POLERY ADULTES sirop

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POLERY ADULTES sirop

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 17/2/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SIROP

    Usage : adulte, enfant + de 15 ans

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : VEYRON ET FROMENT

    Produit(s) : POLERY

    Evénements :

    1. mise sur le marché 1/1/1936
    2. octroi d’AMM 26/6/1956
    3. validation de l’AMM 29/12/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 308493-1

    1
    flacon(s)
    200
    ml
    verre jaune

    Evénements :

    1. inscription SS 28/12/1961


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    35 %

    Prix Pharmacien HT : 10.93 F

    Prix public TTC : 18.60 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Par poids : 100
    g

    Principes actifs

    • CODEINE 0.064 g
      1 cuillère à soupe (15 ml) contient 11.8 mg de codéine
    • ERYSIMUM 2.40 g
      Extrait fluide.
      1 cuillère à soupe (15 ml) contient 443 mg d’extrait fluide d’érysimum.

    Principes non-actifs

    1. ANTITUSSIF (OPIACE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : R05D-A04.
      – Codéine : alcaloïde de l’opium, antitussif d’action centrale, ayant un effet dépresseur sur les centres respiratoires.
      – Erysimum : phytothérapie à visée antitussive.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      – Codéine :
      . Le temps d’obtention du pic de concentration plasmatique est de l’ordre d’une heure.
      . Métabolisme essentiellement hépatique qui met en jeu des réactions d’O-déméthylation,N-déméthylation et glycuroconjugaison.
      . La codéine est faiblement liée aux protéines plasmatiques, 25% environ, elle traverse le placenta et diffuse dans le lait maternel.
      . La codéine est excrétée par voie rénale, essentiellement sous forme de métabolites glycuroconjugués. Ceux-ci présentent une faible affinité pour les récepteurs opioïdes.
      . Demi-vie plasmatique de l’ordre de 3 heures (chez l’adulte).

    1. ***
      Traitement symptomatique des toux non productives gênantes.
    2. TOUX SECHE

    1. CONSTIPATION
    2. SOMNOLENCE
    3. VERTIGE
    4. NAUSEE
    5. VOMISSEMENT
    6. BRONCHOSPASME (RARE)
    7. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (RARE)
    8. DEPRESSION RESPIRATOIRE (RARE)
    9. DEPENDANCE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES SUPRATHERAPEUTIQUES

      Aux doses suprathérapeutiques, il existe un risque de dépendance observé chez l’utilisateur et chez le nouveau-né de mère toxicomane.

    10. SYNDROME DE SEVRAGE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES SUPRATHERAPEUTIQUES
      ARRET BRUTAL DU TRAITEMENT

      Aux doses suprathérapeutiques, il existe un risque de syndrome de sevrage à l’arrêt brutal, observé chez l’utilisateur et chez le nouveau-né de mère toxicomane.

    1. MISE EN GARDE
      – Titre alcoolique :
      Le titre alcoolique de ce médicament est de 2% soit 369 mg d’alcool par cuillère à soupe.
      – Traitement prolongé :
      Un traitement prolongé à fortes doses peut conduire à un état de dépendance.
      – Toux :
      Les toux productives, qui sont un élément fondamental de la défense bronchopulmonaire, sont à respecter.
      Il est illogique d’associer un expectorant ou un mucolytique à un antitussif.
      Avant de prescrire un traitement antitussif, il convient de rechercher les causes de la toux qui requièrent un traitement spécifique.
      Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.
      – Sportifs :
      L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    2. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
      Prudence en cas d’hypertension intracrânienne qui pourrait être majorée.
    3. ALCOOL
      La prise de boissons alcoolisées et d’autres médicaments contenant de l’alcool pendant le traitement est déconseillée.
    4. DIABETE
      En cas de diabète ou de régime hypoglucidique, tenir compte de la teneur en sucre (9 g par cuillère à soupe).
    5. GROSSESSE
      – Aspect malformatif (1er trimestre) :
      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène de la codéine.
      En clinique, les résultats des études épidémiologiques menées sur des effectifs restreints de femmes semblent exclure un effet malformatif particulier de la codéine.
      – Aspect foetotoxique :
      Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de codéine par la mère, et celà quelle que soit la dose, peut être à l’origine d’un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.
      En fin de grossesse, des posologies élevées, même en traitement bref, sont susceptibles d’entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.
      Compte tenu de ces données, l’utilisation de la codéine ne doit être envisagée ponctuellement au cours de la grossesse que si nécessaire.
    6. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l’emploi de ce médicament.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    2. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
    3. TOUX DE L’ASTHMATIQUE
    4. ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
    5. ALLAITEMENT
      La codéine passe dans le lait maternel; quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de codéine à doses suprathérapeutiques. En cas d’allaitement, la prise de ce médicament est contre-indiquée.
    6. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Association contre-indiquée avec les agonistes-antagonistes morphiniques (buprénorphine, nalbuphine, pentazocine) : diminution de l’efficacité de la codéine par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d’apparition d’un syndrome de sevrage.

    Traitement

    – Symptômes :
    * Chez l’adulte : dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, bradypnée), somnolence, rash, vomissements, convulsions, coma.
    * Chez l’enfant (seuil toxique : 2 mg/kg en prise unique) :
    . bradypnée, pauses respiratoires,
    . myosis,
    .
    convulsions,
    . flush et oedème du visage, éruption urticarienne, rétention d’urine, collapsus.
    – Traitement en milieu spécialisé :
    * assistance respiratoire,
    * naloxone en cas d’intoxication massive.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de quinze ans.
    Une cuillère à soupe contient onze milligrammes huit de codéine.
    En l’absence d’autre prise médicamenteuse apportant de la codéine ou tout autre antitussif central, la dose
    quotidienne de codéine à ne pas dépasser est de cent vingt milligrammes chez l’adulte.
    La posologie usuelle chez l’adulte et l’enfant de plus de quinze ans est d’une cuillère à soupe par prise à renouveler au bout de six heures en cas de besoin, sans
    dépasser quatre prises par jour.
    Les prises doivent être espacées de six heures au minimum.
    Le traitement symptomatique doit être court (quelques jours) et limité aux horaires où survient la toux.
    .
    .
    Posologie particulière :
    – Sujet âgé ou en cas
    d’insuffisance hépatique :
    La posologie initiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée chez l’adulte, et pourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et des besoins.


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