NEOPARYL FRAMYCETINE pdre et sol pr collyre en solution (arrêt de commercialisation)

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NEOPARYL FRAMYCETINE pdre et sol pr collyre en solution (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 21/4/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR COLLYRE EN SOLUTION

    Usage : adulte, enfant + de 12 ans

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : CIBA VISION OPHTHALMICS

    Produit(s) : NEOPARYL

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 12/9/1963
    2. mise sur le marché 2/3/1964
    3. publication JO de l’AMM 4/9/1964
    4. validation de l’AMM 10/12/1997
    5. arrêt de commercialisation 6/4/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 307131-9

    1
    ampoule(s) de solvant
    5
    ml
    PE

    1
    flacon(s) de poudre
    verre brun

    Evénements :

    1. inscription SS 29/1/1964
    2. inscription liste sub. vénéneuses 31/1/1964
    3. agrément collectivités 27/4/1969


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Matériel complémentaire : 1 embout compte-gouttes

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Conservation (préparée, reconstituée ou déconditionnée) : 15
    jour(s)

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. PRODUIT OPHTALMOLOGIQUE ANTIBIOTIQUE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : S01A-A20.
      Antibiotique de la famille des aminosides, vasoconstricteur à usage ophtalmique.
      Spectre d’activité antibactérienne :
      – Espèces sensibles : Staphylococcus sp, Streptococcus sp, Corynebacterium sp, Enterococcus sp, Entérobactéries, Haemophilus sp, Neisseria sp, Moraxella sp, Bacillus cereus.
      – Espèces résistantes : Pseudomonas aeruginosa, Bactéries anaérobies à Gram positif et à Gram négatif.

    1. ***
      Traitement d’appoint anti-infectieux des troubles de la cicatrisation cornéenne (ulcère d’origine traumatique, brûlure de la cornée).
    2. ULCERE DE CORNEE

    1. GLAUCOME AIGU(CRISE DE)
      Par fermeture de l’angle.
    2. IRRITATION LOCALE
      Transitoire.
    3. BLEPHARITE
      Réaction allergique.
    4. CONJONCTIVITE
      Réaction allergique.
    5. MYDRIASE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INSTILLATIONS REPETEES
    6. KERATITE PONCTUEE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INSTILLATIONS REPETEES

      Superficielle.

    7. EFFETS SYSTEMIQUES (EXCEPTIONNEL)
      De la phényléphrine : élévation de la pression artérielle, tremblements, pâleur, céphalées, troubles du rythme cardiaque.
    8. RECRUDESCENCE DES SYMPTOMES
      Condition(s) Exclusive(s) :
      INSTILLATIONS REPETEES

      En cas de non-respect des doses préconisées (instillations répétées), une vasodilatation paradoxale peut survenir (effet rebond).

    1. CONDITIONS D’UTILISATION DU PRODUIT
      Ne pas injecter, ne pas avaler.

      Le collyre ne doit pas être administré en injection péri- ou intraoculaire.
    2. TRAITEMENT ASSOCIE
      En cas de traitement concomitant par un autre collyre, espacer de 15 minutes les instillations.
    3. TRAITEMENT PROLONGE
      L’indication ne justifie pas un traitement prolongé au-delà de 3 jours : en cas de persistance des symptômes au-delà de 3 jours ou d’aggravation des symptômes, la conduite thérapeutique doit être réévaluée.
    4. PORT DE LENTILLES DE CONTACT SOUPLES
      En cas d’aggravation des symptômes, la conduite à tenir doit être réévaluée.

      Le port de lentilles souples (type hydrophile) doit être évité durant le traitement en raison du risque d’adsorption du conservateur (borate de phénylmercure). Par ailleurs, en cas d’infection de l’oeil, le port de lentille de contact est déconseillé pendant toute la durée du traitement.
    5. HYPERTENSION ARTERIELLE
      Du fait de l’activité sympathomimétique alpha de la phényléphrine, la prudence s’impose en cas d’hypertension artérielle;
    6. AFFECTIONS CARDIAQUES GRAVES
      Du fait de l’activité sympathomimétique alpha de la phényléphrine, la prudence s’impose en cas d’affections cardiaques.
    7. HYPERTHYROIDIE
      Du fait de l’activité sympathomimétique alpha de la phényléphrine, la prudence s’impose en cas d’hyperthyroïdie.
    8. HYPERSENSIBILITE
      Arrêt du traitement.
    9. SPORTIFS
      L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    10. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      En cas de gêne oculaire importante liée à un trouble de la cicatrisation cornéenne de l’oeil, il est recommandé d’attendre la fin des symptômes pour conduire un véhicule ou utiliser une machine. Par ailleurs, en cas de non-respect des doses préconisées, une mydriase peut apparaître, rendant dangereuse la conduite de véhicules ou l’utilisation de machines.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
      Notamment à la framycétine (antibiotique de la famille des aminosides).
    2. ANGLE IRIDOCORNEEN ETROIT
      Risque de glaucome par fermeture de l’angle.
    3. GROSSESSE (relative)
      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence une atteinte de l’appareil cochléo-vestibulaire et de la fonction rénale sur plusieurs espèces.
      En clinique, quelques cas d’atteinte cochléo-vestibulaire ont été décrits avec certains aminosides.
      En conséquence, l’utilisation de ce médicament est déconseillée pendant la grossesse. Cet élément ne constitue pas l’argument systématique pour conseiller une interruption de grossesse, mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée (oreilles, reins).
    4. ALLAITEMENT (relative)
      Le passage des aminosides dans le lait maternel est mal connu mais probablement faible.
      L’absorption de ces substances par le tractus digestif du nouveau-né est considéré comme négligeable. Leur présence dans l’intestin du nouveau-né peut provoquer une destruction de la flore digestive et entraîner la survenue de candidoses ou de diarrhées. De plus, l’otonéphrotoxicité des aminosides constitue un risque potentiel supplémentaire.
      En conséquence, l’utilisation de ce médicament pendant l’allaitement est déconseillée.
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      Associations déconseillées :
      – Bromocriptine : risque de vasoconstriction et/ou de poussées hypertensives.
      – Guanéthidines et apparentés : majoration de l’effet hypertenseur de la phényléphrine, mydriase plus importante et prolongée (hyperactivité liée à l’inhibition du tonus sympathique par la guanéthidine).
      Si elle ne peut être évitée, utiliser sous surveillance étroite.
      – IMAO non sélectifs : crises hypertensives (inhibition du métabolisme des amines pressives). Du fait de la longue action des IMAO, une interaction est encore possible 15 jours après l’arrêt de l’IMAO.

    Voies d’administration

    – 1 – OCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de douze ans.
    En instillation oculaire.
    Une à deux gouttes de collyre, trois à quatre fois par jour.
    Instiller une goutte de collyre dans le cul-de-sac conjonctival inférieur de l’oeil (ou des
    yeux) malade(s) en regardant vers le haut et en tirant légèrement la paupière inférieure vers le bas.
    Ne pas toucher l’oeil ou les paupières avec l’embout du flacon.
    Reboucher le flacon, après utilisation.


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