PNEUMOPAN sirop

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PNEUMOPAN sirop

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 12/12/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – MAS 06/66
    nom ancien – CODOPECTYL SIROP


    Forme : SIROP

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SMITHKLINE BEECHAM PHARMACIE SANTE

    Produit(s) : PNEUMOPAN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 6/12/1968
    2. mise sur le marché 1/1/1969
    3. validation de l’AMM 18/11/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 311742-9

    1
    flacon(s)
    150
    ml
    verre brun

    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    grand public

    Prix Pharmacien HT : 20.89 F

    Prix public TTC : 34.70 F

    TVA : 5.50 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Par poids : 100
    g

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTITUSSIF (OPIACE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : R05D-A04.
      Codéine : alcaloïde de l’opium ; antitussif d’action centrale, ayant un effet dépresseur sur les centres respiratoires.
      Chlorphénamine : antihistaminique H1, à structure propylamine (alkylamine substituée), qui se caractérise par :
      – un effet sédatif marqué aux doses usuelles, d’origine histaminergique et adrénolytique centrale,
      – un effet anticholinergique, à l’origine d’effets indésirables périphériques,
      – un effet adrénolytique périphérique, pouvant retentir au plan hémodynamique (risque d’hypotension orthostatique).
      Les antihistaminiques ont en commun la propriété de s’opposer, par antagonisme compétitif plus ou moins réversible, aux effets de l’histamine, notamment sur la peau, les bronches, l’intestin, et les vaisseaux.
      Ils possèdent, pour la plupart, une activité antitussive, qui est modeste par elle-même, mais qui potentialise les effets des antitussifs centraux morphiniques ainsi que ceux d’autres bronchodilatateurs comme les amines sympathomimétiques auxquelles ils sont souvent associés.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      1 – Codéine :
      – Absorption :
      Le temps d’obtention du pic de concentration plasmatique est de l’ordre de 1 heure.
      – Métabolisme :
      Essentiellement hépatique, qui met en jeu des réactions d’O-déméthylation, de N-déméthylation et de glycuroconjugaison.
      La codéine est faiblement liée aux protéines plasmatiques, 25% environ, elle traverse le placenta et diffuse dans le lait maternel.
      – Elimination :
      La codéine est excrétée par voie rénale, essentiellement sous forme de métabolites glycuroconjugués. Ceux-ci présentent une faible affinité pour les récepteurs opioïdes.
      Demi-vie plasmatique :
      De l’ordre de 3 heures (chez l’adulte).
      2 – Chlorphénamine :
      La biodisponibilité de la chlorphénamine est comprise entre 25 et 50%. Il existe un efet de premier passage hépatique important.
      – Distribution :
      Le temps pour atteindre la concentration plasmatique maximale est de 2 à 6 heures, mais l’effet est maximal 6 heures après la prise. La durée de l’effet varie de 4 à 8 heures.
      La liaison aux protéines plasmatiques est de 72%.
      – Le métabolisme est hépatique et conduit à un métabolite inactif par déméthylation.
      – L’élimination est rénale, avec une proportion comparable de produit éliminé sous forme inchangée ou métabolisée. La demi-vie d’élimination est comprise entre 14 et 25 heures.
      Variations physiopathologiques :
      . L’insuffisance hépatique ou rénale augmente la demi-vie de la chlorphénamine.
      . La chlorphénamine traverse le placenta et passe dans le lait maternel.

    1. ***
      Traitement symptomatique des toux non productives gênantes, en particulier à prédominance nocturne.
    2. TOUX SECHE

    1. CONSTIPATION
      Aux doses thérapeutiques les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et modérés.
    2. SOMNOLENCE
      Aux doses thérapeutiques les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et modérés.
      Peut être due à la présence dechlorphénamine, plus marquée en début de traitement.
    3. VERTIGE
      Aux doses thérapeutiques les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et modérés.
      Peut être dû à la présence de chlorphénamine.
    4. NAUSEE
      Aux doses thérapeutiques les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et modérés.
    5. VOMISSEMENT
      Aux doses thérapeutiques les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et modérés.
    6. BRONCHOSPASME (RARE)
      Aux doses thérapeutiques les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et modérés.
    7. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (RARE)
      Lié à la présence de codéine.
    8. DEPRESSION RESPIRATOIRE (RARE)
      Aux doses thérapeutiques les effets indésirables de la codéine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et modérés.
    9. SYNDROME DE SEVRAGE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      ARRET BRUTAL DU TRAITEMENT

      Lié à la présence de codéine. A des doses supra-thérapeutiques, il existe un risque de dépendance et de sevrage à l’arrêt brutal, qui peut être observée chez l’utilisateur et chez le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine.

    10. SEDATION
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Lié à la présence de la chlorphénamine.

    11. EFFET ATROPINIQUE
      Lié à la chlorphénamine :
      sécheresse des muqueuses, constipation, troubles de l’accommodation, mydriase, palpitations cardiaques, risque de rétention urinaire.
    12. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
      Lié à la présence de la chlorphénamine.
    13. TROUBLE DE L’EQUILIBRE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJETS AGES

      Lié à la présence de la chlorphénamine.

    14. TROUBLE DE LA MEMOIRE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJETS AGES

      Lié à la présence de la chlorphénamine.

    15. TROUBLE DE LA CONCENTRATION
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJETS AGES

      Lié à la présence de la chlorphénamine.

    16. ATAXIE
      Lié à la présence de la chlorphénamine.
    17. TREMBLEMENT
      Lié à la présence de la chlorphénamine.
    18. CONFUSION MENTALE
      Lié à la présence de la chlorphénamine.
    19. HALLUCINATION
      Lié à la présence de la chlorphénamine.
    20. LEUCOPENIE
      Lié à la présence de la chlorphénamine.
    21. NEUTROPENIE
      Lié à la présence de la chlorphénamine.
    22. THROMBOCYTOSE
      Lié à la présence de la chlorphénamine.
    23. ANEMIE HEMOLYTIQUE
      Lié à la présence de la chlorphénamine.
    24. REACTION DE SENSIBILISATION
      Lié à la présence de la chlorphénamine :
      Erythème, eczéma, prurit, purpura, urticaire éventuellement géante.
    25. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (RARE)
      Lié à la présence de la chlorphénamine.
    26. CHOC ANAPHYLACTIQUE
      Lié à la présence de la chlorphénamine.

    1. MISE EN GARDE
      Un traitement prolongé à fortes doses peut conduire à un état de dépendance.

      Les toux productives, qui sont un élément fondamental de la défense bronchopulmonaire, sont à respecter.

      Il est illogique d’associer un expectorant ou un mucolytique à un antitussif.

      Avant de prescrire un traitement antitussif, il convient de rechercher les causes de la toux qui requièrent un traitement spécifique.

      Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.

      Il convient d’être prudent chez le sujet âgé présentant une plus grande sensibilité aux dérivés morphiniques (analgésiques ou antitussifs).

      Attention ce médicament contient de l’alcoo :

      Le titre alcoolique du sirop est de 8.2% soit : 1 g d’alcool par cuillère à soupe.
    2. SPORTIFS
      L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que la codéine peut induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    3. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
      Prudence en cas d’hypertension intracrânienne, qui pourrait être majorée en raison de la présence de codéïne.
    4. SUJET AGE
      La chlorphénamine doit être utilisée avec prudence chez le sujet âgé présentant :

      – une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique, aux vertiges et à la sédation,

      – une constipation chronique (risque d’iléus paralytique),

      – une éventuelle hypertrophie prostatique.
    5. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE SEVERE
      La chlorphénamine doit être utilisée avec prudence en cas d’insuffisance hépatique sévère, en raison du risque d’accumulation.
    6. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      La chlorphénamine doit être utilisée avec prudence en cas d’insuffisance rénale sévère, en raison du risque d’accumulation.
    7. BOISSONS ALCOOLISEES
      La prise de boissons alcoolisées et d’autres médicaments contenant de l’alcool pendant le traitement est déconseillée.
    8. DIABETE
      En cas de diabète ou de régime hypoglucidique, tenir compte de la teneur en saccharose : 8 g par cuillère à soupe.
    9. GROSSESSE
      Aspect malformatif (premier trimestre) :

      – Chez l’animal :

      Les études n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène pour la chlorphénamine. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.

      Les études ont mis en évidence un effet tératogène de la codéine.

      – En clinique, les données épidémiologiques actuelles :

      – n’ont pas mis en évidence d’effet malformatif particulier de la codéine dans l’espèce humaine, sur des effectifs restreints de femmes,

      – semblent exclure un effet malformatif particulier de la chlorphénamine.

      Aspect foetotoxique (2ème et 3ème trimestres) :

      – En fin de grossesse, des posologies élevées de codéine sont susceptibles d’entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.

      De plus, il existe un risque de syndrome de sevrage chez le nouveau-né de mère toxicomane aux opiacés.

      – Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies d’antihistaminiques anticholinergiques, comme la chlorphénamine, ont été rarement décrits :

      . des signes digestifs liés aux propriétés atropiniques des phénothiazines (distension abdominale…),

      . des syndromes extrapyramidaux.

      Compte tenu de ces données :

      – Ce médicament, dans les conditions normales d’utilisation, ne sera prescrit que si nécessaire en se limitant, au 3ème trimestre, à un usage ponctuel.

      – Si l’administration de ce médicament a lieu en fin de grossesse, il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né.
    10. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les forts risques de somnolence attachés à l’emploi de ce médicament.

      Ce phénomène est accentué par la prise de boissons alcoolisées ou d’autres médicaments contenant de l’alcool.

    1. ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
    2. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    3. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
      En raison de la présence de codéine.
    4. TOUX DE L’ASTHMATIQUE
      En raison de la présence de codéine.
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      En raison de la présence de codéine :
      Association contre-indiquée avec les agonistes-antagonistes morphiniques (buprénorphine, nalbuphine, pentazocine) : diminution de l’efficacité de la codéine par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d’apparition d’un syndrome de sevrage.
    6. ALLAITEMENT
      La codéine passe dans le lait maternel.
      Quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ayant été décrits chez des nourrissons après ingestion par les mères de codéine à doses suprathérapeutiques, la prise de ce médicament pendant l’allaitement est contre-indiquée.
    7. GLAUCOME A ANGLE FERME
      En raison de la présence de chlorphénamine.
    8. TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
      En raison de la présence de chlorphénamine :
      Risque de rétention urinaire liée à des troubles urétroprostatiques.

    Traitement

    Symptômes :
    Lié à la codéine :
    * Chez l’adulte : dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, bradypnée), somnolence, rash, vomissements, convulsions, coma.
    * Chez l’enfant (seuil toxique : 2 mg/kg en prise unique) :
    – bradypnée, pauses
    respiratoires,
    – myosis,
    – convulsions,
    – flush et oedème du visage, éruption urticarienne, rétention d’urine, collapsus.
    – D’un surdosage en chlorphénamine :
    Convulsions, troubles de la conscience, coma.
    Traitement en milieu spécialisé :
    *
    symptomatique,
    * assistance respiratoire,
    * naloxone en cas d’intoxication massive en codéine.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Réservé à l’adulte.
    – En l’absence d’autre prise médicamenteuse apportant de la codéine ou tout autre antitussif central, la dose quotidienne de codéine associée à un antihistaminique à ne pas dépasser est de soixante mg chez
    l’adulte.
    * Adulte : une cuillère à soupe à renouveler au bout de six heures en cas de besoin, sans dépasser trois cuillères à soupe par jour.
    Le traitement symptomatique doit être court (quelques jours) et limité aux moments où survient la
    toux.
    .
    Posologies particulières :
    Sujet âgé ou en cas d’insuffisance hépatique :
    La posologie initiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée chez l’adulte, et pourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et
    des besoins.
    .
    Mode d’emploi :
    – Les prises devront être espacées de six heures au minimum.
    – Il convient de privilégier les prises vespérales en raison de l’effet sédatif de ce médicament.


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