PRIMPERAN 100 mg/5 ml solution injectable

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PRIMPERAN 100 mg/5 ml solution injectable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 6/7/1998

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – 1267 RD


    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SYNTHELABO FRANCE

    Produit(s) : PRIMPERAN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 5/2/1985
    2. publication JO de l’AMM 7/4/1985
    3. mise sur le marché 15/5/1989

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 327916-1

    6
    ampoule(s)
    5
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 30/4/1989
    2. inscription SS 30/4/1989


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 43.81 F

    Prix public TTC : 59.60 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 5
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. STIMULANT DE LA MOTRICITE GASTROINTESTINALE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : A03F-A01.
      Métoclopramide : neuroleptique antagoniste de la dopamine. Il prévient les vomissements par blocage des sites dopaminergiques.
      * Propriétés Pharmacocinétiques :
      – Distribution : le métoclopramide est largement distribué dans les tissus. Le volume de distribution est de 2.2 à 3.4 l/kg. Il se fixe peu aux protéines plasmatiques. Il passe à travers le placenta et dans le lait.
      – Métabolisme : le métoclopramide est peu métabolisé.
      – Excrétion : le métoclopramide est principalement éliminé dans les urines sous forme libre ou sulfoconjuguée. La demi-vie d’élimination est de 5 à 6 heures. Elle augmente en cas d’insuffisance rénale ou hépatique.

    1. ***
      Prévention et traitement des nausées et vomissements induits par les antimitotiques.
    2. VOMISSEMENT DE LA CHIMIOTHERAPIE

    1. SOMNOLENCE
    2. ASTHENIE
    3. VERTIGE
    4. CEPHALEE (RARE)
    5. INSOMNIE (RARE)
    6. DIARRHEE (RARE)
    7. FLATULENCE (RARE)
    8. HYPOTENSION ARTERIELLE (RARE)
    9. HYPERSUDATION (RARE)
      Modérée.
    10. AMENORRHEE (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
    11. GALACTORRHEE (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
    12. DEPRESSION
      Quelques cas ont été signalés.
    13. SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      Symptômes extrapyramidaux pouvant survenir particulièrement chez l’enfant et l’adulte jeune : il s’agit de dystonies aiguës pouvant se manifester par des mouvements anormaux de la tête et du cou (spasmes faciaux, trismus, crises oculogyres, révulsion oculaire, protrusion de la langue, difficultés de déglutition, dysarthrie, torticolis), une hypertonie généralisée, voire un opisthotonos. Ces réactions surviennent, en général, en début de traitement, entre 1 et 3 heures après la dernière prise. Elles peuvent apparaître après une seule administration. En cas d’apparition de ces symptômes extrapyramidaux, il convient d’arrêter le métoclopramide. Ces effets sont, en général, complètement réversibles après l’arrêt du traitement, mais peuvent nécessiter un traitement symptomatique.

    14. DYSKINESIE TARDIVE (EXCEPTIONNEL)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SUJET AGE
      TRAITEMENT PROLONGE

    1. MISE EN GARDE
      – Syndrome extrapyramidal :

      Des effets indésirables neurologiques (syndrome extrapyramidal) peuvent apparaître, en particulier chez l’enfant et l’adulte jeune.

      – Vomissements :

      En cas de vomissements abondants, il faut prévenir le risque de déshydratation. L’hydratation peut généralement se faire per os en utilisant des solutions ” sucrées salées ” (solutions de réhydratation orale) données en petite quantité et de façon répétée.
    2. EPILEPSIE
      Il est recommandé de ne pas utiliser ce médicament chez les sujets épileptiques (augmentation de la fréquence et de l’intensité des crises).
    3. INSUFFISANCE RENALE
      Il est recommandé de réduire la posologie.
    4. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Il est recommandé de réduire la posologie.
    5. GROSSESSE
      Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.

      En clinique, l’utilisation du métoclopramide au cours d’un nombre limité de grossesses n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d’une exposition en cours de grossesse.

      En conséquence, l’utilisation du métoclopramide ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.

      Chez les nouveaux nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de métoclopramide, et par analogie avec d’autres neuroleptiques, un syndrome extrapyramidal potentiel ne peut être exclu. En conséquence, il semble raisonnable d’essayer de limiter les doses et les durées de prescription de produits pharmacologiquement similaires pendant la grossesse.

      En cas de traitement prolongé et/ou à doses élevées et/ou proche du terme, il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques du nouveau-né.
    6. ALLAITEMENT
      L’allaitement est possible si la prise de ce médicament reste ponctuelle (en cas de vomissements post-césarienne par exemple), et que le nouveau-né est à terme et en bonne santé. En cas de prématurité ou d’utilisation de doses élevées ou prolongées, l’allaitement est déconseillé.
    7. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Prévenir les utilisateurs de machine et les conducteurs de véhicule des risques de somnolence liés à l’emploi de ce médicament.

    1. HEMORRAGIE GASTRO-INTESTINALE (absolue)
      Lorsque la stimulation de la motricité gastro-intestinale présente un danger.
    2. OBSTRUCTION MECANIQUE DES VOIES DIGESTIVES (absolue)
      Lorsque la stimulation de la motricité gastro-intestinale présente un danger.
    3. PERFORATION DIGESTIVE (absolue)
      Lorsque la stimulation de la motricité gastro-intestinale présente un danger.
    4. DYSKINESIES TARDIVES IATROGENES(ANTECEDENTS) (absolue)
      Personnes ayant présenté précédemment une dyskinésie tardive aux neuroleptiques ou au métoclopramide.
    5. PHEOCHROMOCYTOME (absolue)
      Porteurs, connus ou suspectés, de phéochromocytome (sauf comme test d’épreuve); des accidents hypertensifs graves ayant été signalés chez ces patients avec des médicaments antidopaminergiques dont certains benzamides.
    6. ASSOCIATION A LA LEVODOPA (absolue)
      Association contre-indiquée : antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques. Utiliser un antiémétique dénué d’effets extrapyramidaux.
    7. ALCOOL (relative)
      Association déconseillée : majoration par l’alcool de l’effet sédatif des neuroleptiques. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l’utilisation de machines. Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l’alcool.

    Signes de l’intoxication :

    1. TROUBLE DE LA CONSCIENCE
    2. SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL

    Traitement

    Aucune létalité n’a été observée après absorption massive accidentelle de métoclopramide ou dans un but de suicide.
    – Conduite à tenir :
    En cas de symptômes extrapyramidaux liés ou non à un surdosage, la thérapeutique est uniquement symptomatique.
    Chez l’enfant, les benzodiazépines sont recommandées. On pourra renouveler leur administration afin de prévenir la récurrence des symptômes.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    – 2 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    – 3 – INTRAMUSCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Réservé à l’adulte.
    Voie intramusculaire ou intraveineuse.
    Selon le caractère plus ou moins émétisant de la chimiothérapie anticancéreuse, la posologie par vingt -quatre heures est de deux à dix milligrammes par kilogramme :
    – soit
    répartie en plusieurs injections intraveineuses directes ou perfusions de quinze minutes,
    – soit administrée sous forme de bolus de deux-trois milligrammes par kilogramme en perfusion de quinze minutes avant la chimiothérapie suivie d’une perfusion de
    zéro cinq (0.5) mgilligrammes par kilogramme par heure sur six- huit heures.


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