TIENAM 500 mg/500 mg poudre pr perfusion (Hôp)

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TIENAM 500 mg/500 mg poudre pr perfusion (Hôp)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 9/8/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : POUDRE POUR SOLUTION POUR PERFUSION

    Usage : adulte, enfant et nourrisson

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : MERCK SHARP & DOHME-CHIBRET

    Produit(s) : TIENAM

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 25/11/1986
    2. publication JO de l’AMM 10/2/1987
    3. mise sur le marché 13/5/1987

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 555636-3

    10
    flacon(s)
    120
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 12/5/1987


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES UTILISER IMMEDIATEMENT Régime : liste I

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    • IMIPENEM 500 mg
      Imipénème monohydraté, quantité exprimée en imipénème anhydre.
    • CILASTATINE SODIQUE 500 mg
      Exprimé en cilastatine acide.

    Principes non-actifs

    1. ANTIBIOTIQUE VOIE GENERALE (CARBAPENEME) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01D-H51.
      Association de :
      – de l’imipénème : antibiotique de la famille des bêta-lactamines, de la classe des thiénamycines
      et
      – de la cilastatine : inhibiteur compétitif réversible et spécifique de la dihydropeptidase 1, enzyme rénale qui métabolise et inactive l’imipénème.
      . Spectre d’activité abtibactérienne :
      Le spectre antibactérien naturel de l’imipénème est le suivant :
      1 / Espèces habituellement sensibles (CMI < ou = à 4 mg/l) :
      Plus de 90% des souches de l’espèce sont sensibles (ªSº).
      Cocci à Gram positif sauf staphylocoques méti-R et E. faecium,
      L. monocytogenes, Corynebactéries sauf C. jeikeium,
      Bacilles à Gram négatif sauf P. aeruginosa, B. cepacia, S. maltophilia,
      Bactéries anaérobies strictes : sauf C. difficile,
      M. morganii.
      2 / Espèces modérément sensibles :
      L’antibiotique est modérément actif in vitro. Des résultats cliniques satisfaisants peuvent être observés lorsque les concentrations de l’antibiotique au site de l’infection sont supérieures à la CMI .
      E. faecalis, C. difficile.
      3 / Espèces résistantes (CMI > 8 mg/l) :
      Au moins 50% des souches de l’espèce sont résistantes (ªRº).
      Staphylocoques méti-R, C.jeikeium,
      S. maltophilia, B. cepacia,
      Mycobactéries, Mycoplasma, Chlamydiae, Rickettsies, Legionella.
      4 / Espèces inconstammant sensibles :
      Le pourcentage de résistance acquise est variable. La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
      E. faecium, P. aeruginosa.
      En France, en 1995, 30 à 40% des pneumocoques sont de sensibilité diminuée à la pénicilline (CMI > 0.12 mg/l). Cette diminution de l’activité intéresse toutes les bêta-lactamines dans des proportions variables.
      * Propriétés Pharmacocinétiques :
      a / Chez l’adulte :
      1 / Imipénème :
      – Distribution :
      La concentration plasmatique d’imipénème obtenue en fin de perfusion de cette association est de :
      . 12 à 20 mg/l pour une dose de 250 mg en 20 min,
      . 21 à 58 mg/l pour une dose de 500 mg en 20 min,
      . 41 à 83 mg/l pour une dose de 1 g en 20 min.
      La demi-vie plasmatique est d’une heure environ.
      La diffusion dans le liquide interstitiel permet d’atteindre dans ce milieu des concentrations supérieures aux CMI. Par contre, la diffusion dans le liquide céphalorachidien est variable.
      La liaison aux protéines plasmatiques est d’environ 20%.
      – Biotransformation et excrétion :
      Après l’administration de ce médicament, l’imipénème est éliminé par le rein : environ 70% de la dose d’antibiotique administrée se retrouvent dans les urines dans les 10 heures suivantes. Au-delà de la 10ème heure, il n’est plus possible de détecter une excrétion urinaire. Le reste de la dose administrée se retrouve dans les urines sous forme de métabolites dépourvus d’activité antibactérienne. Après administration d’une dose de 500 mg d’imipénème (sous forme d’association imipénème-cilastatine), les concentrations urinaires d’imipénème restent supérieures à 10 mg/l jusqu’à la 8ème heure.
      L’élimination fécale est pratiquement inexistante.
      La clairance de l’imipénème est corrélée à celle de la créatinine.
      L’épuration par hémodialyse représente 80 à 90% des quantités présentes dans l’organisme.
      Lorsque le médicament est administré toutes les 6 heures, on n’observe pas d’accumulation dans le sang ni dans les urines chez les sujets ayant une fonction rénale normale.
      2 / Cilastatine :
      – Distribution :
      Après une perfusion intraveineuse de l’association imipénème-cilastatine d’une durée de 20 minutes, les concentrations maximales de cilastatine sont de :
      – 21 à 26 mg/l pour une dose de 250 mg,
      – 21 à 55 mg/l pour une dose de 500 mg,
      – 56 à 88 mg/l pour une dose de 1 g.
      La demi-vie plasmatique de la cilastatine est d’environ une heure.
      Le taux de fixation aux protéines plasmatiques est d’environ 40%.
      – Biotransformation et excrétion :
      Environ 70% de la dose administrée de cilastatine sont retrouvés inchangés dans les urines, dans les 10 heures qui suivent l’administration de l’association. On ne retrouve plus de cilastatine dans les urines après la 10ème heure.
      Environ 10% sont excrétés sous forme de métabolite N-acétyl qui a une activité inhibitrice de la déhydropeptidase comparable à celle de la cilastatine. L’activité de la déhydropeptidase I dans le rein redevient rapidement normale après l’élimination de la cilastatine de la circulation sanguine.
      La clairance de la cilastatine est corrélée à celle de la créatinine; la demi-vie est deux fois plus longue que celle de l’imipénème dans l’insuffisance rénale.
      L’épuration par hémodialyse représente 60% des quantités présentes dans l’organisme.
      b / Chez l’enfant :
      1 /Imipénème :
      Après une perfusion intraveineuse (< 1 heure) de l'association imipénème-cilastatine, la moyenne des concentrations plasmatiques maximales d'imipénème observées chez l'enfant est de :
      – 35 mg/l pour une dose de 15 mg/kg,
      – 60 mg/l pour une dose de 25 mg/kg.
      La demi-vie plasmatique est d’une heure environ, comme chez l’adulte.
      L’élimination urinaire représente entre 40 et 70% de la dose.
      2 / Cilastatine :
      Après une perfusion intraveineuse (< 1 heure) de l'association imipénème-cilastatine, la moyenne des concentrations plasmatiques maximales de cilastatine observées chez l'enfant est de :
      – 30 mg/l pour une dose de 15 mg/kg ;
      – 50 mg/l pour une dose de 25 mg/kg.
      La demi-vie plasmatique de la cilastatine est d’environ 40 minutes.
      L’élimination urinaire représente 60 à 80% de la dose.
      Le volume de distribution de l’imipénème et de la cilastatine est chez l’enfant un peu plus grand que chez l’adulte.
      * Données de Sécurité préclinique :
      La néphrotoxicité observée chez l’animal avec l’imipénème seul à doses élevées est pratiquement annulée par l’addition de cilastatine. Seule a été mise en évidence une augmentation du poids des reins sans manifestation fonctionnelle ou histopathologique.

    1. ***
      Elles procèdent de l’activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de l’imipénème. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donne lieu ce médicament, et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
      Elles sont limitées aux infections sévères dues aux germes sensibles à l’imipénème notamment dans leurs manifestations :
      – abdominales,
      – broncho-pulmonaires,
      – gynécologiques,
      – septicémiques,
      – génito-urinaires,
      – ostéo-articulaires,
      – cutanées et des parties molles,
      – endocarditiques.
      A l’exclusion des méningites.

    1. ERYTHEME
      Condition(s) Exclusive(s) :
      AU POINT DE PERFUSION
    2. DOULEUR AU POINT D’INJECTION
    3. INDURATION LOCALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      AU POINT DE PERFUSION
    4. THROMBOPHLEBITE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      AU POINT DE PERFUSION
    5. RASH
    6. PRURIT
    7. URTICAIRE
    8. ERYTHEME POLYMORPHE
    9. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON
    10. SYNDROME DE LYELL (RARE)
    11. ERYTHRODERMIE (RARE)
    12. DERMATITE EXFOLIATRICE (RARE)
    13. FIEVRE
      Manifestation allergique.
    14. REACTION ANAPHYLACTIQUE
      Manifestation allergique.
    15. OEDEME ANGIONEUROTIQUE
      Manifestation allergique.
    16. BRONCHOSPASME
      Manifestation allergique.
    17. NAUSEE
    18. VOMISSEMENT
    19. DIARRHEE
    20. COLITE PSEUDOMEMBRANEUSE
    21. EOSINOPHILIE
    22. LEUCOPENIE
    23. NEUTROPENIE
    24. AGRANULOCYTOSE
    25. THROMBOPENIE
    26. THROMBOCYTOSE
    27. HEMOGLOBINEMIE(DIMINUTION)
    28. TEMPS DE SAIGNEMENT(ALLONGEMENT)
    29. TRANSAMINASES(AUGMENTATION)
    30. BILIRUBINEMIE(AUGMENTATION)
    31. PHOSPHATASES ALCALINES(AUGMENTATION)
    32. HEPATITE (RARE)
    33. OLIGURIE
      La responsabilité de ce médicament dans les modifications de la fonction rénale est difficile à apprécier en raison de l’existence fréquente de facteurs contribuant à l’élévation de l’urée sanguine ou à une altération de la fonction rénale chez les malades traités.
    34. ANURIE
      La responsabilité de ce médicament dans les modifications de la fonction rénale est difficile à apprécier en raison de l’existence fréquente de facteurs contribuant à l’élévation de l’urée sanguine ou à une altération de la fonction rénale chez les malades traités.
    35. POLYURIE
      La responsabilité de ce médicament dans les modifications de la fonction rénale est difficile à apprécier en raison de l’existence fréquente de facteurs contribuant à l’élévation de l’urée sanguine ou à une altération de la fonction rénale chez les malades traités.
    36. INSUFFISANCE RENALE AIGUE (RARE)
      La responsabilité de ce médicament dans les modifications de la fonction rénale est difficile à apprécier en raison de l’existence fréquente de facteurs contribuant à l’élévation de l’urée sanguine ou à une altération de la fonction rénale chez les malades traités.
    37. CREATININEMIE(AUGMENTATION)
      La responsabilité de ce médicament dans les modifications de la fonction rénale est difficile à apprécier en raison de l’existence fréquente de facteurs contribuant à l’élévation de l’urée sanguine ou à une altération de la fonction rénale chez les malades traités.
    38. UREE SANGUINE(AUGMENTATION)
      La responsabilité de ce médicament dans les modifications de la fonction rénale est difficile à apprécier en raison de l’existence fréquente de facteurs contribuant à l’élévation de l’urée sanguine ou à une altération de la fonction rénale chez les malades traités.
    39. COLORATION DE L’URINE
      Coloration anormale des urines : ce phénomène est anodin et ne doit pas être confondu avec une hématurie.
    40. CRISE CONVULSIVE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE

      Effet indésirable central, comme avec d’autres bêtalactamines.

    41. MYOCLONIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE

      Effet indésirable central, comme avec d’autres bêtalactamines.

    42. HALLUCINATION
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE

      Effet indésirable central, comme avec d’autres bêtalactamines.

    43. CONFUSION MENTALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SURDOSAGE

      Effet indésirable central, comme avec d’autres bêtalactamines.

    44. PARESTHESIE (EXCEPTIONNEL)
      Effet indésirable central, comme avec d’autres bêtalactamines.
    45. ACUITE AUDITIVE(DIMINUTION)
    46. DYSGUEUSIE
    47. CANDIDOSE
      Systémique, comme avec la plupart des antibiotiques à large spectre.
    48. COLORATION DES DENTS
      Brunâtre.

    1. MISE EN GARDE
      – Echec thérapeutique :

      En cas d’échec thérapeutique, il faut penser à la possibilité de l’émergence de souches résistantes de Pseudomonas aeruginosa afin, le cas échéant, de modifier l’antibiothérapie.

      – Manifestations allergiques :

      La survenue de toute manifestation allergique impose l’arrêt du traitement.

      La prescription du médicament nécessite donc un interrogatoire préalable.

      Des allergies croisées avec d’autres bêtalactamines ont été décrites.

      L’utilisation du médicament doit être extrêmement prudente chez les patients allergiques aux bêta-lactamines : une surveillance médicale stricte est nécessaire dès la première administration.

      Les réactions d’hypersensibilité (anaphylaxie) observées avec les bêtalactamines peuvent être graves et parfois fatales.
    2. TROUBLES GASTROINTESTINAUX
      Tenir compte du risque d’apparition de colite pseudomembraneuse chez les sujets ayant un passé gastro-intestinal, et plus particulièrement s’il s’agit de colite.
    3. ENFANTS DE MOINS DE 3 MOIS
      Les données cliniques sont insuffisantes pour recommander l’utilisation de Tienam chez les enfants de moins de 3 mois et chez les enfants ayant une insuffisance rénale (créatininémie > 20 mg/l ou 177 micromoles/l).
    4. TROUBLES NEUROLOGIQUES (ANTECEDENTS)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES

      Des effets indésirables neurologiques ont été signalés à type d’encéphalopathie métabolique, tels que myoclonies, états confusionnels ou convulsions, en particulier lorsque les posologies recommandées, adaptées au poids, ont été dépassées. Dans la plupart des cas, ces effets sont survenus chez des malades qui présentaient des troubles neurologiques (par exemple : lésions cérébrales ou antécédents de convulsions).

    5. INSUFFISANCE RENALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES

      Des effets indésirables neurologiques ont été signalés à type d’encéphalopathie métabolique, tels que myoclonies, états confusionnels ou convulsions, en particulier lorsque les posologies recommandées, adaptées au poids et à la fonction rénale, ont été dépassées. Dans la plupart des cas, ces effets sont survenus chez des malades qui présentaient des troubles neurologiques (par exemple : lésions cérébrales ou antécédents de convulsions), et (ou) qui, du fait d’une insuffisance rénale, avaient des concentrations sériques trop élevées.

      Chez les malades ayant une clairance de la créatinine inférieure ou égale à 5 ml/min/1.73 m2, notamment s’ils sont hémodialysés, il convient d’évaluer les avantages thérapeutiques escomptés par rapport au risque potentiel de convulsions.

    6. REGIME HYPOSODE
      Teneur en sodium pour une dose IV correspondant à 1 g d’imipénème : 3.28 mEq.
    7. GROSSESSE
      En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.

      Il n’existe pas actuellement de données pertinentes sur un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de l’imipénème et de la cilastatine lorsque ces substances sont administrées pendant la grossesse.

      En conséquence, l’utilisation de ce médicament ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
    8. ALLAITEMENT
      L’imipénème ayant été retrouvé dans le lait maternel, si le traitement par ce médicament a été jugé indispensable, l’allaitement doit être suspendu.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS

    1. TEST DE COOMBS
      Positivation du test de Coombs direct.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Les recommandations concernant la posologie de ce médicament correspondent à la dose d’imipénème à administrer, associée à une même quantité de cilastatine.
    La posologie quotidienne dépend du type et de la sévérité de l’infection,
    de la sensibilité du/des germe(s) en cause, de la fonction rénale et du poids du malade.
    1 / Chez l’adulte :
    Les posologies ci-dessous correspondent à un poids corporel de soixante dix kilogrammes.
    Chez les sujets ayant une fonction rénale normale :
    un à deux grammes, répartis en trois ou quatre perfusions par jour.
    Dans certains cas, la posologie peut être augmentée jusqu’à cinquante milligrammes par kilogramme par jour, sans dépasser cependant quatre grammes par jour.
    2 / Chez l’enfant :
    Les
    posologies recommandées chez l’enfant et le nourrisson sont les suivantes :
    – chez les enfants pesant quarante kilogrammes ou plus : la posologie recommandée est celle de l’adulte;
    – chez les enfants ou nourrissons pesant moins de quarante kilogrammes
    : la posologie recommandée est de soixante milligrammes par kilogramme par jour, répartie en quatre perfusions. Des enfants âgés de trois mois à trois ans ont été traités à des posologies allant jusqu’à cent milligrammes par kilogramme par jour répartis
    en quatre perfusions, sans dépasser une posologie quotidienne de deux grammes.
    Les données cliniques sont insuffisantes pour recommander une posologie chez les enfants de moins de trois mois ou chez les enfants ayant une insuffisance rénale
    (créatininémie supérieure à vingt milligrammes par litre ou cent soixante dix sept micromoles par litre).
    .
    .
    Posologie Particulière :
    – Chez l’insuffisant rénal :
    * Insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine comprise entre soixante dix et
    trente et un millilitres par minute pour un mètre soixante treize au carré) :
    Cinq cents milligrammes trois à quatre fois par jour, soit en moyenne un gramme cinq à deux grammes par jour, avec une posologie maximale de trente milligrammes par
    kilogramme par jour.
    * Insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine comprise entre trente et onze millilitres par minute pour un mètre soixante treize au carré) :
    Cinq cents milligrammes deux à trois fois par jour, soit en moyenne un gramme
    à un gramme cinq par jour, avec une posologie maximale de vingt milligrammes par kilogramme par jour.
    * Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à dix millilitres par minute pour un mètre soixante treize au carré) : Deux cent
    cinquante à cinq cents milligrammes deux fois par jour, soit en moyenne cinq cents milligrammes à un gramme par jour, sans dépasser la posologie maximale de douze milligrammes cinq par kilogramme par jour.
    Pour les malades dont la clairance de la
    créatinine est inférieure ou égale à cinq millilitres par minute pour un mètre soixante treize au carré, il est préférable de n’utiliser ce médicament que lorsqu’une hémodialyse est envisagée.
    * Patients hémodialysés :
    Compte tenu de l’épuration par la
    dialyse de l’imipénème et de la cilastatine, le médicament doit être administré après chaque séance de dialyse, puis toutes les douze heures. Ces malades, et plus particulièrement ceux qui ont des antécédents neurologiques, doivent être surveillés avec
    attention.
    Les données sont insuffisantes actuellement pour recommander l’utilisation de ce médicament chez les malades sous dialyse péritonéale.
    .
    .
    Mode d’emploi :
    Administration intraveineuse en perfusion :
    Trois ou quatre perfusions par jour,
    d’une durée de vingt à trente minutes pour des doses de deux cent cinquante à cinq cents milligrammes et de quarante à soixante minutes pour une dose d’un gramme. Le débit devra être ralenti si le patient se plaint de nausées.
    Les perfusions seront
    préparées par dissolution de la poudre pour préparation injectable dans cinquante millilitres de solvant (soit cinq milligrammes d’imipénème par millilitre).
    * Compatibilité :
    Les perfusions pourront être préparées en utilisant les solvants suivants :

    – chlorure de sodium à neuf pour mille,
    – glucose à cinq pour cent, à dix pour cent,
    – glucose à cinq pour cent tamponné à zéro deux pour mille de bicarbonate de sodium,
    – glucose à cinq pour cent et chlorure de sodium à neuf pour mille,
    – glucose à
    cinq pour cent et chlorure de sodium à zéro quarante cinq pour cent,
    – glucose à cinq pour cent et chlorure de sodium à zéro deux cent vingt cinq pour cent,
    – mannitol à deux pour cent cinq, à cinq pour cent et à dix pour cent,
    – glucose à cinq pour
    cent et chlorure de potassium à zéro quinze pour cent.
    Ne pas utiliser de solution contenant du lactate pour reconstituer ce médicament; cependant il est possible de l’administrer simultanément à une perfusion de lactate, par l’intermédiaire d’une
    tubulure en Y.
    La dissolution complète s’obtient en moins de trois minutes, en secouant vigoureusement le flacon.
    Les solutions, une fois reconstituées, doivent être utilisées extemporanément.
    Ne pas mélanger cette solution avec un autre antibiotique
    dans la même perfusion.
    .
    .
    Incompatibilités Physico-chimiques :
    Il y a incompatibilité chimique entre cette association et les lactates. On ne doit pas uitiliser de solution contenant du lactate pour dissoudre ce médicament.


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