CONTRATHION 2 pour cent poudre et solvant pour solution injectable
CONTRATHION 2 pour cent poudre et solvant pour solution injectable
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 6/8/1999
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Autres dénominations :
code expérimentation – 7676 RP
Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE
Usage : adulte et enfant
Etat : commercialisé
Laboratoire : SERB-L’ARGUENONProduit(s) : CONTRATHION
Evénements :
- mise sur le marché 15/10/1961
- octroi d’AMM 8/1/1974
- publication JO de l’AMM 18/2/1976
- validation de l’AMM 29/9/1997
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 302525-9
10
ampoule(s) de solvant
10
ml
verre
10
flacon(s) de poudre
verreEvénements :
- agrément collectivités 3/8/1995
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
A L’ABRI DE LA LUMIERERégime : aucune liste
Réglementation des prix :
non remboursé
Prix Pharmacien HT : 151.74 F
Prix public TTC : 232.75 F
TVA : 5.50 %
Composition
Expression de la composition : EXPRIME POUR :
Volume : 100
ml- PRALIDOXIME METHYLSULFATE 3.225 g
Quantité correspondant à 2 g de pralidoxime
- CHLORURE DE SODIUM excipient
- EAU POUR PREPARATIONS INJECTABLES excipient
- ANTIDOTE (principale)
Bibliographie : Classe ATC : V03A-B04.
Pralidoxime : antidote des produits organophosphorés (poisons du système neurovégétatif qui agissent indirectement en inactivant par phosphorylation les enzymes régulatrices de la transmission nerveuse). La pralidoxime se fixe sur le groupement alkyl-phosphate de la cholinestérase alkyl-phosphorylée et le détache de l’acétyl-cholinestérase qui est ainsi régénérée.
*** Propriétés Pharmacocinétiques :
La pralidoxime a une faible résorption digestive.
Elle a une faible diffusion au niveau du système nerveux central (l’action est limitée à la régénération des enzymes de la jonction neuromusculaire).
Le métabolisme est hépatique.
L’excrétion tubulaire rénale entraîne une élimination rapide en quelques heures du médicament.
- ***
Intoxication par les dérivés organophosphorés anticholinestérasiques. - INTOXICATION PAR LES ORGANOPHOSPHORES
- MISE EN GARDE
– Insecticides carbamates anticholinestérasiques :
L’efficacité de la pralidoxime varie selon les diverses classes d’insecticides organophosphorés.
L’intoxication par les insecticides carbamates anticholinestérasiques ne relève pas d’un traitement par l pralidoxime car la liaison avec l’acétylcholinestérase non covalente est de faible énergie et rapidement réversible. - ALIMENTS
La prise de lait ou de corps gras favorise l’absorption des organophosphorés. - REDUCTION D’EFFICACITE DU TRAITEMENT
La pralidoxime est d’autant plus efficace qu’elle est administrée peu de temps après l’intoxication. Elle a peu d’effet si le délai entre l’intoxication et le début du traitement est supérieur à 36 heures. - INSUFFISANCE RENALE
Les doses doivent être réduites chez les patients ayant une fonction rénale altérée. - ASSOCIATION THERAPEUTIQUE
L’atropine est habituellement associée à la pralidoxime, en contrôlant de façon permanente, au cours de ce traitement, l’état de la pupille et de la fréquence cardiaque. - ALLAITEMENT
En raison de l’absence de données du passage de ce médicament dans le lait maternel, l’allaitement est à éviter pendant l’utilisation de celui-ci. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
L’attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de troubles de la vision attachés à l’emploi de ce médicament.
Traitement
La pralidoxime, à doses très élevées, pourrait aggraver le bloc neuromusculaire dû à l’organophosphoré.
Voies d’administration
– 1 – INTRAVEINEUSE
– 2 – INTRAMUSCULAIRE
– 3 – SOUS-CUTANEE
– 4 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)
– 5 – ORALE
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Voie intraveineuse en cas d’urgence.
Voie intramusculaire, sous-cutanée, ou voie orale si l’intoxication à traiter ne présente pas de caractère d’urgence.
* Adulte :
– Voie intraveineuse (soit sans dilution en injection lente d’un
millilitre par minute, soit en perfusion après dilution de la solution dans une solution de glucose ou de chlorure de sodium isotonique), voie intramusculaire, sous-cutanée :
. lors de la première injection, la posologie habituellement proposée de deux
cents à quatre cents milligrammes de pralidoxime peut être augmentée jusqu’à deux grammes en fonction de l’efficacité obtenue;
. une dose d’entretien allant jusqu’à quatre cents milligrammes par heure sera maintenue tant que nécessaire.
– Voie orale :
un à trois grammes de pralidoxime toutes les cinq heures.
* Enfant :
. lors de la première injection, vingt à quarante milligrammes par kilogramme de pralidoxime suivant la sévérité de l’intoxication et la réponse au traitement;
. une dose d’entretien
de dix milligrammes par kilogramme par heure sera maintenue tant que nécessaire.
.
.
Posologie particluière :
– Insuffisant rénal : les doses doivent être réduites chez les patients ayant une fonction rénale altérée.
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Mode d’emploi :
La solution doit
être préparée extemporanément par introduction de dix millilitres de solvant dans le flacon de poudre.
.
.
Grossesse :
Il n’y a pas de données fiables de tératogenèse chez l’animal.
Il n’existe pas actuellement de données pertinentes, ou en nombre
suffisant, pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique du pralidoxime lorsqu’il est administré pendant la grossesse.
Malgré cela, ce médicament peut être prescrit pendant la grossesse si besoin.