilisation ou au changement du réservoir et du circuit. Quel que soit l’appareil utilisé :
. la totalité du produit doit être aérosolisée et inhalée par l’intermédiaire d’une pièce buccale. La
nébulisation est arrêtée lorsqu’il n’y a plus d’aérosol émis, soit habituellement après quinze à trente minutes.
. l’expiration doit toujours s’effectuer à travers le circuit expiratoire qui comprend un filtre. En cas de suspension de la séance, il
convient d’interrompre le fonctionnement de l’appareil.
. les caractéristiques de fonctionnement de l’appareillage (débit de gaz pour nébuliseurs pneumatiques, fréquence de vibration du quartz pour les nébuliseurs ultrasoniques) doivent être
respectées.
2 – Voie parentérale : les injections doivent être faites chez le malade couché et à jeun.
Avant l’emploi dissoudre la poudre dans dix millilitres d’eau pour préparations injectables.
Pour la voie intramusculaire : administrer la dose en une
seule injection .
Pour la voie intraveineuse : diluer le produit reconstitué dans cinquante à deux cent cinquante millilitres de solution injectable de glucose à cinq pour cent.
Administrer en perfusion lente d’une heure.
– conservation:
ne pas
conserver la solution reconstituée au-delà de vingt quatre heures.
.
.
Incompatibilité Physico-Chimique :
L’iséthionate de pentamidine précipite en présence de chlorure de sodium normal (zéro virgule neuf pour cent (0.9) ) .