MAJEPTIL 10 mg comprimé pelliculé sécable

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MAJEPTIL 10 mg comprimé pelliculé sécable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 10/7/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES PELLICULES SECABLES

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SPECIA

    Produit(s) : MAJEPTIL

    Evénements :

    1. mise sur le marché 15/7/1960
    2. octroi d’AMM 6/3/1974
    3. validation de l’AMM 3/7/1989
    4. rectificatif d’AMM 2/9/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 306454-9

    1
    boîte(s)
    20
    unité(s)
    jaune

    Evénements :

    1. inscription SS 28/12/1961
    2. agrément collectivités 4/3/1962


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 48
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 7.09 F

    Prix public TTC : 12.60 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. NEUROLEPTIQUE (PHENOTHIAZINE PIPERAZINIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N05A-B08.
      Les antipsychotiques neuroleptiques possèdent des propriétés antidopaminergiques qui sont responsables :
      – de l’effet antipsychotique recherché en thérapeutique,
      – d’effets secondaires (syndrome extrapyramidal, dyskinésies, hyperprolactinémie).
      Dans le cas de la thiopropérazine, ces propriétés antidopaminergiques sont importantes : l’activité antipsychotique et les effets extrapyramidaux sont marqués.
      La molécule possède également des propriétés antihistaminiques (à l’origine d’une sédation), adrénolytiques et anticholinergiques très modérées.

    1. ***
      Neuroleptique indiqué dans :
      – Etats psychotiques aigus.
      – Etats psychotiques chroniques (schizophrénies, délires chroniques systématisés, psychoses hallucinatoires chroniques).
    2. PSYCHOSE AIGUE
    3. SCHIZOPHRENIE
    4. DELIRE CHRONIQUE
    5. PSYCHOSE CHRONIQUE

    1. TROUBLE NEUROPSYCHIQUE
      dès les faibles doses.
    2. SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL
      dès les faibles doses
      Syndrome extrapyramidal :
      – akinétique avec ou sans hypertonie, et cédant partiellement aux antiparkinsoniens anticholinergiques,
      – hyperkinéto-hypertonique, excito-moteur,
      – akathisie.
    3. DYSKINESIE PRECOCE
      dès les faibles doses.
    4. TORTICOLIS SPASMODIQUE
      dès les faibles doses.
    5. CRISE OCULOGYRE
      dès les faibles doses.
    6. TRISMUS
      dès les faibles doses.
    7. DYSKINESIE TARDIVE
      dès les faibles doses, survenant lors de cures prolongées.
      Ces dyskinésies tardives surviennent parfois à l’arrêt du neuroleptique et disparaissent lors de sa réintroduction ou à l’augmentation de la posologie.
      Les antiparkinsoniens anticholinergiques sont sans action ou peuvent provoquer une aggravation.
    8. SEDATION
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      dès les faibles doses, plus marquée en début de traitement.

    9. SOMNOLENCE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      dès les faibles doses, plus marquée en début de traitement.

    10. INDIFFERENCE
      dès les faibles doses.
    11. ANXIETE
      dès les faibles doses.
    12. CYCLOTHYMIE
      dès les faibles doses.
    13. TROUBLE ENDOCRINIEN
      dès les faibles doses.
    14. TROUBLE METABOLIQUE
      dès les faibles doses.
    15. PROLACTINEMIE(AUGMENTATION)
      dès les faibles doses.
    16. AMENORRHEE
      dès les faibles doses.
      Résultant de l’hyperprolactinémie.
    17. GALACTORRHEE
      dès les faibles doses.
      Résultant de l’hyperprolactinémie.
    18. GYNECOMASTIE
      dès les faibles doses.
      Résultant de l’hyperprolactinémie.
    19. IMPUISSANCE
      dès les faibles doses.
      Résultant de l’hyperprolactinémie.
    20. FRIGIDITE
      dès les faibles doses.
      Résultant de l’hyperprolactinémie.
    21. POIDS(AUGMENTATION)
      dès les faibles doses.
    22. DYSREGULATION THERMIQUE
      dès les faibles doses.
    23. GLYCEMIE(AUGMENTATION)
      dès les faibles doses.
    24. TOLERANCE AU GLUCOSE(DIMINUTION)
      dès les faibles doses.
    25. TROUBLE NEUROVEGETATIF
      A doses élevées.
    26. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE
      à doses plus élevées.
    27. EFFET ATROPINIQUE
      à doses plus élevées.
    28. SECHERESSE DE LA BOUCHE
      à doses plus élevées.
    29. CONSTIPATION
      à dose plus élevées.
    30. ILEUS PARALYTIQUE
      à doses plus élevées.
    31. TROUBLE DE L’ACCOMMODATION
      à doses plus élevées
    32. RETENTION D’URINE
      à doses plus élevées.
    33. TROUBLE CARDIAQUE (RARE)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSE-DEPENDANTE

      Risque d’allongement de l’intervalle QT.

    34. TOXICITE CUTANEOMUQUEUSE (RARE)
      non dose-dépendants.
    35. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (RARE)
      non dose-dépendants.
    36. PHOTOSENSIBILISATION (RARE)
      non dose-dépendants
    37. TROUBLE HEMATOLOGIQUE (RARE)
      non dose-dépendants.
    38. AGRANULOCYTOSE (EXCEPTIONNEL)
      non dose-dépendants.
      Des contrôles réguliers de la formule sanguine sont recommandés.
    39. LEUCOPENIE (RARE)
      non dose-dépendants.
    40. TROUBLE OCULAIRE (RARE)
      non dose-dépendants.
    41. DEPOT DANS LA CHAMBRE ANTERIEURE DE L’OEIL (RARE)
      non dose-dépendant.
      Dépôts brunâtres dans le segment antérieur de l’oeil, dus à l’accumulation du produit, en général sans retentissement sur la vision.
    42. ANTICORPS ANTINUCLEAIRES(AUGMENTATION) (RARE)
      non dose-dépendant.
      Positivité des anticorps antinucléaires sans lupus érythémateux clinique.
    43. ICTERE CHOLESTATIQUE (RARE)
      non dose -dépendant.
    44. SYNDROME MALIN DES NEUROLEPTIQUES (RARE)
      non dose-dépendants.

    1. MISE EN GARDE
      Tout patient doit être informé que l’apparition de fièvre, d’angine ou d’une autre infection impose d’avertir tout de suite le médecin traitant et de contrôler immédiatement l’hémogramme. En cas de modification franche de ce dernier (hyperleucocytose, granulopénie), l’administration de ce traitement sera interrompue.
    2. SYNDROME MALIN
      En cas d’hyperthermie inexpliquée, il est impératif de suspendre le traitement, car ce signe peut être l’un des éléments du syndrome malin décrit avec les neuroleptiques (pâleur, hyperthermie, troubles végétatifs, altération de la conscience, rigidité musculaire).
      Les signes de dysfonctionnement végétatif, tels que sudation et instabilité artérielle, peuvent précéder l’apparition de l’hyperthermie et constituer, par conséquent, des signes d’appel précoces. Bien que cet effet des neuroleptiques puisse avoir une origine idiosyncrasique, certains facteurs de risque semblent y prédisposer, tels que la déshydratation ou des atteintes organiques cérébrales.
    3. QT LONG
      Allongement de l’intervalle QT :
      Les neuroleptiques de la classe des phénothiazines prolongent de façon dose-dépendante l’intervalle QT. Cet effet, connu pour potentialiser le risque de survenue de troubles du rythme ventriculaire graves à type de torsade de pointes, est majoré par l’existence d’une bradycardie, d’une hypokaliémie, d’un QT long congénital ou acquis (association à un médicament augmentant l’intervalle QT).
      Il convient donc, lorsque la situation clinique le permet, de s’assurer avant toute administration de l’absence de facteurs pouvant favoriser la survenue de ce trouble du rythme :
      bradycardie inférieure à 55 battements par minute,

      hypokaliémie,

      allongement congénital de l’intervalle QT,

      traitement en cours par un médicament susceptible d’entraîner une bradycardie marquée ( < 55 battements par minute), une hypokaliémie, un ralentissement de la conduction intracardiaque, un allongement de l'intervalle QT.

    4. EXAMENS PRELIMINAIRES
      Hormis les situations d’urgence, il est recommandé d’effectuer un ECG dans le bilan initial des patients devant être traités par un neuroleptique.
    5. MALADIE DE PARKINSON
      En dehors de situation exceptionnelle, ce médicament ne doit pas être utilisé en cas de maladie de Parkinson.
    6. ILEUS PARALYTIQUE
      La survenue d’un iléus paralytique pouvant être révélé par une distension et des douleurs abdominales impose une prise en charge en urgence.
    7. EPILEPSIE
      La surveillance du traitement par la thiopropérazine doit être renforcée chez les épileptiques en raison de la possibilité d’abaissement du seuil épileptogène. La survenue de crises convulsives impose l’arrêt du traitement.
    8. SUJET AGE
      La surveillance du traitement par la thiopropérazine doit être renforcée chez le sujet âgé présentant :
      -une plus grande sensibilité à l’hypotension orthostatique, à la sédation et aux effets extrapyramidaux ;
      -une constipation chronique (risque d’iléus paralytique) ;
      -une éventuelle hypertrophie prostatique.
    9. AFFECTIONS CARDIOVASCULAIRES
      La surveillance du traitement par la thiopropérazine doit être renforcée chez les sujets porteurs de certaines affections cardiovasculaires, en raison des effets quinidiniques, tachycardisants et hypotenseurs de cette classe de produits.
    10. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
      La surveillance du traitement par la thiopropérazine doit être renborcée en cas d’insuffisance hépatique sévère en raison du risque d’accumulation.
    11. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      La surveillance du traitement par la thiopropérazine doit être renforcée en cas d’insuffisance rénale sévère en raison du risque d’accumulation.
    12. ALCOOL
      L’absorption d’alcool ainsi que la prise de médicament contenant de l’alcool sont fortement déconseillées pendant la durée du traitement.
    13. GROSSESSE
      Chez l’animal, les études expérimentales n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. Dans l’espèce humaine, le risque tératogène de la thiopropérazine n’est pas évalué. Pour d’autres phénothiazines, les résultats des différentes études épidémiologiques prospectives sont contradictoires en ce qui concerne le risque maformatif. Il n’existe aucune donnée sur le retentissement cérébral foetal des traitements neuroleptiques prescrits tout au long de la grossesse.
      Chez les nouveaux-nés de méres traitées au long cours par de fortes posologies de neuroleptiques ont été rarement décrits :
      – des signes liés aux propriétés atropiniques des phénothiazines (distension abdominale, iléus méconial, retard à l’emission du méconium, difficulté de la mise en route de l’alimentation, tachycardies, troubles neurologiques…),
      – des syndromes extrapyramidaux.
      En conséquence, le risque tératogène, s’il existe, semble faible. Il semble raisonnable d’essayer de limiter les durées de prescription pendant la grossesse.
      Si possible, il est souhaitable de diminuer les posologies en fin de grossesse à la fois des neuroleptiques et des correcteurs antiparkinsoniens qui potentialisent les effets atropiniques des neuroleptiques. Il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né.
    14. ALLAITEMENT
      En l’absence de donnée sur le passage dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.
    15. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est attirée, notamment chez les conducteurs de véhicules et les utilisateurs de machines, sur les risques de somnolence liés à ce médicament.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    2. GLAUCOME A ANGLE FERME
    3. TROUBLES URETRO-PROSTATIQUES
      Risque de rétention urinaire.
    4. MALADIE DE PARKINSON
    5. ANTECEDENTS D’AGRANULOCYTOSE
    6. ASSOCIATION A LA LEVODOPA
      Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques. En cas de traitement par les neuroleptiques, ne pas traiter le syndrome extrapyramidal par la lévodopa (inhibition et perte d’activité des neuroleptiques) mais utiliser un anticholinergique.
      Chez les parkinsoniens traités par la lévodopa, en cas de nécessité de traitement par les neuroleptiques, il n’est pas logique de poursuivre la dopathérapie car celle-ci aggrave les troubles psychotiques et ne peut agir sur des récepteurs bloqués par les neuroleptiques.

    Signes de l’intoxication :

    1. SYNDROME PARKINSONIEN
    2. COMA

    Traitement

    Traitement symptomatique, surveillance respiratoire et cardiaque continue (risque d’allongement de l’intervalle QT) qui sera poursuivie jusqu’à rétablissement du patient.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Réservé à l’adulte.

    La posologie minimale efficace sera toujours recherchée. Si l’état clinique du patient le permet, le traitement sera instauré à dose faible, de l’ordre de 5 mg, puis augmenté progressivement par paliers de 5 mg tous les 2 à 3
    jours.

    La posologie est de 30 à 40 mg par jour.


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