TRINITRINE CAFEINEE DUBOIS pilules enrobées

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TRINITRINE CAFEINEE DUBOIS pilules enrobées

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 4/12/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : PILULES

    enrobées à action immédiate

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : LALEUF

    Produit(s) : TRINITRINE LALEUF

    Evénements :

    1. mise sur le marché 1/1/1918
    2. octroi d’AMM 4/7/1956
    3. validation de l’AMM 31/12/1990
    4. rectificatif d’AMM 2/3/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 310828-7

    1
    boîte(s)
    60
    unité(s)
    blanc

    Evénements :

    1. agrément collectivités 28/12/1961
    2. inscription SS 28/12/1961


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    A L’ABRI DE LA CHALEUR
    EVITER L’HUMIDITE

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 8.06 F

    Prix public TTC : 14.10 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. VASODILATATEUR ANTIANGOREUX (DERIVE NITRE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : C01D-A52.
      Antiangineux dérivé nitré.
      Vasodilatateur puissant à diffusion instantanée, la trinitrine possède une action relâchante sur la musculature vasculaire portant essentiellement sur le territoire veineux. Il en résulte une réduction du retour veineux, une diminution de la pression intracardiaque, et une redistribution du flux coronarien vers les couches sous-endocardiques les plus sensibles à l’ischémie. La consommation myocardique est abaissée, ce qui permet de rétablir un équilibre entre l’apport et le besoin en oxygène chez les coronariens, et d’enrayer la douleur angineuse tout en provoquant une augmentation de la tolérance à l’effort.
      A plus fortes doses, la trinitrine provoque une vasodilatation artériolaire avec diminution de la pression artérielle.
      La trinitrine est un donneur de NO (monoxyde d’azote). Le monoxyde d’azote stimule la formation de GMP cyclique; il en résulte une diminution des taux de calcium intracellulaire et une relaxation vasculaire.
      Ces propriétés hémodynamiques justifient l’utilisation en tant que traitement adjuvant de l’insuffisance cardiaque sévère.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      – Forme instantanée.
      – La biodisponibilité de la trinitrine varie selon la voie d’administration perlinguale ou orale.
      – La meilleure disponibilité est obtenue lorsque la pilule est croquée puis avalée. Le noyau mou facilite l’absorption perlinguale rapide (1 à 3 minutes) et permet d’obtenir une diffusion instantanée du principe actif (2 à 5 minutes) et, par là même, une action immédiate.

    1. ***
      – Traitement curatif de la crise d’angine de poitrine : l’action de la trinitrine est d’autant plus efficace qu’elle est absorbée le plus précocement possible au début de la crise.
      – Traitement préventif à très court terme de la crise angineuse : la prévention de la crise angineuse (souvent déclenchée dans les mêmes circonstances) avant un effort, augmente la tolérance à l’effort et supprime, dans bien des cas, la crise d’angor.
      – Oedème aigu du poumon, en complément des thérapeutiques usuelles.
    2. ANGOR(TRAITEMENT DE FOND)
    3. ANGOR(TRAITEMENT DE LA CRISE)
    4. OEDEME AIGU DU POUMON

    1. CEPHALEE
    2. ROUGEUR DE LA FACE
    3. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      SUJET AGE
    4. CYANOSE (EXCEPTIONNEL)

    1. CYANOSE
      Si, exceptionnellement, il apparaît une cyanose sans pneumopathie intercurrente, faire doser la méthémoglobine (les méthémoglobinémies surviennent plus volontiers lors de traitement à doses élevées).
    2. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Association de dérivés nitrés au sildénafil : l’association d’un dérivé nitré, quelle que soit sa nature ou son mode d’administration, au sildénafil risque d’entraîner une chute importante et brutale de la pression artérielle pouvant être notamment à l’origine d’une lipothymie, d’une syncope ou d’un accident coronarien aigu.
    3. GROSSESSE
      En l’absence d’étude chez l’animal et de données cliniques humaines, le risque n’est pas connu ; par conséquent, par mesure de prudence, ne pas prescrire pendant la grossesse.
    4. ALLAITEMENT
      En l’absence de données sur le passage dans le lait, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.
    5. SPORTIFS

    1. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Sildénafil :
      Chez tout patient traité par dérivé nitré, sous quelque forme que ce soit, on ne doit pas prescrire de sildénafil tant que le patient est sous l’action du dérivé nitré.
      En cas de traitement par sildénafil, les dérivés nitrés sont contre-indiqués sous quelque forme que ce soit. En particulier, il convient d’avertir tout patient coronarien de ce que, s’il présente au cours de l’acte sexuel des douleurs angineuses, il ne devra en aucun cas prendre un dérivé nitré d’action immédiate.
      De même, chez le patient sans antécédent coronarien présentant un premier épisode angineux au décours de l’activité sexuelle, il convient de rechercher par l’interrogatoire la prise éventuelle de sildénafil (le plus souvent, dans l’heure précédant l’activité sexuelle) et, si tel est le cas, de s’abstenir de tout traitement nitré.
      D’une façon générale, d’après les données disponibles, le délai à respecter avant d’administrer un dérivé nitré à un patient exposé au sildénafil n’est pas précisément connu, mais peut être estimé à un minimum de 24 heures.

    Signes de l’intoxication :

    1. VASODILATATION PERIPHERIQUE
    2. COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE
    3. CYANOSE

    Traitement

    En cas d’absorption massive accidentelle, les manifestations sont de deux types :
    – vasodilatation généralisée avec collapsus,
    – cyanose par méthémoglobinémie.
    A partir de 0,8 g/100 ml de méthémoglobinémie, le traitement consistera en bleu de méthylène
    intraveineux à 1% : 1 à 2 mg/kg, ou per os : 50 mg/kg dans les cas les moins sévères.
    Le traitement en centre spécialisé est recommandé.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Crise d’angine de poitrine :
    * Traitement curatif : croquer lentement et garder quelque temps dans la bouche 1, 2 ou 3 pilules à quelques minutes d’intervalle au moment des accès. Cette posologie peut être répétée jusqu’à
    l’obtention de l’effet désiré plusieurs fois par jour.
    * Traitement préventif de la crise angineuse à court terme : 1, 2 ou 3 pilules avant tout effort ou émotion habituellement générateurs de la crise angineuse.
    Dose maximale : 10 pilules par 24
    heures.
    – Oedème aigu du poumon : Les doses nécessaires pour obtenir un effet clinique sont de 2 à 3 pilules par prise. Croquer lentement.
    Dose maximale : 10 pilules par 24 heures.
    .
    .
    Mode d’emploi :
    Ces pilules doivent être croquées et gardées
    quelque temps dans la bouche : leur noyau mou facilite l’absorption rapide et permet d’obtenir la diffusion instantanée des principes actifs, et par là même, une action immédiate.
    Les dérivés nitrés s’administrent de façon discontinue sur le nycthémère
    en aménageant un intervalle libre quotidien afin d’éviter le phénomène d’échappement thérapeutique bien établi lorsque les dérivés nitrés sont administrés de façon continue.
    Cet intervalle libre sera choisi dans la période où le patient ne présente pas
    de crise.
    L’horaire des prises du traitement antiangineux associé (bêtabloquant et/ou inhibiteur calcique) devra être choisi pour assurer une couverture thérapeutique pendant cet intervalle libre.
    La spécialité s’administre 2 à 3 fois par 24 heures en
    respectant un intervalle d’au moins 12 heures.
    Les modalités d’administration sont les mêmes dans le traitement prophylactique de la crise d’angine de poitrine et dans le traitement de l’insuffisance cardiaque gauche.
    Dans le traitement prophylactique
    de la crise d’angine de poitrine, le phénomène d’échappement est bien établi. Une maîtrise des modalités de prescription respectant un intervalle libre assure aux dérivés nitrés une efficacité thérapeutique reconnue.
    Dans l’insuffisance cardiaque, le
    phénomène d’échappement est également présent et justifie une administration discontinue en aménageant un intervalle libre. Toutefois, son intensité peut être limitée par une parfaite adaptation des doses de dérivés nitrés ainsi que des traitements
    associés.


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