TRINITRINE SIMPLE LALEUF 0.15 mg pilules enrobées

Donnez-nous votre avis

TRINITRINE SIMPLE LALEUF 0.15 mg pilules enrobées

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 9/2/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : PILULES ENROBEES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BIOLOGIQUES DE L’ILE DE FRANCE

    Produit(s) : TRINITRINE LALEUF

    Evénements :

    1. mise sur le marché 1/1/1938
    2. octroi d’AMM 6/9/1946
    3. publication JO de l’AMM 10/10/1946
    4. validation de l’AMM 31/12/1990
    5. rectificatif d’AMM 25/3/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 310830-1

    1
    boîte(s)
    60
    unité(s)
    blanc

    Evénements :

    1. agrément collectivités 28/12/1961
    2. inscription SS 28/12/1961


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    A L’ABRI DE LA CHALEUR
    EVITER L’HUMIDITE

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 8.29 F

    Prix public TTC : 14.50 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    • TRINITRINE 0.15 mg
      Sous forme d’une solution de trinitrine à 4%

    Principes non-actifs

    1. VASODILATATEUR ANTIANGOREUX (DERIVE NITRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C01D-A02.
      Antiangineux dérivé nitré.
      Vasodilatateur puissant à diffusion instantanée, la trinitrine possède une action relâchante sur la musculature vasculaire portant essentiellement sur le territoire veineux. Il en résulte une réduction du retour veineux, une diminution de la pression intracardiaque, et une redistribution du flux coronarien vers les couches sous-endocardiques les plus sensibles à l’ischémie. La consommation myocardique est abaissée, ce qui permet de rétablir un équilibre entre l’apport et le besoin en oxygène chez les coronariens et d’enrayer la douleur angineuse tout en provoquant une augmentation de la tolérance à l’effort.
      A plus fortes doses, la trinitrine provoque une vasodilatation artériolaire avec diminution de la pression artérielle.
      La trinitrine est un donneur de NO (monoxyde d’azote). Le monoxyde d’azote stimule la formation de GMP cyclique; il en résulte une diminution des taux de calcium intracellulaire et une relaxation vasculaire.
      Ces propriétés hémodynamiques justifient l’utilisation en tant que traitement adjuvant de l’insuffisance cardiaque sévère.


    1. – TRAITEMENT CURATIF DE LA CRISE D’ANGINE DE POITRINE:
      L’ACTION DE LA TRINITRINE EST D’AUTANT PLUS EFFICACE QU’ELLE EST ABSORBEE LE PLUS PRECOCEMENT POSSIBLE AU DEBUT DE LA CRISE.
      – TRAITEMENT PREVENTIF A TRES COURT TERME DE LA CRISE ANGINEUSE:
      LA PREVENTION DE LA CRISE ANGINEUSE (SOUVENT DECLENCHEE DANS LES MEMES CIRCONSTANCES) AVANT L’EFFORT, AUGMENTE LA TOLERANCE A L’EFFORT ET SUPPRIME, DANS BIEN DES CAS, LA CRISE D’ANGOR.
      – OEDEME AIGU DU POUMON :
      EN COMPLEMENT DES THERAPEUTIQUES USUELLES.

    1. CEPHALEE (PEU FREQUENT)
      PASSAGERE
    2. VASODILATATION PERIPHERIQUE
      Faciale
    3. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
    4. CYANOSE (EXCEPTIONNEL)
      SANS PNEUMOPATHIE INTERCURRENTE.
      FAIRE DOSER LA METHEMOGLOBINE ( LES METHEMOGLOBINEMIES SURVIENNENT PLUS VOLONTIERS LORS DE TRAITEMENTS A DOSES ELEVEES ).

    1. CYANOSE
      Si, exceptionnellement, il apparaît une cyanose sans pneumopathie intercurrente, faire doser la méthémoglobine (les méthémoglobinémies surviennent plus volontiers lors de traitements à doses élevées).
    2. GROSSESSE
      En l’absence d’études chez l’animal et de données cliniques humaines, le risque n’est pas connu. Par conséquent, par mesure de prudence, ne pas prescrire pendant la grossesse.
    3. ALLAITEMENT
      En l’absence de données sur le passage dans le lait maternel, l’allaitement est deconseillé pendant la durée du traitement.

    1. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Sildénafil :
      Chez tout patient traité par dérivé nitré, sous quelque forme que ce soit, on ne doit pas prescrire de sildénafil tant que le patient est sous l’action du dérivé nitré.
      En cas de traitement par sildénafil, les dérivés nitrés sont contre-indiqués sous quelque forme que ce soit. En particulier, il convient d’avertir tout patient coronarien de ce que, s’il présente au cours de l’acte sexuel des douleurs angineuses, il ne devra en aucun cas prendre un dérivé nitré d’action immédiate.
      De même, chez le patient sans antécédent coronarien présentant un premier épisode angineux au décours de l’activité sexuelle, il convient de rechercher par l’interrogatoire la prise éventuelle de sildénafil (le plus souvent, dans l’heure précédant l’activité sexuelle) et, si tel est le cas, de s’abstenir de tout traitement nitré.
      D’une façon générale, d’après les données disponibles, le délai à respecter avant d’administrer un dérivé nitré à un patient exposé au sildénafil n’est pas précisément connu, mais peut être estimé à un minimum de 24 heures.

    Signes de l’intoxication :

    1. VASODILATATION PERIPHERIQUE
    2. COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE
    3. CYANOSE

    Traitement

    En cas d’absorption massive accidentelle, les manifestations sont de deux types :
    – vasodilatation généralisée avec collapsus,
    – cyanose par méthémoglobinémie.
    A partir de 0,8 g/100 ml de méthémoglobinémie, le traitement consistera en bleu de méthylène
    intraveineux à 1% : 1 à 2 mg/kg, ou per os : 50 mg/kg dans les cas les moins sévères.
    Le traitement en centre spécialisé est recommandé.

    Voies d’administration

    – 1 – BUCCALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Crise d’angine de poitrine :
    . Traitement curatif : croquer lentement et garder quelque temps dans la bouche une,deux ou trois pilules à quelques minutes d’intervalle au moment des accès. Cette posologie peut être répétée jusqu’à
    l’obtention de l’effet désiré plusieurs fois par jour.
    . Traitement préventif de la crise angineuse à court terme : une, deux ou trois pilules avant tout effort ou émotion habituellement générateurs de la crise angineuse.
    – Oedème aigu du poumon :
    Les
    doses nécessaires pour obtenir un effet clinique sont de quatre à six pilules par prise. Croquer lentement.
    Les dérivé nitrés s’administrent de façon discontinue sur le nycthémère en aménageant un intervalle libre quotidien afin d’éviter le phénomène
    d’échappement thérapeutique bien établi lorsque les dérivés nitrés sont administrés de façon continue.
    Cet intervalle libre sera choisi dans la période où le patient ne présente pas de crise.
    L’horaire des prises du traitement antiangineux associé
    (bêta-bloquant et/ou inhibiteur calcique) devra être choisi pour assurer une couverture thérapeutique pendant cet intervalle libre.
    La spécialité s’administre deux à trois fois par vingt quatre heures en respectant un intervalle d’au moins douze
    heures.
    Les modalités d’administration sont les mêmes dans le traitement prophylactique de la crise d’angine de poitrine et dans le traitement de l’insuffisance cardiaque gauche.
    Dans le traitement prophylactique de la crise d’angine de poitrine, le
    phénomène d’échappement est bien établi. Une maîtrise des modalités de prescription respectant un intervalle libre assure aux dérivé nitrés une efficacité thérapeutique reconnue.
    Dans l’insuffisance cardiaque, le phénomène d’échappement est également
    présent et justifie une administration discontinue en aménageant un intervalle libre. Toutefois, son intensité peut être limitée par une parfaite adaptation des doses de dérivés nitrés ainsi que des traitements associés.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    La
    biodisponibilité de la trinitrine varie selon la voie d’administration perlinguale et orale.
    La meilleure disponibilité est obtenue lorsque la pilule est croquée puis avalée. Le noyau mou facilite l’absorption perlinguale rapide ( une à trois minutes )
    et permet d’obtenir une diffusion instantanée du principe actif ( deux à cinq minutes ) et par là même,une action immédiate.


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts