BIOCIDAN solution pour pulvérisation nasale

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BIOCIDAN solution pour pulvérisation nasale

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 12/8/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION POUR PULVERISATION NASALE

    Usage : adulte, enfant et nourrisson

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : MENARINI France

    Produit(s) : BIOCIDAN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 14/5/1957
    2. mise sur le marché 18/11/1957
    3. validation de l’AMM 10/12/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 323238-9

    1
    flacon(s) pulvérisateur(s)
    15
    ml
    PEBD

    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    non remboursé

    Prix Pharmacien HT : 17.25 F

    Prix public TTC : 28.65 F

    TVA : 5.50 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. PRODUIT POUR AFFECTIONS NASALES V. LOCALE (AUTRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : R01A-X10.
      – Bromure de céthexonium : antiseptique local de la classe des ammoniums quaternaires.
      – Phényltoloxamine : antihistaminique H1, à structure éthanolamine, ayant la propriété de s’opposer, par antagonisme compétitif plus ou moins réversible, aux effets de l’histamine notamment sur la peau, les vaisseaux et les muqueuses conjonctivales, nasales, bronchiques et intestinales.

    1. ***
      Traitement local d’appoint antiseptique et antiallergique des rhinites.
    2. RHINITE
    3. RHINITE ALLERGIQUE

    1. ETERNUEMENT
      Eternuements répétés allergiques avec écoulement nasal, irritation locale.
    2. ECZEMA
      Manifestation allergique cutanée et locale.
    3. PRURIT
      Manifestation allergique cutanée et locale.
    4. PURPURA
      Manifestation allergique cutanée et locale.
    5. URTICAIRE
      Manifestation allergique cutanée et locale.
    6. EFFETS SYSTEMIQUES
      Bien que la résorption par voie nasale soit faible, on ne peut exclure le risque d’effets systémiques de la phényltoloxamine :
      – Risque de somnolence.
      – A fortes doses ou en cas de traitement prolongé :
      . effets anticholinergiques (sécheresse des muqueuses, constipation, troubles visuels, palpitations cardiaques),
      . hypotension orthostatique, troubles de l’équilibre.
      – Ont été notés avec l’utilisation des antihistaminiques par voie orale des effets hématologiques de type : leucopénie, neutropénie, thrombocytopénie, anémie hémolytique.

    1. TRAITEMENT PROLONGE
      L’indication ne justifie pas de traitement prolongé.
    2. RECOMMANDATION
      – Devant des signes cliniques généraux associés, un traitement par voie générale doit être envisagé.

      – Dès l’ouverture du conditionnement, et a fortiori dès la première utilisation d’une préparation à usage nasal, une contamination microbienne est possible.
    3. ALLAITEMENT
      En l’absence de données sur le passage dans le lait maternel, l’allaitement est à éviter pendant la durée du traitement.
    4. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l’emploi de ce médicament surtout en début de traitement.

      Ce phénomène est accentué par la prise de boissons alcoolisées ou de médicaments contenant de l’alcool.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    2. HYPERSENSIBILITE AUX AMMONIUMS QUATERNAIRES
    3. ANGLE IRIDOCORNEEN ETROIT
      En raison de la présence de phényltoloxamine : risque de glaucome par fermeture de l’angle.
    4. TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
      En raison de la présence de phényltoloxamine : risque de rétention urinaire liée à des troubles urétroprostatiques.
    5. GROSSESSE (relative)
      La présence de phényltoloxamine conditionne la conduite à tenir en cas de grossesse.
      1 / Aspect malformatif (1er trimestre) :
      – Chez l’animal, il n’y a pas de données fiables de tératogenèse.
      – En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de la phényltoloxamine lorsqu’elle est administrée pendant la grossesse.
      2 / Aspect foetotoxique (2ème et 3ème trimestres) :
      Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de médicaments anticholinergiques ont été rarement décrits :
      – des signes digestifs liés aux propriétés atropiniques des phénothiazines (distension abdominale…),
      – des syndromes extrapyramidaux.
      En conséquence, l’utilisation de ce médicament est déconseillée au cours du premier trimestre de la grossesse. Il ne sera prescrit que si nécessaire par la suite, en se limitant, au 3ème trimestre, à un usage ponctuel.
      Si l’administration de ce médicament a eu lieu en fin de grossesse, il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né.

    Voies d’administration

    – 1 – NASALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Adulte : une pulvérisation dans chaque narine quatre à six fois par jour.
    – Enfant : une pulvérisation dans chaque narine deux à trois fois par jour.
    – Nourrisson : une pulvérisation dans chaque narine une à deux fois par jour.
    Les
    pulvérisations nasales se font avec le flacon en position verticale.
    La durée du traitement doit être courte.


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