NEO-CODION ADULTES suppositoires

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NEO-CODION ADULTES suppositoires

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 2/2/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SUPPOSITOIRES

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : BOUCHARA

    Produit(s) : NEO-CODION

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 29/5/1952
    2. mise sur le marché 15/9/1952
    3. validation de l’AMM 25/9/1997

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 307105-8

    2
    plaquette(s) thermoformée(s)
    5
    unité(s)
    PVC/PE

    Evénements :

    1. inscription SS 28/12/1961


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    35 %

    Prix Pharmacien HT : 6.59 F

    Prix public TTC : 11.90 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Par poids : 2
    g

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTITUSSIF (OPIACE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : R05D-A04.
      Codéine : alcaloïde de l’opium, antitussif d’action centrale, ayant un effet dépresseur sur les centres respiratoires.
      Cinéole ou eucalyptol : dérivé terpénique traditionnellement considéré comme un antiseptique des voies respiratoires. Il peut abaisser le seuil épileptogène.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      – Codéine :
      L’absorption de la codéine est prolongée par voie rectale; toutefois, les quantités totales absorbées sont comparables à la voie orale.
      La concentration plasmatique maximale est atteinte en 1 h 30 à 2 heures.
      La codéine est faiblement liée aux protéines plasmatiques (25% environ); elle traverse le placenta et diffuse dans le lait maternel.
      Métabolisme essentiellement hépatique qui met en jeu des réactions d’O-déméthylation, N-déméthylation et glycuroconjugaison.
      La codéine est excrétée par voie rénale, essentiellement sous forme de métabolites glycuroconjugués. Ceux-ci présentent une faible affinité pour les récepteurs opioïdes.
      Demi-vie plasmatique de l’ordre de 3 à 4 heures.
      – Cinéole :
      Il est absorbé par les muqueuses du tractus gastro-intestinal. Son élimination s’effectue par voie urinaire et pulmonaire.

    1. ***
      Traitement symptomatique des toux non productives gênantes.
    2. TOUX SECHE

    1. CONSTIPATION
    2. VERTIGE
    3. NAUSEE
    4. VOMISSEMENT
    5. BRONCHOSPASME (RARE)
    6. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (RARE)
    7. DEPRESSION RESPIRATOIRE (RARE)
    8. DEPENDANCE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES SUPRATHERAPEUTIQUES

      Aux doses suprathérapeutiques, il existe un risque de dépendance qui peut être observé chez l’utilisateur et chez le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine.

    9. SYNDROME DE SEVRAGE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      ARRET BRUTAL DU TRAITEMENT
      DOSES SUPRATHERAPEUTIQUES

      Aux doses suprathérapeutiques, il existe un risque de syndrome de sevrage à l’arrêt brutal, qui peut être observé chez l’utilisateur et chez le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine.

    10. EXCITATION PSYCHOMOTRICE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      FORTES DOSES
      SUJET AGE

      En raison de la présence de dérivé terpénique (cinéole ou eucalyptol).

    11. CONFUSION MENTALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SUJET AGE
      FORTES DOSES

      En raison de la présence de dérivé terpénique (cinéole ou eucalyptol).

    12. SOMNOLENCE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      SUJET AGE
      FORTES DOSES

      En raison de la présence de dérivé terpénique (cinéole ou eucalyptol).

    13. IRRITATION RECTALE
      En raison de la forme pharmaceutique.

    1. MISE EN GARDE
      – Traitement prolongé :

      Un traitement prolongé à forte dose peut conduire à un état de dépendance.

      – Toux :

      Les toux productives, qui sont un élément fondamental de la défense bronchopulmonaire, sont à respecter.

      Il est illogique d’associer un expectorant ou un mucolytique à un antitussif.

      Avant de prescrire un traitement antitussif, il convient de rechercher les causes de la toux qui requièrent un traitement spécifique.

      – Persistance des symptômes :

      Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.

      – Sportifs :

      L’attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvan induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    2. HYPERTENSION INTRACRANIENNE
      Prudence en cas d’hypertension intracrânienne qui pourrait être majorée.
    3. ALCOOL
      La prise de boissons alcoolisées et d’autres médicaments contenant de l’alcool pendant le traitement est déconseillée.
    4. ANTECEDENTS EPILEPTIQUES
      En cas d’antécédents d’épilepsie, tenir compte de la présence de dérivé terpénique.
    5. GROSSESSE
      – Codéine :

      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène de la codéine.

      En clinique, les résultats des études épidémiologiques menées sur des effectifs restreints de femmes semblent exclure un effet malformatif particulie de la codéine.

      Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de codéine par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l’origine d’un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.

      En fin de grossesse, des posologies élevées, même en traitement bref, sont susceptibles d’entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.

      – Cinéole :

      En clinique, aucun effet malformatif ou foetotoxique n’est apparu à ce jour. Toutefois, le suivi des grossesses exposées au cinéole est insuffisant pour exclure tout risque.

      En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser ce médicament au cours de la grossesse.
    6. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est appelée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence attachés à l’emploi de ce médicament.

    1. ENFANT DE MOINS DE 15 ANS
    2. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
    3. TOUX DE L’ASTHMATIQUE
    4. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      – Agonistes-antagonistes morphiniques (buprénorphine, nalbuphine, pentazocine) :
      Diminution de l’efficacité de la codéine par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d’apparition d’un syndrome de sevrage.
    6. ALLAITEMENT
      La codéine passe dans le lait maternel ; quelques cas d’hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de codéine à doses suprathérapeutiques.
      En conséquence, la prise de ce médicament est contre-indiquée pendant l’allaitement.

    Traitement

    Signes en cas d’absorption massive :
    – Signes chez l’adulte :
    . dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, bradypnée), somnolence, rash, vomissements, convulsions, coma.
    – Signes chez l’enfant (seuil toxique : 2 mg/kg, en prise unique) :
    .
    bradypnée, pauses respiratoires,
    . myosis,
    . convulsions,
    . flush et oedème du visage, éruption urticarienne, collapsus, rétention d’urine.
    – Traitement :
    Assistance respiratoire, naloxone en cas d’intoxication massive.

    Voies d’administration

    – 1 – RECTALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Réservé à l’adulte.
    Un suppositoire contient dix huit milligrammes de codéine.
    Le choix de la voie rectale n’est déterminé que par la commodité d’administration du médicament.
    En l’absence d’autre prise médicamenteuse apportant de la
    codéine ou tout autre antitussif central, la dose quotidienne de codéine à ne pas dépasser est de cent vingt milligrammes chez l’adulte.
    La posologie usuelle est de :
    Chez l’adulte : un suppositoire, à renouveler au bout de six heures en cas de besoin,
    sans dépasser quatre suppositoires par jour.
    Les prises devront être espacées de six heures au minimum.
    Le traitement symptomatique doit être court (quelques jours) et limité aux horaires où survient la toux.
    .
    .
    Posologie Particulière :
    – Sujet âgé ou
    en cas d’ insuffisance hépatique : la posologie initiale sera diminuée de moitié par rapport à la posologie conseillée, et pourra éventuellement être augmentée en fonction de la tolérance et des besoins.


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