PYRETHANE A LA NORAMIDOPYRINE 25% solution buvable (arrêt de commercialisation)

Donnez-nous votre avis

PYRETHANE A LA NORAMIDOPYRINE 25% solution buvable (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 6/5/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION BUVABLE

    en Gouttes

    Usage : adulte

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : GERDA

    Produit(s) : PYRETHANE A LA NORAMIDOPYRINE

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 4/7/1959
    2. publication JO de l’AMM 20/3/1970
    3. mise sur le marché 10/5/1982
    4. validation de l’AMM 3/10/1996
    5. arrêt de commercialisation 4/3/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 325182-0

    1
    flacon(s)
    24
    ml
    verre brun

    Evénements :

    1. agrément collectivités 28/1/1983
    2. inscription SS 5/3/1983


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Matériel de dosage : seringue
    goutte(s)

    Conservation (dans son conditionnement) : 18
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    • METAMIZOLE SODIQUE 25 g
      Ou noramidopyrine méthane sulfonate sodique.
      30 gouttes contiennent 500 mg de noramidopyrine.

    Principes non-actifs

    1. ANALGESIQUE-ANTIPYRETIQUE (PYRAZOLE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N02B-B02.
      Noramidopyrine : antalgique puissant non morphinique.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      – Absorption :
      Administrée par voie orale, la noramidopyrine n’est pas retrouvée dans le plasma. Elle est rapidement hydrolysée dans le tube digestif. Le métabolite principal, la 4-méthylaminoantipyrine (4-MAA), est rapidement et presque complètement résorbé. La concentration plasmatique maximale est atteinte en moyenne 1.4 heures après ingestion. L’absorption n’est pas diminuée par la prise concomittante d’aliments, mais elle est légèrement retardée.
      – Distribution :
      La 4-MAA ainsi que ses métabolites sont faiblement liés aux protéines plasmatiques (58 % pour la 4-MAA). La 4-MAA et ses métabolites diffusent rapidement dans les tissus et passent dans le lait maternel. Le volume de distribution de la 4-MAA est environ 0.7 l/kg.
      – Métabolisme :
      La 4-MAA est métabolisée au niveau du foie. La principale voie de métabolisation est l’acétylation assurée par des enzymes dépendantes du cytochrome P 450. Elle intervient soit directement sur la 4-MAA soit sur son métabolite déméthylé. La 4-MAA acétylée et déméthylée subit une deuxième réaction de sulfo ou de glucuroconjugaison.
      – Elimination :
      L’élimination est essentiellement urinaire. 90 % de la dose administrée est éliminée par le rein.
      La demi-vie d’élimination du 4-MAA est d’environ 3 heures.
      – Sujet âgé :
      La demi-vie d’élimination est de 4.5 heures.
      – Insuffisance rénale aiguë :
      Une réduction de la clairance totale de la 4-MAA est observée et peut conduire à une accumulation de ce métabolite actif en cas d’administration répétée.
      – Insuffisance hépatique :
      Le métabolisme de la 4-MAA n’est pas affecté en cas d’insuffisance hépatique modérée. Chez l’insuffisant hépatique grave, la déméthylation et l’acétylation peuvent être significativement diminuées.

    1. ***
      Traitement des douleurs intenses ou rebelles.
      L’utilisation de la noramidopyrine ne se justifie que lorsque son activité lui confère un avantage réel face aux autres antalgiques.
    2. DOULEUR REBELLE

    1. AGRANULOCYTOSE (RARE)
      – Conditions d’apparition : tous les médicaments contenant de la noramidopyrine peuvent être responsables d’agranulocytose. Il s’agit d’accidents immuno- allergiques avec agranulocytose complète d’une durée minimum d’une semaine. Les accidents sont rares mais restent mortels dans plus de 10% des cas malgré les techniques de réanimation hématologiques actuelles. Ces agranulocytoses ne sont pas liées à la dose et peuvent être provoquées par la prise d’une dose minime. Elles sont imprévisibles.
      – Précautions : chez un sujet sans antécédent hématologique, la prescription de ce médicament doit être mûrement pesée. Rien ne permet actuellement de dépister les sujets sensibles; rien ne permet, sous traitement, de prévoir la survenue d’une agranulocytose; celle ci peut apparaître après la première prise (apparente), ou après plusieurs semaines de traitement, ou lors d’une réadministration.
      La surveillance systématique de la numération globulaire est illusoire. Tout patient prenant ce médicament doit savoir que l’apparition de fièvre et/ou d’angine et/ou d’ulcérations buccales impose :
      . l’arrêt immédiat du medicament,
      . le contrôle d’urgence de l’hémogramme.
      La poursuite de la prise de ce médicament majore les risques de mortalité. La constatation d’une agranulocytose nécesssite le transfert d’urgence en milieu hospitalier.
    2. CHOC (EXCEPTIONNEL)
      – Conditions d’apparition : il s’agit de réactions générales survenant essentiellement chez des sujets prédisposés après administration parentérale, et exceptionnellement après administration orale.
      – Précautions : il est nécessaire d’interroger le malade au sujet d’éventuels antécédents allergiques aux pyrazolés.
    3. URTICAIRE
    4. ERUPTION MACULOPAPULEUSE
    5. SYNDROME DE LYELL
    6. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON
    7. INSUFFISANCE RENALE AIGUE
    8. NEPHROPATHIE INTERSTITIELLE
    9. ANEMIE
    10. THROMBOPENIE
    11. CRISE D’ASTHME
      Condition(s) Exclusive(s) :
      HYPERSENSIBILITE A L’ASPIRINE

      Chez le sujet polysensibilisé.

    12. COLORATION DE L’URINE
      Une coloration rouge peut apparaître dans les urines de pH acide; elle peut être due à un métabolite, l’acide rubazonique, présent en très faible quantité (3 % de la dose administrée).

    1. MISE EN GARDE
      – Accidents immuno-allergiques :

      Attention, ce médicament contient de la noramidopyrine et peut donc être responsable d’une agranulocytose ou d’un choc mortels. 1 / Agranulocytose :

      * Conditions d’apparition : tous les médicaments contenant de la noramidopyrine peuvent être responsables d’agranulocytose. Il s’agit d’accidents immuno- allergiques avec agranulocytose complète d’une durée minimum d’une semaine. Les accidents sont rares mais restent mortels dans plus de 10% des cas malgré les techniques de réanimation hématologiques actuelles. Ces agranulocytoses ne sont pas liées à la dose et peuvent être provoquées par la prise d’une dose minime. Elles sont imprévisibles.

      * Précautions : chez un sujet sans antécédent hématologique, la prescription de ce médicament doit être mûrement pesée. Rien ne permet actuellement de dépister les sujets sensibles; rien ne permet, sous traitement, de prévoir la survenue d’une agranulocytose; celle ci peut apparaître après la première prise (apparente), ou après plusieurs semaines de traitement, ou lors d’une réadministration.

      La surveillance systématique de la numération globulaire est illusoire. Tout patient prenant ce médicament doit savoir que l’apparition de fièvre et/ou d’angine et/ou d’ulcérations buccales impose :

      . l’arrêt immédiat du medicament,

      . le contrôle d’urgence de l’hémogramme.

      La poursuite de la prise de ce médicament majore les risques de mortalité. La constatation d’une agranulocytose nécesssite le transfert d’urgence en milieu hospitalier.

      2 / Choc :

      * Conditions d’apparition : il s’agit de réactions générales survenant essentiellement chez des sujets prédisposés après administration parentérale, et exceptionnellement après administration orale.

      * Précautions : il est nécessaire d’interroger le malade au sujet d’éventuels antécédents allergiques aux pyrazolés.
    2. GROSSESSE
      L’expérimentation animale a mis en évidence un effet tératogène à doses élevées.

      En clinique aucun effet malformatif ou foetotoxique n’est apparu à ce jour. Toutefois, le suivi de grossesses exposées à la noramidopyrine est insuffisant pour exclure tout risque.

      Par ailleurs, le risque d’un retentissement hématologique sur le foetus n’est pas évalué, mais ne peut être exclu.

      Compte-tenu de ces données expérimentales et du risque potentiel en clinique, l’utilisation de ce médicament est déconseillée che la femme enceinte.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX PYRAZOLES
      Amidopyrine ou noramidopyrine.
    2. HYPERSENSIBILITE A L’ASPIRINE
    3. HYPERSENSIBILITE AUX AINS
    4. ANTECEDENTS D’AGRANULOCYTOSE
      Ce médicament est formellement proscrit, à quelque dose que ce soit, chez tout sujet ayant déjà présenté une agranulocytose, que celle-ci ait été due ou non à la noramidopyrine.
    5. DEFICIT EN G6PD
      Quelques cas d’hémolyse ont été rapportés.
    6. PORPHYRIE HEPATIQUE
      Risque de déclenchement de crise aiguë.
    7. ALLAITEMENT
      La noramidopyrine passant dans le lait maternel, ce médicament est contre-indiqué chez la femme qui allaite.

    Traitement

    La marge thérapeutique de la noramidopyrine est particulièrement grande, des doses journalières de l’ordre de 15 g ayant été utilisées en milieu hospitalier.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Réservé à l’adulte.
    Trente gouttes contiennent cinq cents milligrammes de noramidopyrine.
    La dose usuelle est de cinq cents milligrammes à un gramme par prise, en trois prises par jour : trente à soixante gouttes une à trois fois par
    jour.
    Le comptage des gouttes se fait avec une pipette doseuse graduée en gouttes. Les gouttes doivent être diluées dans un peu d’eau.


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts