ALLERGEFON 2 mg comprimés
ALLERGEFON 2 mg comprimés
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 2/2/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
code expérimentation – RC 106
nom ancien – VEFON
Forme : COMPRIMES
Etat : commercialisé
Laboratoire : LAFONProduit(s) : ALLERGEFON
Evénements :
- mise sur le marché 1/9/1962
- octroi d’AMM 15/5/1973
- publication JO de l’AMM 22/3/1974
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 300277-8
1
plaquette(s) thermoformée(s)
40
unité(s)
PVC/alu
blancEvénements :
- inscription SS 14/5/1962
- agrément collectivités 4/4/1963
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
Régime : aucune listeRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 7.78 F
Prix public TTC : 13.70 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- LACTOSE MONOHYDRATE excipient
- POVIDONE K90 excipient
- CROSCARMELLOSE SODIQUE excipient
- STEARATE DE MAGNESIUM excipient
- ANTIHISTAMINIQUE VOIE GENERALE (AMINOETHANOL) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : R06A-A08.
De type H1, à stucture éthanolamine, qui se caractérise par:
– un effet sédatif marqué aux doses usuelles, d’origine histaminergique et adrénolytique centrale,
– un effet anticholinergique à l’origine d’effets indésirables périphériques,
– un effet adrénolytique périphérique, pouvant retentir au plan hémodynamique (risque d’hypotension orthostatique).
Les antihistaminiques ont en commun la propriété de s’opposer, par antagonisme compétitif plus ou moins réversible, aux effets de l’histamine notamment sur la peau, les vaisseaux et les muqueuses conjonctivales, nasales, bronchiques et intestinales.
* Propriétés pharmacocinétiques :
Les données de pharmacocinétique avec la carboxamine font défaut.
Pour l’ensemble des antihistaminiques, des éléments d’ordre général peuvent être apportés.
– La biodisponibilité est généralement moyenne.
– Le cas échéant, le métabolisme peut être intense, avec formation de nombreux métabolites, ce qui explique le très faible pourcentage de produit retrouvé dans les urines.
– La demi – vie est variable mais souvent prolongée, autorisant une seule prise quotidienne.
– La liposolubilité de ces molécules est à l’origine de la valeur élevée du volume de distribution.
Variation physiopathologique : risque d’accumulation des antihistaminiques chez les insuffisants rénaux ou hépatiques.
-
Traitement symptomatique des manifestations allergiques :
– rhinite (saisonnière ou perannuelle)
– conjonctivite
– urticaire. - RHINITE
- CONJONCTIVITE
- URTICAIRE
- SOMNOLENCE
plus marquée en début de traitement. - SEDATION
plus marquée en début de traitement. - SECHERESSE DE LA BOUCHE
- TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
- CONSTIPATION
- RETENTION D’URINE
- MYDRIASE
- PALPITATION
- ARRET DE LA LACTATION
- HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
- TROUBLE DE L’EQUILIBRE
fréquent chez le sujet âgé. - VERTIGE
fréquent chez le sujet âgé. - TROUBLE DE LA MEMOIRE
fréquent chez le sujet âgé. - TROUBLE DE LA CONCENTRATION
fréquent chez le sujet âgé. - ATAXIE
- TREMBLEMENT
- CONFUSION MENTALE
- HALLUCINATION
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (RARE)
notamment chez le nourrisson. - NERVOSITE (RARE)
notamment chez le nourrisson. - INSOMNIE (RARE)
notamment chez le nourrisson. - SYNDROME DE SEVRAGE (RARE)
à la naissance. - ERYTHEME
- ECZEMA
- PURPURA
- OEDEME
plus rarement oedème de Quincke. - URTICAIRE
éventuellement géante. - CHOC ANAPHYLACTIQUE
- LEUCOPENIE
- NEUTROPENIE
- ANEMIE HEMOLYTIQUE
- MISE EN GARDE
En cas de persistance ou d(c)aggravation des symptômes (détresse respiratoire, oedème, lésions cutanées…) ou de signes associés d(c)affection virale, la conduite à tenir devra être réévaluée. - UTILISATEUR DE MACHINE
Risque de somnolence surtout au début de traitement. Ce phénomène est accentué par la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l(c)alcool.
Il est préférable de commencer le traitement le soir. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
Risque de somnolence surtout au début de traitement. Ce phénomène est accentué par la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l(c)alcool.
Il est préférable de commencer le traitement le soir. - BOISSONS ALCOOLISEES
ou médicaments contenant de l(c)alcool: fortement déconseillés pendant le traitement. - GROSSESSE
Aspect malformatif (premier trimestre) : chez l’animal les études expérimentales n(c)ont pas mis en évidence d(c)effet tératogène.
Dans l(c)espèce humaine, le risque malformatif des antihistaminiques H1 est inégalement évalué.
Aspect foetotoxique (deux troisième trimestres):
chez les nouveaux-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies d(c)un antihistaminique anticholinergique ont été rarement décrits:
– des signes digestifs liés aux proprités atropiniques des phénothiazines (distens abdominale..)
– des syndromes extrapyramidaux.
En conséquence le risque tératogène, s(c)il existe, semble faible. Il est nécessaire de réévaluer soigneusement l(c)indication pendant la grossesse, et, si possible, d(c)essayer de limiter la durée de prescription.
Si l(c)administration de ce médicament a eu lieu en fin de grossesse, il semble justifié d(c)observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né. - SUJET AGE
utiliser avec prudence en cas:
– de plus grande sensibilité à l(c)hypotension orthostatique, aux vertiges et à la sédation,
– de constipation chronique (risque d(c)iléus paralytique),
– d(c)une éventuelle hypertrophie prostatique. - INSUFFISANCE HEPATIQUE
utiliser avec prudence en raison du risque d(c)accumulation. - INSUFFISANCE RENALE SEVERE
utiliser avec prudence en raison du risque d(c)accumulation.
- GLAUCOME A ANGLE FERME
- RISQUE DE RETENTION URINAIRE
Liés à des troubles urétroprostatiques. - HYPERSENSIBILITE AUX ANTIHISTAMINIQUES
- ENFANT DE MOINS DE 6 ANS
en raison du risque de fausse route dû à la forme comprimé. - ALLAITEMENT (relative)
En l’absence de données sur le passage dans le lait maternel, la prise de ce médicament est déconseillée pendant l’allaitement.
Signes de l’intoxication :
Traitement
Symptômes:
– convulsions (surtout chez le nourrisson et l’enfant).
– troubles de la conscience, coma.
.
Traitement symptomatique en milieu spécialisé.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
– Chez l’adulte : 3 à 6 comprimés par jour à répartir dans la journée,
– Chez l’enfant de plus de 6 ans : 2 à 3 comprimés par jour, à répartir dans la journée.Mode d’Emploi:
Il convient de privilégier les prises vespérales en
raison de l’effet sédatif de la carbinoxamine.