INSIDON 50 mg comprimés enrobés (arrêt de commercialisation)

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INSIDON 50 mg comprimés enrobés (arrêt de commercialisation)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 15/3/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – G 33 040


    Forme : COMPRIMES ENROBES

    Etat : arrêt de commercialisation

    Laboratoire : NOVARTIS PHARMA

    Produit(s) : INSIDON

    Evénements :

    1. mise sur le marché 15/10/1962
    2. octroi d’AMM 26/12/1968
    3. publication JO de l’AMM 22/1/1969
    4. validation de l’AMM 10/1/1989
    5. arrêt de commercialisation 7/2/1999

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 305324-4

    5
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu
    rose pâle

    Evénements :

    1. inscription SS 31/8/1962
    2. agrément collectivités 15/4/1963
    3. inscription liste sub. vénéneuses 16/10/1968
    4. arrêt de commercialisation 7/2/1999


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    EVITER L’HUMIDITE

    Régime : liste II

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 305323-8

    1
    tube(s)
    100
    unité(s)
    alu
    rose pâle

    Evénements :

    1. inscription SS 31/8/1962
    2. inscription liste sub. vénéneuses 16/10/1968
    3. radiation SS 11/12/1994
    4. arrêt de commercialisation 1/4/1995
    5. radiation collectivités 25/4/1995


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : arrêt de commercialisation

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    EVITER L’HUMIDITE

    Régime : liste II

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIDEPRESSEUR (INHIB. NON SEL. DU RECAPTA. DE MONOAMINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N06A-A05.
      Les effets biochimiques, vraissemblablement à l’origine de l’effet thérapeutique, reposent sur une diminution du recaptage présynaptique de la noradrénaline dont la transmission synaptique est facilitée.
      L’effet sédatif est en rapport avec la composante histaminergique de la molécule.
      Par ailleurs, celle-ci exerce un effet anticholinergique central et périphérique, à l’origine d’effets indésirables.
      Les propriétés adrénolytiques peuvent provoquer une hypotension orthostatique.
      L’amélioration portant spécifiquement sur l’humeur est souvent retardée par rapport aux améliorations symptomatiques tels que le ralentissement idéomoteur, l’insomnie ou l’anxiété.
      Cette notion doit être prise en compte avant l’interruption d’un traitement pour raison d’inefficacité, ainsi que dans l’ajustement des doses efficaces.

    1. ***
      Etats dépressifs majeurs (c’est-à-dire caractérisés).
    2. DEPRESSION

    1. SECHERESSE DE LA BOUCHE
      Effet anticholinergique.
      Effet indésirable lié aux effets périphériques de la molécule : habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement.
    2. CONSTIPATION
      Effet anticholinergique.
      Effet indésirable lié aux effets périphériques de la molécule : habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement.
    3. TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
      Effet anticholinergique.
      Effet indésirable lié aux effets périphériques de la molécule : habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement.
    4. TACHYCARDIE
      Effet anticholinergique.
      Effet indésirable lié aux effets périphériques de la molécule : habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement.
    5. HYPERSUDATION
      Effet anticholinergique.
      Effet indésirable lié aux effets périphériques de la molécule : habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement.
    6. TROUBLE DE LA MICTION
      et éventuellement rétention urinaire.
      Effet anticholinergique.
      Effet indésirable lié aux effets périphériques de la molécule : habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement.
    7. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
      Effet adrénolytique.
      Effet indésirable lié aux effets périphériques de la molécule : habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement.
    8. IMPUISSANCE
      Effet adrénolytique.
      Effet indésirable lié aux effets périphériques de la molécule : habituellement bénin et cédant le plus souvent à la poursuite du traitement.
    9. SOMNOLENCE (FREQUENT)
      Somnolence ou sédation (effet antihistaminique), plus marquée en début de traitement.
      Lié au effets centraux.
    10. TREMBLEMENT (RARE)
      Lié au effets centraux.
    11. CRISE CONVULSIVE (RARE)
      Sur terrain prédisposé.
      Lié au effets centraux.
    12. CONFUSION MENTALE (RARE)
      transitoire.
      Lié au effets centraux.
    13. LEVEE DE L’INHIBITION PSYCHOMOTRICE
      Levée de l’inhibition psychomotrice avec risque suicidaire.
      Lié à la nature même de la maladie dépressive.
    14. ACCES MANIAQUE
      avec apparition d’épisodes maniaques.
      Lié à la nature même de la maladie dépressive.
    15. DELIRE
      Réactivation d’un délire chez les sujets psychotiques.
      Lié à la nature même de la maladie dépressive.
    16. ANXIETE
      Manifestations paroxystiques d’angoisse.
      Lié à la nature même de la maladie dépressive.
    17. POIDS(AUGMENTATION)
      Possible.
    18. ARYTHMIE
      A des doses élevées.
    19. TROUBLE DE LA CONDUCTION CARDIAQUE
      A des doses élevées.
    20. GALACTORRHEE
    21. VOLUME MAMMAIRE(AUGMENTATION)
    22. BOUFFEE DE CHALEUR
    23. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
    24. DYSARTHRIE
    25. HEPATITE (EXCEPTIONNEL)
      cytolytiques ou cholestatiques.
    26. EOSINOPHILIE
    27. LEUCOPENIE
    28. AGRANULOCYTOSE
    29. THROMBOPENIE
    30. SYNCOPE

    1. MISE EN GARDE
      – risque suicidaire :

      Comme lors de tout traitement par antidépresseur, le risque suicidaire chez les patients déprimés persiste en début de traitement, la levée de l’inhibition psychomotrice pouvant précéder l’action antidépressive proprement dite.

      – syndrome de sevrage :

      De rares cas de syndrome de sevrage (céphalées, malaises, nausées, anxiété, troubles du sommeil) ayant été observés à l’arrêt du traitement, il est recommandé de réduire progressivement les doses et de surveiller tout particulièrement le patient durant cette période.
    2. DEBUT DE TRAITEMENT
      Insomnie ou nervosité en début de traitement peuvent justifier une diminution de la posologie ou un traitement transitoire symptomatique.
    3. ACCES MANIAQUE
      En cas de virage maniaque franc, le traitement par l’opipramol sera interrompu et, le plus souvent, un neuroleptique sédatif prescrit.
    4. EPILEPSIE
      Chez les patients épileptiques ou ayant des antécédents d’épilepsie, il est prudent de renforcer la surveillance clinique et électrique, en raison de la possibilité d’abaissement du seuil épileptogène. La survenue de crises convulsives impose l’arrêt du traitement.
    5. SUJET AGE
      L’opipramol doit être utilisée avec prudence chez le sujet âgé présentant :

      – une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique et à la sédation

      – une constipation chronique (risque d’iléus paralytique)

      – une éventuelle hypertrophie prostatiqu
    6. AFFECTIONS CARDIOVASCULAIRES
      L’opipramol doit être utilisée avec prudence chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, en raison des effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs de cette classe de produits.
    7. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      En raison du risque de surdosage.
    8. GROSSESSE
      – Chez l’animal : les études expérimentales n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène.

      – dans l’espèce humaine : des études épidémiologiques menées sur des effectifs restreints de femmes n’ont pas permis de mettre en évidence , à ce jour un risque malformatif pour l’amoxapine et l’amitriptyline. Chez les nouveaux-nés de mères traitées au long cours par de forte posologies d’antidépresseurs imipraminiques ont été décrits des signes d’imprégnation atropinique : hyperexcitabilité, distension abdominale et des cas de détresse respiratoire.

      – En conséquence :

      . la grossesse est l’occasion de peser à nouveau l’indication du traitement antidépresseur, administré, si possible en monothérapie

      . le risque tératogène, s’il existe, semble faible

      . si possible, il est souhaitable de diminuer les posologies en fin de grossesse en raison des effets atropiniques de ces antidépresseurs

      . il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né.
    9. ALLAITEMENT
      Le passage dans le lait maternel est mal connu mais probablement faible ; cependant, par prudence, l’allaitement est à éviter pendant la durée du traitement.
    10. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Ce médicament peut affaiblir les facultés mentales et physiques nécessaires à l’exécution de certaines tâches dangereuses, telles que la manipulation d’appareils ou la conduite de véhicules à moteurs.

    1. HYPERSENSIBILITE
      à l’opipramol.
    2. GLAUCOME A ANGLE FERME
      Risque de glaucome par fermeture de l’angle.
    3. TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
      Risque de rétention d’urine.
    4. INFARCTUS DU MYOCARDE RECENT
    5. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE
      Association au sultopride.
      Contre-indications relatives : association avec l’alcool, la clonidine et apparentés, l’adrénaline et la noradrénaline par voie parentérale.

    Traitement

    En cas de surdosage volontaire ou accidentel, on observe des manifestations cardiovasculaires sévères (essentiellement des troubles de la conduction conditionnant la gravité de l’intoxication), ainsi qu’un renforcement des symptômes anticholinergiques,
    éventuellement un état confusionnel ou un coma (parfois retardé). Il y a lieu dans ce cas, de faire hospitaliser immédiatement le malade dans un service spécialisé et de faire évacuer le produit ingéré.
    Le traitement symptomatique consiste en une
    réanimation sous étroite surveillance cardiaque et respiratoire pendant au moins 5 jours.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Dépression :
    – La posologie usuelle pour le traitement de la dépression varie de cent-cinquante à deux-cent-cinquante mg par jour. La posologie initiale est le plus souvent de cent-cinquante mg mais elle peut être adaptée
    individuellement dans la fourchette des doses recommandées. Cette posologie sera éventuellement réévaluée après trois semaines de traitement effectif à doses efficaces.
    – Sujet âgé : le traitement sera initié à posologie faible, c’est-à-dire en
    pratique à la moitié de la posologie minimale recommandée. L’augmentation des doses, si nécessaire, sera progressive, en pratiquant une surveillance clinique : les effets indésirables des imipraminiques peuvent en effet avoir des conséquences graves
    chez la personne âgée (chutes, confusions).
    – Durée de traitement : le traitement par antidépresseur est symptomatique. Le traitement d’un épisode est de plusieurs mois (habituellement de l’ordre de six mois) afin de prévenir les risques de rechute de
    l’épisode dépressif.
    – Traitements psychotropes associés : l’adjonction d’un traitement sédatif ou anxiolytique peut être utile en début de traitement, afin de couvrir la survenue ou l’aggravation de manifestations d’angoisse. Toutefois, les
    anxiolytiques ne protègent pas forcément de la levée de l’inhibition.
    .
    Mode d’Emploi :
    Les caractéristiques pharmacocinétiques de ce médicament nécessitent au moins deux prises journalières, pendant les repas ou à distance de ceux-ci.


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