DIPIPERON 40 mg/ml solution buvable en gouttes
DIPIPERON 40 mg/ml solution buvable en gouttes
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 6/10/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : SOLUTION BUVABLE EN GOUTTES
Etat : commercialisé
Laboratoire : JANSSEN – CILAGProduit(s) : DIPIPERON
Evénements :
- octroi d’AMM 8/9/1970
- mise sur le marché 15/1/1972
- validation de l’AMM 1/10/1986
- rectificatif d’AMM 27/7/2000
Présentation et Conditionnement
Conditionnement 1
Numéro AMM : 313004-5
1
flacon(s)
30
ml
plastiqueEvénements :
- agrément collectivités 27/11/1971
- inscription SS 27/11/1971
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
Régime : liste IRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 10.72 F
Prix public TTC : 18.20 F
TVA : 2.10 %Conditionnement 2
Numéro AMM : 553294-8
4
flacon(s)
195
ml
plastiqueEvénements :
- agrément collectivités 27/11/1971
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
Régime : liste I
Prix Pharmacien HT : 287.40 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : EXPRIME POUR :
Volume : 100
ml- PIPAMPERONE DICHLORHYDRATE 4 g
dichlorhydrate de pipamperone 4,8g exprime en pipamperone base
- EAU PURIFIEE excipient
- PARAHYDROXYBENZOATE DE METHYLE conservateur (excipient)
- PARAHYDROXYBENZOATE DE PROPYLE conservateur (excipient)
- NEUROLEPTIQUE (BUTYROPHENONE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : N05A-D05.
Le pipampérone est un neuroleptique sédatif non anticholinergique.
Propriétés Pharmacocinétiques
Le pipampérone est une molécule modérément lipophile.
Les études chez le rat ont montré que la résorption gastro-intestinale, sous forme de dichlorhydrate et la distribution dans les principaux organes (foie, cerveau) sont rapides (Tmax : 15 minutes).
Chez l’homme, le pipampérone est principalement métabolisé par N-déalkylation oxydative, oxydation pipéridinique et hydrolyse de la fonction amide.
L’élimination (90 % en 24 heures) s’effectue essentiellement sous forme de métabolites inactifs par voies urinaire et fécale.
-
– Etats d’agressivité d’origines diverses.
– Traitement de relais des psychoses chroniques.
- DYSKINESIE PRECOCE
- TORTICOLIS SPASMODIQUE
- CRISE OCULOGYRE
- TRISMUS
- DYSKINESIE TARDIVE
Dyskinésies tardives survenant lors de cures prolongées.
Les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation des symptômes qui peuvent être permanents chez certains patients.
Le syndrome peut être masqué lors de la reprise du traitement, lors de l’augmentation de la posologie ou lors de l’administration d’un neuroleptique différent.
Lors de l’arrêt du traitement ou de la réduction de posologie, le syndrome peut réapparaître. - SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL
– Akinétique avec ou sans hypertonie, et cédant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques ;
– hyperkinéto-hypertonique, excitomoteur ;
– akathisie. - SEDATION
Condition(s) Favorisante(s) :
DEBUT DE TRAITEMENTPlus marquée.
- SOMNOLENCE
Condition(s) Favorisante(s) :
DEBUT DE TRAITEMENTPlus marquée.
- INDIFFERENCE
- ANXIETE
- TROUBLE DE L’HUMEUR
- DEPRESSION
Lors de l’association à d’autres médicaments antipsychotiques. - ASTHENIE
Lors de l’association à d’autres médicaments antipsychotiques. - VERTIGE
Lors de l’association à d’autres médicaments antipsychotiques. - INSOMNIE
Lors de l’association à d’autres médicaments antipsychotiques. - CEPHALEE
Lors de l’association à d’autres médicaments antipsychotiques. - CRISE CONVULSIVE
Lors de l’association à d’autres médicaments antipsychotiques. - SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES
- HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
- MORT SUBITE (RARE)
- QT(ALLONGEMENT)
- SYNCOPE
Syncope vagale avec arrêt cardio-circulatoire. - TACHYCARDIE (RARE)
- HYPOTENSION ARTERIELLE (RARE)
- NAUSEE
- VOMISSEMENT
- ANOREXIE
- IMPUISSANCE
- FRIGIDITE
- OLIGOMENORRHEE
Par hyperprolactinémie. - AMENORRHEE
Par hyperprolactinémie. - GALACTORRHEE
Par hyperprolactinémie. - GYNECOMASTIE
- POIDS(AUGMENTATION)
Parfois importante. - NATREMIE(DIMINUTION) (RARE)
- TROUBLE HEMATOLOGIQUE
Diminution d’une ou des trois lignées cellulaires sanguines. - TROUBLE HEPATIQUE
Des cas isolés d’altération des fonctions hépatiques ont été rapportés. - HEPATITE
Des cas isolés d’hépatite, le plus souvent cholestatique ont été rapportés. - ERUPTION CUTANEE
Manifestations cutanées à type d’éruptions érythématopultacées d’origine allergique ou non. - TROUBLE DE LA VISION (RARE)
- RETENTION D’URINE (RARE)
- MISE EN GARDE
Syndrome malin :
En cas d’hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l’un des éléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs, altération de la conscience, rigidité musculaire).
Les signes de dysfonctionnement végétatif tels que sudation et instabilité artérielle peuvent précéder l’apparition de l’hyperthermie et constituer des signes d’appel précoces.
Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origine idiosyncrasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.
Allongement de l’intervalle QT :
Le pipampérone prolonge de façon dose-dépendante l’intervalle QT. Cet effet, connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire graves à type de torsades de pointes est majoré par l’existence d’une bradycardie, d’une hypokaliémie, d’un QT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentant l’intervalle QT).
Il convient donc, lorsque la situation clinique le permet, de s’assurer avant toute administration de l’absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme :
– bradycardie inférieure à 55 battements par minute ;
– hypokaliémie ;
– allongement congénital de l’intervalle QT ;
– traitement en cours par un médicament susceptible d’entraîner une bradycardie marquée ( < 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l'intervalle QT.
Il est recommandé d’effectuer un ECG dans le bilan initial des patients devant être traités au long cours par un neuroleptique. - BOISSONS ALCOOLISEES
L’absorption d’alcool est fortement déconseillée pendant la durée du traitement. - SUJET AGE
En raison d’une plus grande sensibilité à la sédation, à l’hypotension orthostatique et aux effets extrapyramidaux, le pipampérone doit être utilisé avec prudence. - ENFANT
La prescription sera exceptionnelle chez l’enfant et nécessitera une surveillance médicale spécialisée. - AFFECTIONS CARDIOVASCULAIRES GRAVES
- EPILEPSIE
Le pipampérone peut abaisser le seuil épileptogène, notamment chez les patients épileptiques et les sujets présentant d’autres facteurs prédisposant aux convulsions (désintoxication alcoolique, atteinte cérébrale).
La surveillance (clinique et éventuellement électrique) doit être renforcée chez les épileptiques. - DESINTOXICATION ALCOOLIQUE
Le pipampérone peut abaisser le seuil épileptogène, notamment chez les sujets présentant des facteurs prédisposant aux convulsions (désintoxication alcoolique, atteinte cérébrale). - TROUBLES NEUROLOGIQUES (ANTECEDENTS)
Le pipampérone peut abaisser le seuil épileptogène, notamment chez les sujets présentant des facteurs prédisposant aux convulsions (désintoxication alcoolique, atteinte cérébrale). - INSUFFISANCE HEPATIQUE
En raison d’un risque d’accumulation, le pipampérone doit être utilisé avec prudence. - INSUFFISANCE RENALE
En raison d’un risque d’accumulation, le pipampérone doit être utilisé avec prudence. - GROSSESSE
Il n’y a pas de données fiables de tératogenèse chez l’animal.
En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du pipampérone lorsqu’il est administré pendant la grossesse.
Il n’existe aucune donnée sur le retentissement cérébral foetal des traitements neuroleptiques prescrits tout au long de la grossesse.
Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de neuroleptiques, des syndromes extrapyramidaux ont rarement été décrits.
En conséquence :
– le risque tératogène, s’il existe, semble faible ;
– il semble raisonnable d’essayer de limiter les durées de prescription pendant la grossesse ;
– si possible, il est souhaitable diminuer les posologies en fin de grossesse, à la fois pour les neuroleptiques et les correcteurs antiparkinsoniens, en raison des propriétés atropiniques de ces derniers ;
– il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né en cas d’association aux correcteurs antiparkinsoniens dont les propriétés atropiniques peuvent entraîner : distension abdominale, iléus méconial, retard à l’émission du méconium, difficulté de la mise en route de l’alimentation, tachycardie, troubles neurologiques. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
L’attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de diminution de la vigilance, somnolence, vertiges, troubles de la vision, liés à ce médicament.
- HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS (absolue)
- COMA (absolue)
Dépression du système nerveux central due à l’alcool ou à d’autres agents dépresseurs. - MALADIE DE PARKINSON (absolue)
- ASSOCIATION A LA LEVODOPA (absolue)
Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques. - ASSOCIATION A L’ALCOOL (relative)
Majoration par l’alcool de l’effet sédatif des neuroleptiques. - ALLAITEMENT (relative)
Il existe un passage des neuroleptiques butyrophénones dans le lait maternel ; par conséquent, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.
Traitement
Symptômes :
Les symptômes correspondent à une exacerbation des effets pharmacologiques du produit.
Les symptômes les plus fréquents sont des réactions extrapyramidales, une hypotension modérée et/ou une sédation.
Traitement :
Il n’existe pas d’antidote
spécifique. Bien que le traitement soit essentiellement symptomatique, il est recommandé de pratiquer un lavage gastrique ou d’induire les vomissements (sauf chez les patients inconscients ou présentant des convulsions), puis d’administrer du charbon
activé.
L’ECG et les fonctions vitales doivent être monitorés.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie usuelle :
La posologie quotidienne est fonction de l’âge.
– Adultes :
* posologie moyenne : 20 à 60 gouttes.
* dose initiale : 10 gouttes.
* progression journalière : 10 gouttes.
– Enfants à partir de 5 ans :
* posologie moyenne : 5 gouttes
par année d’âge.
* dose initiale : 5 gouttes.
* progression journalière : 5 gouttes.
.
Posologie particulière :
– Sujets âgés :
* posologie moyenne : 20 à 40 gouttes par jour.
* dose initiale : 5 gouttes.
* progression journalière : 5 gouttes.
.
Mode
d’emploi :
– La prescription se fera de préférence en une ou deux prises vespérales, par exemple au dîner et au coucher.
– Dipiperon se présente en flacon compte-gouttes de 30 ml avec bouchon sécurité-enfant. Pour l’ouvrir, il faut appuyer sur le
bouchon tout en tournant dans le sens contraire des aiguilles d’une montre. Après avoir enlevé le bouchon, retourner le flacon et appuyer sur le flacon pour compter le nombre de gouttes à administrer. Refermer soigneusement le flacon après chaque
utilisation.
.
Incompatibilité Physico-Chimique:
– Halopéridol 0.2%, tripéridol 0,1% : précipité.
– Dihydroergotamine : trouble après 24 heures.
– Frénactil 0.2% : léger dépôt.