CELESTODERM 0,1 pour cent crème

Donnez-nous votre avis

CELESTODERM 0,1 pour cent crème

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 24/9/1998

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : CREME

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SCHERING PLOUGH

    Produit(s) : CELESTODERM

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 18/11/1965
    2. mise sur le marché 15/7/1966
    3. validation de l’AMM 7/9/1995

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 301952-0

    1
    tube(s)
    10
    g
    alu verni

    Evénements :

    1. agrément collectivités 23/6/1966
    2. inscription SS 23/6/1966


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 3.74 F

    Prix public TTC : 6.90 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Par poids : 100
    g

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. DERMOCORTICOIDE D’ACTIVITE FORTE (CLASSE II) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : D07A-C01.
      Les dermocorticoïdes sont classés en 4 niveaux d’activité selon les tests de vasoconstriction cutanée : activité très forte, forte, modérée, faible.
      Le Celestoderm crème est d’activité forte.
      Actif sur certains processus inflammatoires (par exemple: hypersensibilité de contact) et l’effet prurigineux qui leur est lié. Vasoconstricteur. Inhibe la multiplication cellulaire.

    1. ***
      1. Indications privilégiées où la corticothérapie locale est tenue pour le meilleur traitement :
      – eczéma de contact
      – dermatite atopique
      – lichénification
      2.Indications où la corticothérapie locale est l’un des traitements habituels
      – dermite de stase
      – psoriasis (à l’exclusion des plaques très étendues)
      – lichen
      – prurigo non parasitaire
      – dyshidrose
      – lichen scléro-atrophique génital
      – granulome annulaire
      – lupus érythémateux discoïde
      – pustuloses amicrobiennes palmo-plantaires
      – dermite séborrhéique à l’exception du visage
      – traitement symptomatique du prurit du mycosis fongoïde.
      3. Indications de circonstance pour une durée brève :
      – piqures d’insectes et prurigo parasitaire après traitement étiologique.
      La forme crème est plus particulièrement destinée aux lésions aiguës, suintantes.
      Remarque : chaque dermatose doit être traitée par un corticoïde de niveau le mieux appropié en sachant qu’en fonction des résultats on peut être conduit à lui substituer un produit d’une activité plus forte ou moins forte sur tout ou partie des lésions.

    1. ATROPHIE CUTANEE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      UTILISATION PROLONGEE
    2. TELANGIECTASIE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      UTILISATION PROLONGEE

      A redouter particulièrement sur le visage.

    3. VERGETURE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      UTILISATION PROLONGEE

      Notamment à la racine des membres, et survenant plus volontiers chez les adolescents.

    4. PURPURA ECCHYMOTIQUE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      UTILISATION PROLONGEE

      Secondaire à l’atrophie.

    5. FRAGILITE CUTANEE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      UTILISATION PROLONGEE
    6. DERMATITE PERIORALE
      Au visage les corticoïdes peuvent créer une dermatite péri-orale.
    7. ACNE ROSACEE
      Au visage, les corticoïdes peuvent créer ou aggraver une rosacée.
    8. RETARD DE CICATRISATION
      des plaies atones, des escarres, des ulcères de jambe.
    9. EFFETS SYSTEMIQUES
      Cf Mise en garde.
    10. ERUPTION ACNEIFORME
    11. ERUPTION PUSTULEUSE
    12. HYPERTRICHOSE
    13. DEPIGMENTATION DE LA PEAU
    14. DERMATOSE ALLERGIQUE
      Des infections secondaires, particulièrement sous pansement occlusif ou dans les plis et des dermatoses allergiques de contact ont été également rapportées lors de l’utilisation de corticoïdes locaux.

    1. MISE EN GARDE
      L’utilisation prolongée sur le visage des corticoïdes à activité forte expose à la survenue d’une dermite cortico-induite et paradoxalement cortico-sensible, avec rebond après chaque arrêt. Un sevrage progressif, particulièrement difficile, est alors nécessaire.

      En raison du passage du corticoïde dans la circulation générale, un traitement sur de grandes surfaces ou sous occlusion, peut entraîner les effets systémiques d’une corticothérapie générale, particulièrement chez le nourrisson et l’enfant en bas âge. Ils consistent en un syndrome cushingoïde et un ralentissement de la croissance. Ces incidents disparaissent à l’arrêt du traitement, mais un arrêt brutal peut être suivi d’une insuffisance rénale aiguë.
    2. NOURRISSON
      Il est préférable d’éviter les corticoïdes forts. Il faut se méfier particulièrement des phénomènes d’occlusions spontanées pouvant survenir dans les plis ou sous les couches.
    3. INFECTION
      En cas d’infection bactérienne ou mycosique d’une dermatose cortico-sensible, faire précéder l’utilisation du corticoïde d’un traitement spécifique.
    4. INTOLERANCE LOCALE
      Si une intolérance locale apparait, le traitement doit être interompu et la cause doit en être recherchée.
    5. GROSSESSE
      Aucune étude de tératogénicité n’a été effectuée avec des corticoïdes locaux.

      Néanmoins, les études concernant la prise de corticoïdes per os n’ont pas mis en évidence un risque malformatif supérieur à celui observé dans la population générale.
    6. ALLAITEMENT
      Lors du traitement per os, l’allaitement est à éviter car les corticoïdes sont excrétés dans le lait maternel.

      Par voie locale, le passage transdermique et donc le risque d’excrétion du corticoïde dans le lait sera fonction de la surface traitée, du degré d’altération épidermique et de la durée du traitement.

    1. INFECTION VIRALE PRIMITIVE
    2. INFECTION BACTERIENNE PRIMITIVE
    3. INFECTION FONGIQUE PRIMITIVE
    4. INFECTION PARASITAIRE PRIMITIVE
    5. LESIONS ULCEREES
    6. ACNE
    7. ACNE ROSACEE
    8. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
    9. APPLICATION PALPEBRALE
      Risque de glaucome.

    Voies d’administration

    – 1 – APPLICATION CUTANEE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Limité à deux applications par jour.
    .
    Mode d’Emploi :
    – Une augmentation trop importante du nombre d’applications quotidiennes risquerait d’aggraver les effets indésirables sans améliorer les effets thérapeutiques.
    – Le traitement
    des grandes surfaces nécessite une surveillance du nombre de tubes utilisés.
    – Il est conseillé d’appliquer le produit en touches espacées, puis d’étaler en massant légèrement jusqu’à ce qu’il soit entièrement absorbé.
    – Certaines dermatoses (psoriasis,
    dermatite atopique…) rendent souhaitable un arrêt progressif. Il peut être obtenu par la diminution de fréquence des applications et/ou d’un corticoïde moins fort et moins dosé.


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts