SURMONTIL 25 mg/2 ml solution injectable (arrêt de commercialisation)

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SURMONTIL 25 mg/2 ml solution injectable (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 29/5/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – 7162 RP


    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Usage : adulte, enfant + de 12 ans

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : SPECIA

    Produit(s) : SURMONTIL

    Evénements :

    1. mise sur le marché 15/11/1961
    2. octroi d’AMM 9/1/1974
    3. publication JO de l’AMM 18/2/1976
    4. validation de l’AMM 16/8/1994
    5. rectificatif d’AMM 2/2/1999
    6. arrêt de commercialisation 27/5/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 327256-1

    5
    ampoule(s)
    2
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription SS 28/12/1961
    2. agrément collectivités 2/1/1963


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Composition

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    • TRIMIPRAMINE MESILATE 1.658 g
      Méthane Sulfonate de Trimipramine, correspondant à Trimipramine base à 1,250 g

    Principes non-actifs

    1. ANTIDEPRESSEUR (INHIB. NON SEL. DU RECAPTA. DE MONOAMINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N06A-A06.
      Les effets biochimiques, vraisemblablement à l’origine de l’effet thérapeutique, reposent sur une diminution du recaptage présynaptique de la noradrénaline, dont la transmission synaptique est facilitée. L’effet sédatif est en rapport avec la composante histaminergique de la molécule. Par ailleurs, celle-ci exerce un effet anticholinergique central et périphérique, à l’origine d’effets indésirables. Les propriétés adrénolytiques peuvent provoquer une hypotension orthostatique. L’amélioration portant spécifiquement sur l’humeur est souvent retardée par rapport aux améliorations symptomatiques telles que le ralentissement idéomoteur, l’insomnie ou l’anxiété. Cette notion doit être prise en compte avant l’interruption d’un traitement pour raison d’inefficacité, ainsi que dans l’ajustement des doses efficaces.
      * Propriétés Pharmacocinétiques
      En évitant l’effet important de premier passage hépatique, la biodisponibilité de la trimipramine par voie parentérale est environ doublée par rapport à celle d’une administration par voie orale.
      Distribution : La trimipramine passe la barrière hémato-encéphalique ainsi que dans le placenta et le lait maternel. La liaison aux protéines plasmatiques est importante (95 %). La demi-vie d’élimination plasmatique de la trimipramine est de 24 heures environ.
      Métabolisme : Le foie joue un rôle majeur dans le processus de métabolisation des antidépresseurs imipraminiques : captation (effet de premier passage), puis biotransformation intense, ce qui explique :
      – la forte valeur de la clairance plasmatique, rapportée au débit sanguin hépatique (1,5 l/min) ;
      – le faible pourcentage de composés actifs retrouvés au niveau urinaire.
      Le métabolite principal de la trimipramine est la desméthylimipramine, composé actif.
      Populations à risque :
      Sujet âgé : le métabolisme hépatique diminue et donc la clairance totale, avec augmentation des concentrations à l’équilibre, de la fraction libre et des demi-vies. Il importe alors de diminuer les doses, au moins dans un premier temps.
      Insuffisants hépatique et rénal : il convient de diminuer la posologie de la trimipramine.

    1. ***
      Episodes dépressifs majeurs (c’est-à-dire caractérisés).
    2. DEPRESSION

    1. SECHERESSE DE LA BOUCHE
      Effet secondaire lié aux effets périphériques de la molécule : habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
      Effet anticholinergique.
    2. CONSTIPATION
      Effet secondaire lié aux effets périphériques de la molécule : habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
      Effet anticholinergique.
    3. TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
      Effet secondaire lié aux effets périphériques de la molécule : habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
      Effet anticholinergique.
    4. TACHYCARDIE
      Effet secondaire lié aux effets périphériques de la molécule : habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
      Effet anticholinergique.
    5. HYPERSUDATION
      Effet secondaire lié aux effets périphériques de la molécule : habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
      Effet anticholinergique.
    6. TROUBLE DE LA MICTION
      Effet secondaire lié aux effets périphériques de la molécule : habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
      Effet anticholinergique.
    7. RETENTION D’URINE
      Effet secondaire lié aux effets périphériques de la molécule : habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
      Effet anticholinergique.
    8. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
      Effet secondaire lié aux effets périphériques de la molécule : habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
      Effet adrénolytique.
    9. IMPUISSANCE
      Effet secondaire lié aux effets périphériques de la molécule : habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement ou à une réduction de la posologie.
      Effet adrénolytique.
    10. SOMNOLENCE (FREQUENT)
      Effets secondaires liés aux effets centraux de la molécule, plus marqués en début de traitement
    11. SEDATION (FREQUENT)
      – Effets secondaires liés aux effets centraux de la molécule, plus marqués en début de traitement
      – Effet antihistaminique.
    12. TREMBLEMENT (RARE)
      Effets secondaires liés aux effets centraux de la molécule
    13. CRISE CONVULSIVE (RARE)
      Effets secondaires liés aux effets centraux de la molécule, sur terrain prédisposé.
    14. CONFUSION MENTALE (RARE)
      – transitoires
      – Effets secondaires liés aux effets centraux de la molécule
    15. LEVEE DE L’INHIBITION PSYCHOMOTRICE
      effet secondaire lié à la nature même de la maladie traitée
    16. RISQUE SUICIDAIRE
      effet secondaire lié à la nature même de la maladie traitée
    17. ACCES MANIAQUE
      avec apparition d’épisodes maniaques. Lié à la nature même de la maladie dépressive.
    18. PSYCHOSE(AGGRAVATION)
      réactivation d’un délire chez les sujets psychotiques, effet secondaire lié à la nature même de la maladie traitée
    19. POIDS(AUGMENTATION) (FREQUENT)
    20. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES ELEVEES
    21. ARYTHMIE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES ELEVEES
    22. VOLUME MAMMAIRE(AUGMENTATION)
    23. GALACTORRHEE
    24. BOUFFEE DE CHALEUR
    25. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
    26. DYSARTHRIE
    27. HEPATITE CYTOLYTIQUE (EXCEPTIONNEL)
    28. HEPATITE CHOLESTATIQUE (EXCEPTIONNEL)
    29. EOSINOPHILIE
    30. LEUCOPENIE
    31. AGRANULOCYTOSE
    32. THROMBOPENIE
    33. SYNCOPE
    34. COMMENTAIRE GENERAL
      Certains de ces effets indésirables peuvent être prévenus ou combattus par des thérapeutiques adjuvantes ou correctrices, voire une réduction de la posologie.

    1. MISE EN GARDE
      – risque suicidaire :

      Comme lors de tout traitement par antidépresseur, le risque suicidaire chez les patients déprimés persiste en début de traitement, la levée de l’inhibition psychomotrice pouvant précéder l’action antidépressive proprement dite.

      – syndrome de sevrage :

      De rares cas de syndrome de sevrage (céphalées, malaises, nausées, anxiété, troubles du sommeil) ayant été observés à l’arrêt du traitement, il est recommandé de réduire progressivement les doses et de surveiller tout particulièrement le patient durant cette période.
    2. DEBUT DE TRAITEMENT
      insomnie ou nervosité en début de traitmement peuvent justifier une diminution de la posologie ou un traitement transitoire symptomatique.
    3. ACCES MANIAQUE
      En cas de virage maniaque franc, le traitement par la trimipramine sera interrompu et, le plus souvent, un neuroleptique sédatif prescrit.
    4. EPILEPSIE
      Chez les patients épileptiques ou ayant des antécédents d’épilepsie, il est prudent de renforcer la surveillance clinique et électrique, en raison de la possibilité d’abaissement du seuil épileptogène. La survenue de crises convulsives impose l’arrêt du traitment .
    5. SUJET AGE
      La trimipramine doit être utilisée avec prudence chez le sujet âgé

      présentant :

      – une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique et à la sédation,

      – une constipation chronique (risque d’iléus paralytique)

      – une éventuelle hypertrophie prostatique.
    6. AFFECTIONS CARDIOVASCULAIRES
      La trimipramine doit être utilisée avec prudence chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, en raison des effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs de cette classe de produits.
    7. INSUFFISANCE RENALE ET HEPATIQUE
      risque de surdosage.
    8. GROSSESSE
      Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
      En clinique, les résultats des études épidémiologiques menées sur des effectifs restreints de femmes semblent exclure, à ce jour, un risque malformatif particulier pour l’imipramine ou l’amitriptyline. Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies d’antidépresseurs imipraminiques ont été décrits des signes d’imprégnation atropinique : hyperexcitabilité, distension abdominale, iléus méconial, retard à l’émission du méconium, difficulté de la mise en route de l’alimentation, tachycardies, troubles neurologiques…, et des cas de détresse respiratoire.
      En conséquence :
      – la grossesse est l’occasion de peser à nouveau l’indication du traitement antidépresseur, administré, si possible, en monothérapie ;
      – le risque tératogène, s’il existe, semble faible ;
      – si possible, il est souhaitable de diminuer les posologies en fin de grossesse en raison des effets atropiniques de ces antidépresseurs ;
      – il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né.
    9. ALLAITEMENT
      Le passage dans le lait maternel est mal connu mais probablement faible ; cependant par prudence, l’allaitement est à éviter pendant la durée du traitement.
    10. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Ce médicament peut affaiblir les facultés mentales et physiques nécessaires à l’exécution de certaines tâches dangereuses, telles que la manipulation d’appareils ou la conduite de véhicules à moteur.

    1. HYPERSENSIBILITE
      à la trimipramine ou à l’un des constituants.
    2. GLAUCOME A ANGLE FERME
      risque de glaucome par fermeture de l’angle
    3. RETENTION URINAIRE
      Risque de rétention urinaire lié à des troubles urétro prostatiques.
    4. INFARCTUS DU MYOCARDE RECENT
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Contre-indication :
      – l’association aux IMAO non sélectifs est une contre-indication classique pour tous les imipraminiques ; le risque majeur, bien que peu documenté, correspond à des modifications tensionnelles, hypo ou hypertensives.
      – association au sultopride.
      Contre-indications relatives :
      association avec l’alcool, la clonidine et apparentés, l’adrénaline, la noradrénaline, la dopamine pour action systémique par voie parentérale.

    Signes de l’intoxication :

    1. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE
    2. COMA

    Traitement

    En cas de surdosage volontaire ou accidentel, on observe des manifestations cardiovasculaires sévères (essentiellement troubles de la conduction conditionnant la gravité de l’intoxication), ainsi qu’un renforcement des symptômes anticholinergiques,
    éventuellement un état confusionnel ou un coma (parfois retardé). Il y a lieu, dans ce cas, de faire hospitaliser immédiatement le malade dans un service spécialisé et de faire évacuer le produit ingéré.
    La prise en charge doit comporter un traitement
    symptomatique et une surveillance des fonctions vitales, notamment cardiaques et respiratoires, pendant au moins 5 jours.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    – 2 – INTRAVEINEUSE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    Réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de douze ans.
    Voie intramusculaire .
    Le traitement d’attaque est initié jusqu’à amélioration.
    Commencer à doses progressives pendant une semaine pour atteindre une posologie quotidienne
    maximale de deux à quatre ampoules (cinquante à cent mg par jour) réparties en deux à quatre injections.
    L’amélioration une fois obtenue, remplacer progressivement chaque ampoule par deux comprimés dosés à vingt cinq mg (dose équivalente).
    – Durée de
    traitement : le traitement par antidépresseur est symptomatique. Le traitement d’un épisode est de plusieurs mois (habituellement de l’ordre de six mois) afin de prévenir les risques de rechute de l’épisode dépressif.
    -Traitements psychotropes associés
    : l’adjonction d’un traitement sédatif ou anxiolytique peut être utile en début de traitement, afin de couvrir la survenue ou l’aggravation de manifestations d’angoisse. Toutefois, les anxiolytiques ne protègent pas forcément de la levée de
    l’inhibition.
    .
    Posologie particulière
    – Sujet âgé : le traitement sera initié à posologie faible, c’est-à-dire en pratique à la moitié de la posologie minimale recommandée. L’augmentation des doses, si nécessaire, sera progressive, en pratiquant une
    surveillance clinique : les effets indésirables des imipraminiques peuvent en effet avoir des conséquences graves chez la personne âgée (chutes, confusions).
    Insuffisants hépatique et rénal : il convient de diminuer la posologie.


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