L-THYROXINE ROCHE 0,2 mg/1 ml solution Injectable (Hôp)

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L-THYROXINE ROCHE 0,2 mg/1 ml solution Injectable (Hôp)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 1/3/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    nom ancien – THYROXINE ROCHE INJECTABLE


    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : PRODUITS ROCHE

    Produit(s) : L-THYROXINE ROCHE

    Evénements :

    1. mise sur le marché 1/1/1927
    2. octroi d’AMM 9/12/1974
    3. publication JO de l’AMM 21/4/1976
    4. validation de l’AMM 8/2/1982

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 325389-4

    6
    ampoule(s)
    1
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 16/11/1983


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste II

    Prix public TTC : 11.56 F

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 1
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. HORMONE THYROIDIENNE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : H03A-A01.
      La L – Thyroxine augmente la consommation tissulaire d’oxygène, le métabolisme de base, le rythme cardiaque.
      Elle joue un rôle capital chez le jeune enfant dans le développement staturo – pondéral et la maturation cérébrale.

    1. ***
      – Hypothyroïdies :
      1 / Toutes les hypothyroïdies d’origine haute ou basse, qu’elles soient complètes ou incomplètes.
      2 / Toutes les circonstances, associées ou non à une hypothyroïdie, où l’on désire freiner la TSH.
      3 / Coma myxoedémateux.
      4 / Hypothyroïdiens ne pouvant déglutir.
    2. HYPOTHYROIDIE

    1. CARDIOPATHIE(AGGRAVATION)
      Aggravation de toute cardiopathie : angor, infarctus du myocarde, troubles du rythme…
    2. TACHYCARDIE
      Signe d’hyperthyroïdie : interrompre quelques jours le traitement qui sera repris à doses plus faibles.
    3. INSOMNIE
      Signe d’hyperthyroïdie : interrompre quelques jours le traitement qui sera repris à doses plus faibles.
    4. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
      Signe d’hyperthyroïdie : interrompre quelques jours le traitement qui sera repris à doses plus faibles.
    5. CEPHALEE
      Signe d’hyperthyroïdie : interrompre quelques jours le traitement qui sera repris à doses plus faibles.
    6. FIEVRE
      Signe d’hyperthyroïdie : interrompre quelques jours le traitement qui sera repris à doses plus faibles.
    7. HYPERSUDATION
      Signe d’hyperthyroïdie : interrompre quelques jours le traitement qui sera repris à doses plus faibles.
    8. POIDS(DIMINUTION)
      Rapide.
      Signe d’hyperthyroïdie : interrompre quelques jours le traitement qui sera repris à doses plus faibles.
    9. DIARRHEE
      Signe d’hyperthyroïdie : interrompre quelques jours le traitement qui sera repris à doses plus faibles.
    10. CALCIURIE(AUGMENTATION)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ENFANT

    1. MISE EN GARDE
      – Obésité :

      L’obésité sans hypothyroïdie n’est pas une indication des hormones thyroïdiennes utilisées seules ou en association. De faibles doses sont sans action et des doses plus importantes sont dangereuses, surtout en association avec des substances de type amphétaminique ( anorexigènes ).

      – Activité et signes d’intolérance :

      L’activité et les éventuels signes d’intolérance n’apparaissent qu’après un temps de latence de l’ordre de 15 jours à 1 mois.
    2. HYPERTENSION ARTERIELLE
      Prudence.
    3. INSUFFISANCE CORTICOSURRENALIENNE
      Prudence.
    4. ANOREXIE
      Avec dénutrition. Prudence.
    5. TUBERCULOSE
      Prudence.
    6. DIABETE
      L’utilisation de ce médicament peut modifier l’équilibre glycémique du diabétique et donc nécessiter une augmentation de la posologie des médicaments hypoglycémiants.
    7. ANTECEDENTS CARDIOVASCULAIRES
      En cas d’antécédents cardiovasculaires, il est nécessaire de pratiquer une surveillance électrocardiographique.
    8. TROUBLES CORONARIENS
      Chez les malades atteints de troubles coronariens, l’association du médicament avec une thérapeutique adéquate est conseillée et dans ce cas, la surveillance des malades doit être particulièrement attentive.
    9. TROUBLES DU RYTHME
      Chez les malades atteints de troubles du rythme, l’association du médicament avec une thérapeutique adéquate est conseillée et dans ce cas, la surveillance des malades doit être particulièrement attentive.

    1. HYPERTHYROIDIE (absolue)
    2. CARDIOPATHIE DECOMPENSEE (absolue)
    3. INSUFFISANCE CORONARIENNE (relative)
    4. TROUBLES DU RYTHME (relative)

    Traitement

    Il se manifeste chez l’adulte par une thyrotoxicose. En cas de crise thyrotoxique, réduire considérablement les doses ou suspendre le traitement pendant quelques jours, pour le reprendre ensuite avec des doses plus faibles.
    Chez l’enfant, outre la
    thyrotoxicose, un surdosage prolongé peut entrainer, une avance de la maturation osseuse.
    Traitement : sédatifs, bêtabloquants.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    – 2 – INTRAMUSCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Hypothyroïdies biologiquement majeures :
    Une hormonothérapie substitutive complète requiert en moyenne chez l’adulte cent à cent cinquante microgrammes en une seule prise le matin à jeun.
    Cette posologie sera établie
    progressivement et avec prudence : débuter par vingt cinq microgrammes par jour, puis augmenter la dose quotidienne de vingt cinq microgrammes par palier d’une semaine environ.
    Une fois la posologie établie en plateau depuis suffisamment longtemps,
    faire un nouveau contrôle biologique. Vérifier par le dosage de T3 et T4 qu’il n’y a pas de surdosage et contrôler que la TSH, dans les hypothyroïdies d’origine basse, est normalisée.
    – Hypothyroïdies partielles de l’adulte :
    La posologie sera établie
    selon les résultats des dosages hormonaux.
    – Coma myxoedémateux :
    La posologie est en moyenne de cent microgrammes par jour chez l’adulte, habituellement en intraveineuse directe. Certains préconisent une dose initiale de charge de cinq cents
    microgrammes le premier jour ; une perfusion intraveineuse lente, dans deux cent cinquant millilitres de sérum physiologique, est recommandée.
    .
    .
    Posologie particulière :
    – Grossesse : ne pas modifier les doses au cours de la grossesse.
    .
    .
    Mode
    d’Emploi :
    La voie injectable ( intramusculaire ou intraveineuse ) ne sera utilisée qu’en cas d’impossibilité d’administration per os.
    Les doses administrées varient suivant l’intensité de l’hypothyroïdie, l’âge du sujet et la tolérance
    individuelle.
    Avant le traitement, pour adapter la posologie, il est recommandé d’effectuer les dosages radio – immunologiques de T3,T4, TSH ou, à défaut, un dosage d’iodémie hormonale.
    L’hypothyroïdie étant dans la majorité des cas une maladie
    définitive, le traitement doit être poursuivi indéfiniment.


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