BASDENE 25 mg comprimés
BASDENE 25 mg comprimés
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/2/2001
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : COMPRIMES
Etat : commercialisé
Laboratoire : DOMS RECORDATIProduit(s) : BASDENE
Evénements :
- mise sur le marché 15/2/1950
- octroi d’AMM 15/2/1956
- validation de l’AMM 23/1/1997
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 300996-4
2
plaquette(s) thermoformée(s)
25
unité(s)
PVC/alu
roseEvénements :
- agrément collectivités 30/7/1956
- inscription SS 30/7/1956
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 60
mois
Régime : aucune listeRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 16.98 F
Prix public TTC : 26.80 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- BENZYLTHIOURACILE 25 mg
- AMIDON DE BLE excipient
- LACTOSE MONOHYDRATE excipient
- TALC excipient
- STEARATE DE MAGNESIUM excipient
- ERYTHROSINE colorant (excipient)
- ANTITHYROIDIEN (THIOURACILE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : H03B-A10.
Antithyroïdien de synthèse, actif par voie orale, le benzylthiouracile bloque l’hormonogénèse thyroïdienne en inhibant surtout l’organification de l’iode. Il provoque une hypersécrétion de la TSH.
* Propriétés pharmacocinétiques :
La résorption se fait par voie digestive et débute 20 à 30 minutes après l’absorption per os.
La demi-vie est d’environ 2 heures.
L’élimination est rénale.
- ***
Hyperthyroïdies. - HYPERTHYROIDIE
- HYPOTHYROIDIE
Condition(s) Exclusive(s) :
SURDOSAGEToute augmentation du volume du goître doit en premier lieu faire évoquer une hypothyroïdie par surdosage.
- LEUCOPENIE
Pouvant être annoncée par de la fièvre, une angine, une infection, voire une agranulocytose ou une aplasie médullaire de survenue habituellement brutale, nécessitant l’arrêt du traitement et la réalisation d’une numération-formule sanguine en urgence. - AGRANULOCYTOSE
Nécessite l’arrêt du traitement. - APLASIE MEDULLAIRE
De survenue habituellement brutale, nécessitant l’arrêt du traitement. - PRURIT
Manifestation allergique, nécessitant l’arrêt du traitement. - ERUPTION CUTANEE
Manifestation allergique, nécessitant l’arrêt du traitement. - URTICAIRE
Manifestation allergique, nécessitant l’arrêt du traitement. - FIEVRE
Nécessite l’arrêt du traitement. - ERYTHEME
Nécessite l’arrêt du traitement. - DOULEUR ARTICULAIRE
Nécessite l’arrêt du traitement. - DOULEUR MUSCULAIRE
Nécessite l’arrêt du traitement. - COURBATURE
Nécessite l’arrêt du traitement.
- MISE EN GARDE
Tout patient prenant ce médicament doit savoir que l’apparition de fièvre, d’angine ou d’une autre infection impose la numération immédiate de l’hémogramme. - SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
Ne pas administrer sans confirmation biologique de l’hyperthyroïdie. Sous traitement, prévoir une surveillance biologique du bilan thyroïdien.
Surveillance de la formule sanguine avant le début du traitement, et de façon hebdomadaire (risque d’agranulocytose, fréquence de l’ordre de 0.7%) pendant les 6 premières semaines de traitement. - ALLAITEMENT
L’allaitement est à éviter, en raison du passage du médicament dans le lait maternel. La poursuite de l’allaitement est à discuter en fonction de chaque cas.
- CANCER DE LA THYROIDE
TSH dépendant. - AFFECTIONS HEMATOLOGIQUES GRAVES
Pré-existantes.
Signes de l’intoxication :
Traitement
Passage en hypothyroïdie avec élévation de la TSH et augmentation du volume du goître.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Le traitement sera initié par une dose d’attaque pendant un à deux mois environ en surveillant cliniquement le patient. Les doses seront baissées progressivement, pour atteindre en trois ou quatre mois une dose d’entretien qui sera
poursuivie en général dix huit mois.
L’adaptation du traitement est indispensable car :
. pour une posologie insuffisante : les signes d’hyperthyroïdie réapparaissent ou s’aggravent;
. pour une posologie excessive : une hypothyroïdie s’installe,
caractérisée par l’élévation de la TSH, une augmentation du volume du goître.
– Traitement d’attaque : cent cinquante à deux cents milligrammes (six à huit comprimés) par jour pendant quelques semaines.
– Traitement d’entretien : dès amélioration
clinique et normalisation des épreuves fonctionnelles : cent milligrammes (quatre comprimés) par jour pendant plusieurs mois.
L’administration se fait en trois prises régulièrement espacées dans la journée, administrées de préférence au moment des
repas.
Un autre schéma thérapeutique consiste :
. dans une première phase : administration de l’antithyroïdien à la posologie du traitement d’attaque mentionné ci-dessus, jusqu’à obrtention d’une hypothyroïdie biologique (obtenue après environ six
semaines environ),
. dans une seconde phase : poursuite de l’antithyroïdie à la même posologie mais en associant de la lévothyroxine pour obtenir l’euthyroïdie puis diminution progressive de l’antithyroïdien vers le douzième mois en poursuivant la
lévothyroxine, les deux produits étant arrêtés après six à huit mois.
.
.
Grossesse :
La thyroïde fotale est mise en place très tôt mais ne commence à fixer l’iode qu’au cours de la douzième semaine post-conceptionnelle. Malgré un faible risque de
retentissement sur la fonction thyroïdienne foetale, le traitement est maintenu si nécessaire, moyennant une adaptation des posologies maternelles : poursuivre le traitement à une dose aussi faible que possible, pour obtenir l’euthyroïdie maternelle et
éviter l’hypothyroïdie foetale liée à un passage du benzyl thiouracile dans le placenta.
En effet, une supplémentation maternelle en L-thyroxine s’avérerait inefficace pour le foetus, puisque l’hormone passe très peu le placenta.
Par ailleurs, un bilan
thyroïdien néonatal est indispensable dans ce contexte.