ANTALVIC ADULTES 65 mg comprimés (arrêt de commercialisation)
ANTALVIC ADULTES 65 mg comprimés (arrêt de commercialisation)
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 23/3/2001
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : COMPRIMES
Usage : adulte
Etat : arrêt de commercialisation
Laboratoire : HOECHST HOUDEProduit(s) : ANTALVIC
Evénements :
- mise sur le marché 15/5/1963
- octroi d’AMM 27/2/1974
- publication JO de l’AMM 20/2/1976
- validation de l’AMM 30/9/1996
- arrêt de commercialisation 22/3/2001
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 300510-4
3
plaquette(s) thermoformée(s)
10
unité(s)
PVC/alu
blancEvénements :
- inscription liste sub. vénéneuses 5/6/1962
- inscription SS 29/3/1963
- agrément collectivités 15/5/1963
Lieu de délivrance : officine et hôpitaux
Etat actuel : arrêt de commercialisation
Conservation (dans son conditionnement) : 60
mois
Régime : liste IRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- AMIDON DE BLE excipient
- AMIDON DE POMME DE TERRE excipient
- GOMME ADRAGANTE excipient
- SILICE COLLOIDALE excipient
- STEARATE DE MAGNESIUM excipient
- ANALGESIQUE MORPHINIQUE (DER. DU DIPHENYLPROPYLAMINE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : N02A-C04.
Dextropropoxyphène : analgique central.
* Propriétés pharmacocinétiques :
Résorption rapide.
La concentration plasmatique maximale apparaît en moyenne en 2 heures (1 à 5 heures) après l’ingestion.
Demi-vie plasmatique d’élimination en moyenne de 13 heures (2 à 26 heures).
Métabolisme hépatique : transformation en nordextropropoxyphène principalement (1/2 vie : 16 à 48 heures).
Elimination urinaire sous forme de métabolites dont certains sont actifs.
- CONSTIPATION
- DOULEUR ABDOMINALE
- RASH
- CEPHALEE
- ASTHENIE
- EUPHORIE
- TROUBLE DE LA VISION
Mineur. - DESORIENTATION TEMPOROSPATIALE
- SOMNOLENCE
- VERTIGE
- NAUSEE
- VOMISSEMENT
- GLYCEMIE(DIMINUTION)
Condition(s) Exclusive(s) :
SUJET AGE
DIABETIQUE
INSUFFISANCE RENALEParfois grave.
- HEPATITE CHOLESTATIQUE
Ou mixte.
- MISE EN GARDE
– Sportif :
L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
– Dépendance :
Le risque de dépendance essentiellemen psychique n’apparaît que pour des posologies supérieures à celles recommandées et pour des traitements au long cours.
– Ce médicament doit être évité :
. chez des patients à tendance suicidaire,
. chez des patients traités par des tranquillisants, des antidépresseurs ou des dépresseurs du système nervenx central.
– Il est recommandé de ne pas dépasser les doses conseillées et d’éviter la prise d’alcool. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
Prévenir les patients de l’apparition possible de somnolence et de vertiges (conducteurs de véhicules et utilisateurs de machines).
- ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
- HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
- INSUFFISANCE RENALE SEVERE
- ALLAITEMENT
Ce médicament passe dans le lait maternel; quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de dextropropoxyphène à des doses thérapeutiques. En cas d’allaitement, la prise de ce médicament est contre-indiquée. - ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
– Association contre-indiquée :
Agonistes-antagonistes morphiniques ( buprénorphine, nalbuphine, pentazocine ) : Diminution de l’effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs,avec risque d’apparition d’un syndrome de sevrage.
– Association déconseillée:
Carbamazépine : augmentation des taux plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage, par inhibition du métabolisme hépatique de la carbamazépine.
Surveillance clinique et réduction éventuelle de la posologie de la carbamazépine.
Traitement
– Symptômes :
Troubles de la conscience pouvant aller de la somnolence jusqu’au coma.
Nausées, vomissements, douleurs abdominales, dépression respiratoire pouvant aller de la simple dyspnée jusqu’à l’apnée. Myosis, convulsions, délire, cyanose,
collapsus, mort par arrêt cardiaque.
– Traitement :
Transfert immédiat en milieu hospitalier.
Evacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique et charbon actif per os.
L’antidote du dextropropoxyphène est la naloxone.
Assistance respiratoire.
Ne
pas utiliser d’analeptiques ou de stimulants du systéme nerveux central car ils peuvent précipiter des convulsions fatales.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Réservé à l’adulte.
Trois comprimés par jour en moyenne et jusqu’à cinq régulièrement répartis.
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Mode d’emploi :
Les comprimés doivent être avalés avec un grand verre d’eau, et de préférence avec une collation.
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Grossesse :
Une
étude épidémiologique prospective, portant sur quelques centaines de femmes, n’a pas mis en évidence d’effet tératogène du dextropropoxyphène.
bien que s’apparentant aux morphino-mimétiques, l’administration ponctuelle de dextropropoxyphène, dans les
conditions courantes de prescription, n’expose pas à un risque de sevrage néo-natal.
En conséquence, ce médicament peut être prescrit pendant la grossesse si besoin, en traitement bref et en respectant les doses préconisées.