RANGASIL 200 mg gélules (arrêt de commercialisation)
RANGASIL 200 mg gélules (arrêt de commercialisation)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 20/1/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Examens Perturbés
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : GELULES
Etat : arrêt de commercialisation
Laboratoire : NOVARTIS PHARMAProduit(s) : RANGASIL
Evénements :
- octroi d’AMM 23/1/1981
- publication JO de l’AMM 3/3/1981
- mise sur le marché 7/10/1985
- arrêt de commercialisation 15/5/1990
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 324289-6
1
plaquette(s) thermoformée(s)
60
unité(s)Evénements :
- agrément collectivités 28/1/1983
- arrêt de commercialisation 15/5/1990
- radiation SS 4/9/1991
- radiation collectivités 4/9/1991
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Conservation (dans son conditionnement) : 48
mois
CONSERVER DANS UN ENDROIT FRAIS
CONSERVER DANS UN ENDROIT SECRégime : liste I
Prix public TTC : 45 F
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- PIRPROFENE 200 mg
- CELLULOSE MICROCRISTALLINE excipient
- HUILE DE COTON HYDROGENEE excipient
- GELATINE excipient de la gélule
- OXYDE DE FER JAUNE colorant (gélule)
- OXYDE DE FER NOIR colorant (gélule)
- OXYDE DE TITANE excipient de la gélule
- ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN (DER. ARYLPROPIONIQUE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : M01A-E08.
Du groupe des propioniques de l’ensemble des dérivés de l’acide aryl-carboxylique.
Activités anti-inflammatoire, antalgique, antipyrétique ; activités inhibitrices sur la synthèse des prostaglandines, sur l’agrégation plaquettaire.
-
Elles procèdent de l’activité anti-inflammatoire du pirprofène, de l’importance des manifestations d’intolérance auxquelles le médicament donne lieu et de sa place dans l’éventail des produits anti-inflammatoires actuellement disponibles.
Elles sont limitées au :
– traitement symptomatique au long cours :
Des rhumatismes inflammatoires chroniques, notamment polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante ou syndromes apparentés, tels que le syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter, et le rhumatisme psoriasique ; de certaines arthroses douloureuses et invalidantes.
– traitement symptomatique de courte durée des poussées aiguës des :
rhumatismes abarticulaires (épaules douloureuses aiguës, tendinites…) ; arthroses ; radiculalgies.
- DOULEUR EPIGASTRIQUE
effet nécessitant rarement l’arrêt du traitement - NAUSEE
effet nécessitant rarement l’arrêt du traitement - VOMISSEMENT
effet nécessitant rarement l’arrêt du traitement - DIARRHEE
effet nécessitant rarement l’arrêt du traitement - CONSTIPATION
effet nécessitant rarement l’arrêt du traitement - HEMORRAGIE DIGESTIVE
- ULCERE GASTRODUODENAL
Avec risque de perforation. - HEPATITE
Des hépatites cytolytiques rares, survenant essentiellement en cas de traitement d’une durée supérieure à deux mois ont été observées.
Très exceptionnellement : hépatites fulminantes. - TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
Il a été noté, en particulier lors d’études contrôlées, la possibilité d’une augmentation asymptomatique des transaminases (ou aminotransférases) quelque fois accompagnée d’une augmentation des phosphatases alcalines, anomalies généralement réversibles à l’arrêt du traitement et paraissant elles aussi d’autant plus fréquentes que le traitement est long. - PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION)
Il a été noté, en particulier lors d’études contrôlées, la possibilité d’une augmentation asymptomatique des transaminases (ou aminotransférases) quelque fois accompagnée d’une augmentation des phosphatases alcalines, anomalies généralement réversibles à l’arrêt du traitement et paraissant elles aussi d’autant plus fréquentes que le traitement est long. - ERUPTION CUTANEE
Légères mais réversibles. - RASH
- PRURIT
- ASTHME
Réactions respiratoires (possibilité de survenue de crise d’asthme, en particulier chez les sujets allergiques à l’aspirine et aux autres anti-inflammatoires non stéroïdiens). - INSUFFISANCE RENALE (EXCEPTIONNEL)
- CEPHALEE (EXCEPTIONNEL)
- VERTIGE (EXCEPTIONNEL)
- REACTION CUTANEE (EXCEPTIONNEL)
Des cas d’éruptions bulleuses et de photosensibilisation ont été signalés.
- MISE EN GARDE
En raison de la gravité possible des manifestations gastro-intestinales, notamment chez les malades soumis à un traitement anticoagulant, il convient de surveiller particulièrement l’apparition d’une symptomatologie digestive ; en cas d’hémorragie gastro-intestinale, interrompre le traitement.
En raison de la gravité possible des manifestations hépatiques, un contrôle des transaminases et des phosphatases alcalines sériques est recommandé de façon régulière en cas de traitement durant plus de deux mois ou devant l’apparition d’une asthénie inexpliquée, de nausées, de vomissements ou de douleurs de l’hypochondre droit.
L’augmentation des transaminases et des phosphatases entrain l’arrêt du traitement. - ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
Le pirprofène ne doit pas être administré aux enfants de moins de quinze ans. - TROUBLES DE LA COAGULATION
La prudence est recommandée chez les patients présentant une anomalie de la coagulation. - SUJET AGE
La prudence est recommandée. - ANTECEDENTS DIGESTIFS
Antécédents d’ulcère gastroduodénal, d’hémorragie digestive, d’hernie hiatale, de colite ulcéreuse, de maladie de Crohn. - INSUFFISANCE CARDIAQUE
En début de traitement, une surveillance attentive du volume de la diurèse et de la fonction rénale est nécessaire chez les malades insuffisants cardiaques, cirrhotiques, néphrotiques, chez les patients prenant un diurétique, les insuffisants rénaux chroniques et particulièrement les sujets âgés. - CIRRHOSE
En début de traitement, une surveillance attentive du volume de la diurèse et de la fonction rénale est nécessaire chez les malades insuffisants cardiaques, cirrhotiques, néphrotiques, chez les patients prenant un diurétique, les insuffisants rénaux chroniques et particulièrement les sujets âgés. - SYNDROME NEPHROTIQUE
En début de traitement, une surveillance attentive du volume de la diurèse et de la fonction rénale est nécessaire chez les malades insuffisants cardiaques, cirrhotiques, néphrotiques, chez les patients prenant un diurétique, les insuffisants rénaux chroniques et particulièrement les sujets âgés. - INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
En début de traitement, une surveillance attentive du volume de la diurèse et de la fonction rénale est nécessaire chez les malades insuffisants cardiaques, cirrhotiques, néphrotiques, chez les patients prenant un diurétique, les insuffisants rénaux chroniques et particulièrement les sujets âgés. - PORT DU STERILET
Possibilité de diminution d’efficacité au cours de traitement par les anti-inflammatoires non stéroïdiens. - GROSSESSE
Il est recommandé de ne pas administrer le pirprofène :
– pendant les trois premiers mois de la grossesse, en raison d’un éventuel risque tératogène.
– pendant les trois derniers mois, en raison d’un éventuel retard à l’accouchement, d’une fermeture prématurée du canal artériel, d’éventuelles manifestations hémorragiques du nouveau-né. - ALLAITEMENT
A des doses de 400 à 1200 mg par jour, le pirprofène passe dans le lait maternel en quantité très faible, cependant, il est recommandé de ne pas l’administrer à la femme allaitant.
- HYPERSENSIBILITE
Allergie avérée au pirprofène et aux substances d’activité proche :
la survenue de crise d’asthme peut être observée chez certains sujets, notamment allergiques à l’aspirine. - ULCERE GASTRODUODENAL EVOLUTIF
- AFFECTIONS HEPATIQUES
Atteinte hépatique en cours ou dans les antécédents. - INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- ***
Le Rangasil est également contre-indiqué chez les sujets chez lesquels crise d’asthme, urticaire ou rhinite allergique sont favorisées par l’administration d’acide acétylsalicylique ou d’autres médicaments inhibant la prostaglandine synthétase.
- INTERACTION AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES
Chez les patients traités par le pirprofène, le test de Hosch est faussement positif, il n’est donc pas adapté à la recherche du porphobilinogène urinaire.
Traitement
En cas de surdosage, un traitement symptomatique sera institué.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Chez l’adulte en traitement d’entretien : 600 à 800 milligrammes par jour en deux prises.
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Posologie Particulière:
Chez l’adulte dans les affections les plus sévères, telles que polyarthrite chronique ou spondylarthrite
ankylosante à la phase active, selon l’opportunité clinique, on peut administrer, en traitement d’attaque, ou au cours des poussées, 1200 milligrammes par jour, réparties en trois prises pendant une à deux semaines.
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Mode d’Emploi:
Avaler les gélules
entières, avec un grand verre d’eau, pendant ou après les repas.