DROLEPTAN 20 mg/ml solution buvable en gouttes (arrêt de commercialisation)
DROLEPTAN 20 mg/ml solution buvable en gouttes (arrêt de commercialisation)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 28/3/2001
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : SOLUTION BUVABLE EN GOUTTES
Usage : adulte
Etat : arrêt de commercialisation
Laboratoire : JANSSEN – CILAGProduit(s) : DROLEPTAN
Evénements :
- octroi d’AMM 11/12/1975
- mise sur le marché 15/5/1976
- publication JO de l’AMM 28/7/1976
- validation de l’AMM 29/11/1988
- rectificatif d’AMM 27/7/2000
- arrêt de commercialisation 31/3/2001
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 319346-5
1
flacon(s) compte-gouttes
30
ml
plastiqueEvénements :
- agrément collectivités 15/9/1976
- inscription SS 15/9/1976
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
Régime : liste IRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Composition
Expression de la composition : EXPRIME POUR :
Volume : 100
ml20 gouttes par ml
- DROPERIDOL 2 g
- LACTIQUE ACIDE excipient
- EAU PURIFIEE excipient
- PARAHYDROXYBENZOATE DE METHYLE conservateur (excipient)
- PARAHYDROXYBENZOATE DE PROPYLE conservateur (excipient)
- NEUROLEPTIQUE (BUTYROPHENONE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : N05A-D08.
Droleptan est un neuroleptique de la famille des Butyrophénones.
Son profil pharmacologique se caractérise principalement par des propriétés dopamino – bloquantes et des effets alpha 1 – adrénolytiques.
Droleptan est dépourvu d’effets anticholinergiques et antihistaminiques.
– Neuroleptique sédatif.
– Antiémétisant.
– Actif de façon rapide et puissante.
-
– Etats d’agitation :
En psychiatrie : états d’agitation et de turbulence au cours des psychoses aiguës et chroniques et dans les états d’agressivité.
- SEDATION
- SOMNOLENCE
- SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL
Cédant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques. - DYSKINESIE TARDIVE
Condition(s) Favorisante(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
ARRET DU TRAITEMENT
SUJET AGE
POSOLOGIES ELEVEESComme avec d’autres neuroleptiques, une dyskinésie tardive peut apparaître lors de traitements prolongés ou après arrêt du traitement. Il semble que ce risque augmente avec l’âge et la posologie, en particulier chez la femme. Les symptômes peuvent persister chez certains patients.
Il n’existe pas de traitement efficace connu; les agents antiparkinsoniens sont sans action. En cas d’apparition de ce syndrome, il est recommandé de diminuer progressivement tous les antipsychotiques, en particulier chez les sujets de plus de 50 ans. Ce syndrome peut être masqué lorsque le traitement est repris, la posologie augmentée ou lorsqu’un antipsychotique différent est utilisé.
Il a été rapporté que l’apparition de fins mouvements vermiculaires de la langue pouvait constituer un signe précoce de dyskinésie tardive et que l’arrêt du traitement à ce stade pourrait permettre d’éviter le développement de ce syndrome. - HALLUCINATION (RARE)
- EXCITATION PSYCHOMOTRICE (RARE)
- ANXIETE (RARE)
- SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES (RARE)
Comme pour d’autres neuroleptiques, de rares cas de syndrome malin ont été rapportés avec Droleptan. Ce syndrome se caractérise par une hyperthermie, des troubles végétatifs, une altération de la conscience, un coma et une élévation des CPK. Les troubles végétatifs se traduisent par des sueurs, une tachycardie, une pression artérielle labile et peuvent précéder l’apparition de l’hyperthermie et constituer des signes d’alerte précoces.
En cas d’apparition de ces symptômes, il est nécessaire d’interrompre immédiatement le traitement par le Droleptan et de mettre en place un traitement symptomatique approprié sous surveillance médicale étroite, de préférence en centre de soins intensifs. Le Dantrolène et la Bromocriptine se sont avérés efficaces dans le traitement du syndrome malin. - HYPOTENSION ARTERIELLE
Légère à modérée.
Généralement, ces effets disparaissent spontanément. Toutefois, lorsque l’hypotension persiste, le risque d’hypovolémie doit être pris en compte et un remplissage vasculaire doit être réalisé. - TACHYCARDIE REFLEXE (RARE)
- HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
Condition(s) Exclusive(s) :
DOSES ELEVEESEffet lié à la nature sédative de ce neuroleptique.
- QT(ALLONGEMENT)
Compte tenu des risques de prolongation du QT, Droleptan sera administré avec prudence chez les patients présentant une hypokaliémie ou chez les patients présentant un allongement pré – existant de l’intervalle QT. - ARYTHMIE
Condition(s) Favorisante(s) :
VOIE PARENTERALEDes cas isolés d’arythmies et de morts subites ont été rapportés lors d’administration parentérale de Droleptan chez des patients psychiatriques.
- IMPUISSANCE
- FRIGIDITE
- AMENORRHEE
- GALACTORRHEE
- GYNECOMASTIE
- PROLACTINEMIE(AUGMENTATION)
- POIDS(AUGMENTATION)
Pouvant être importante. - RASH (RARE)
- EXANTHEME (RARE)
- REACTION ANAPHYLACTIQUE (RARE)
- MISE EN GARDE
– Syndrome malin :
En cas d’hyperthermie, il est impératif de suspendre le traitement. Cette hyperthermie peut, en effet, être l’un des éléments du syndrome malin ( pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs ) qui a été décrit avec les neuroleptiques.
– Hypokaliémie, allongement préexistant de l’intervalle QT :
Compte tenu de ses effets cardiovasculaires ( risque de prolongation du QT ) , Droleptan sera administré avec prudence chez les patients présentant une hypokaliémie ou chez les patients présentant un allongement pré – existant de l’intervalle QT. Il convient de s’assurer de l’absence d’hypokaliémie ou d’allongement pré – existant de l’intervalle QT. - BOISSONS ALCOOLISEES
L’absorption de boissons alcoolisées est formellement déconseillée pendant le traitement. - EPILEPSIE
Surveillance renforcée ( clinique et éventuellement électrique ) en raison de la possibilité d’abaissement du seuil épileptogène. - SUJET AGE
Prudence, en raison de leur importante sensibilité ( sédation et hypotension ) . - AFFECTIONS CARDIOVASCULAIRES GRAVES
Prudence, en raison des modifications hémodynamiques, en particulier l’hypotension. - INSUFFISANCE RENALE
Prudence, en raison du risque de surdosage. - INSUFFISANCE HEPATIQUE
Prudence, en raison du risque de surdosage. - DYSKINESIE TARDIVE
Comme avec d’autres neuroleptiques, une dyskinésie tardive peut apparaître lors de traitements prolongés ou après arrêt du traitement. Il semble que ce risque augmente avec l’âge et la posologie, en particulier chez la femme. Les symptômes peuvent persister chez certains patients.
Il n’existe pas de traitement efficace connu; les agents antiparkinsoniens sont sans action. En cas d’apparition de ce syndrome, il est recommandé de diminuer progressivement tous les antipsychotiques, en particulier chez les sujets de plus de 50 ans. Ce syndrome peut être masqué lorsque le traitement est repris, la posologie augmentée ou lorsqu’un antipsychotique différent est utilisé.
Il a été rapporté que l’apparition de fins mouvements vermiculaires de la langue pouvait constituer un signe précoce de dyskinésie tardive et que l’arrêt du traitement à ce stade pourrait permettre d’éviter le développement de ce syndrome. - HYPOTENSION
Une hypotension légère à modérée et occasionnellement une tachycardie ( réflexe ) ont été observées sous Droleptan.
Généralement, ces effets disparaissent spontanément. Toutefois, lorsque l’hypotension persiste, le risque d’hypovolémie doit être pris en compte et un remplissage vasculaire doit être réalisé. - GROSSESSE
Chez l’animal, les études expérimentales n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.
Dans l’espèce humaine, en l’absence de donnée clinique le risque n’est pas connu. Il n’existe aucune donnée sur le retentissement cérébral foetal des traitements neuroleptiques prescrits tout au long de la grossesse.
Chez les nouveaux nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de neuroleptiques, des syndromes extrapyramidaux ont été décrits.
En conséquence, il semble raisonnable d’essayer de limiter les durées de prescriptions pendant la grossesse.
Si possible, il est souhaitable de diminuer les posologies en fin de grossesse à la fois pour les neuroleptiques et les correcteurs antiparkinsoniens en raison des propriétés atropiniques de ces derniers. Il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques ( et digestives en cas d’association aux correcteurs antiparkinsoniens ) . - ALLAITEMENT
Les Butyrophénones sont excrétées dans le lait. Droleptan ne doit donc pas être administré pendant l’allaitement. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
L’attention est attirée sur l’impossibilité de conduire dans la période d’effet du traitement ( soit pendant environ 10 heures après une dose inférieure ou égale à 5 mg et 24 heures après des doses supérieures ) et sur la somnolence ultérieure. - UTILISATEUR DE MACHINE
L’attention est attirée sur l’impossibilité de conduire dans la période d’effet du traitement ( soit pendant environ 10 heures après une dose inférieure ou égale à 5 mg et 24 heures après des doses supérieures ) et sur la somnolence ultérieure.
- HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
Antécédents. - DEPRESSION
Sévère. - COMA
Etats comateux. - MALADIE DE PARKINSON
- ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
Associations déconseillées : Alcool, Lévodopa, Guanéthidine, Lithium.
Traitement
– Symptomatologie :
Les symptômes observés lors d’un surdosage avec Droleptan correspondent à une majoration de ses effets pharmacologiques.
Les symptômes d’un surdosage accidentel vont de l’indifférence psychique à un état de sommeil et sont parfois
associés à une baisse de la pression artérielle.
A plus fortes doses ou chez des patients présentant une sensibilité accrue, il peut apparaître des troubles extrapyramidaux ( hypersalivation, mouvements anormaux, parfois rigidité musculaire ) . Des
convulsions peuvent apparaître en cas de surdosage.
– Traitement :
Il n’existe pas d’antidote connu. Toutefois, lorsque des effets extrapyramidaux apparaissent, un anticholinergique doit être administré.
En cas d’hypotension marquée, un remplissage
vasculaire doit être entrepris et les mesures adéquates mises en oeuvre.
En cas d’hypoventilation ou d’apnée, administrer de l’oxygène, contrôler ou assister la respiration. Etablir et maintenir l’accès aux voies aériennes supérieures par voie
oropharyngée ou, si nécessaire, par intubation endotrachéale. Si nécessaire, le patient sera gardé sous observation pendant 24 heures minimum ; la température corporelle et l’apport liquidien seront contrôlés.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie usuelle :
– Adultes : 5 à 20 mg par voie orale. Le dosage peut être répété à intervalles de 4 à 8 heures.
La posologie doit être individualisée et il est préférable de débuter le traitement et d’augmenter les doses sous stricte surveillance
clinique. La posologie initiale sera déterminée en tenant compte de l’âge du patient, de la sévérité des symptômes et de la réponse aux traitements antipsychotiques antérieurs.
– Adolescents : une dose initiale plus faible peut être
recommandée.
.
Posologie particulière :
Chez les sujets âgés ou en mauvais état général ou chez les individus ayant des antécédents d’effets secondaires aux neuroleptiques, il peut s’avérer nécessaire de diminuer la dose de Droleptan. Chez ces sujets,
une réponse thérapeutique peut être obtenue en administrant la moitié de la dose initiale usuelle en psychiatrie.
.
Mode d’emploi :
Haldol se présente en flacon compte-gouttes de 30 ml avec bouchon sécurité-enfant. Pour l’ouvrir, il faut appuyer sur le
bouchon tout en tournant dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. Après avoir enlevé le bouchon, retourner le flacon et appuyer sur le flacon pour compter le nombre de gouttes à administrer. Refermer soigneusement le flacon après chaque
utilisation.