ALLOCHRYSINE LUMIERE 100 mg solution injectable IM

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ALLOCHRYSINE LUMIERE 100 mg solution injectable IM

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 15/11/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Usage : adulte et enfant

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SOLVAY PHARMA

    Produit(s) : ALLOCHRYSINE

    Evénements :

    1. mise sur le marché 1/1/1935
    2. octroi d’AMM 5/5/1971
    3. validation de l’AMM 19/1/1998

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 300281-5

    1
    ampoule(s) bouteille(s)
    2
    ml
    verre

    1
    ampoule(s) de diluant
    8
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription SS 28/12/1961
    2. agrément collectivités 12/1/1982


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 19.47 F

    Prix public TTC : 30.20 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIRHUMATISMAL (SEL D’OR) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : M01C-B10.
      Antirhumatismal d’action lente dont l’effet thérapeutique s’observe au bout de 2 à 3 mois de traitement.
      Il est possible d’obtenir un ralentissement de la vitesse de sédimentation ainsi que la négativation de la sérologie rhumatoïde.
      * Propriétés Pharmacocinétiques :
      – Résorption : après injection intramusculaire, la concentration sanguine est proportionnelle à la dose administrée.
      – Distribution : l’or se fixe sur l’albumine plasmatique, mais aussi sur les autres globulines, le complément, les cellules sanguines.
      Au niveau des tissus, l’or s’accumule de préférence dans le tissu lymphoïde, le foie, le rein, la rate, la moelle osseuse.
      Il se distribue également au niveau du liquide synovial des articulations inflammatoires, de la peau, de l’oeil.
      – Excrétion : elle se fait essentiellement par le rein et, à un niveau moindre, par les fèces.

    1. ***
      Traitement symptomatique d’action lente des rhumatismes inflammatoires chroniques, notamment de la polyarthrite rhumatoïde.
    2. RHUMATISME INFLAMMATOIRE
    3. POLYARTHRITE RHUMATOIDE

    1. PRURIT
      Effet nécessitant l’arrêt du traitement.
    2. ERUPTION CUTANEE
      Effet nécessitant l’arrêt du traitement.
    3. STOMATITE
      Effet nécessitant l’arrêt du traitement.
    4. ERYTHRODERMIE
      Effet nécessitant l’arrêt du traitement.
    5. ERUPTION LICHENOIDE
      Aurique. Effet nécessitant l’arrêt du traitement.
    6. NEPHROPATHIE
      Effet nécessitant l’arrêt du traitement.
    7. PROTEINURIE
      Effet nécessitant l’arrêt du traitement.
    8. EOSINOPHILIE
      Effet nécessitant l’arrêt du traitement.
    9. NEUTROPENIE
      Effet nécessitant l’arrêt du traitement.
    10. THROMBOPENIE
      Effet nécessitant l’arrêt du traitement.
    11. APLASIE MEDULLAIRE
      Effet nécessitant l’arrêt du traitement.
    12. HEPATITE CHOLESTATIQUE
      Effet nécessitant l’arrêt du traitement.
    13. BRONCHIOLITE OBLITERANTE
      Effet nécessitant l’arrêt du traitement.
    14. FIBROSE PULMONAIRE
      Effet nécessitant l’arrêt du traitement.
    15. VOMISSEMENT
      Effet nécessitant l’arrêt du traitement.
    16. DIARRHEE
      Effet nécessitant l’arrêt du traitement.
    17. RECTOCOLITE
      Ulcéronécrotique. Effet nécessitant l’arrêt du traitement.
    18. DOULEUR ABDOMINALE
      Effet nécessitant l’arrêt du traitement.
    19. TROUBLE NEUROLOGIQUE
      (Polyradiculonévrite, encéphalopathie, atteinte des paires crâniennes, chorée fibrillaire de Morvan associant fasciculations généralisées, insomnie, douleurs rebelles, amaigrissement, sueurs profuses, tachycardie, instabilités tensionnelles).
      Effet nécessitant l’arrêt du traitement.
    20. DOULEUR AU POINT D’INJECTION
      Effet ne nécessitant pas l’arrêt du traitement.
    21. DOULEUR ARTICULAIRE
      Passagère les jours suivant l’injection. Effet ne nécessitant pas l’arrêt du traitement.
    22. COLORATION DE LA PEAU
      Bleutée. Effet ne nécessitant pas l’arrêt du traitement.
    23. DEPOT CORNEEN
      Condition(s) Exclusive(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Dépôt aurique cornéen ou cristallinien. Effet ne nécessitant pas l’arrêt du traitement.

    1. MISE EN GARDE
      – Surveillance clinique et biologique :

      Une surveillance clinique et biologique rigoureuse doit être effectuée :

      . surveillance de l’hémogramme et de la numération plaquettaire avant le début du traitement puis tous les mois ;

      . surveillance régulière bilan hépatique (transaminases, bilirubine, phosphatases alcalines), et de la fonction rénale (créatinémie, hématurie, protéinurie) ;

      . la recherche d’une protéinurie doit se faire avant chaque injection.

      La coadministration avec un médicament susceptible d’induire une aplasie médullaire impose une surveillance renforcée de l’hémogramme.
    2. ALLAITEMENT
      L’allaitement est déconseillé pendant le traitement.

    1. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
      Antécédents d’accidents aux sels d’or (aplasie médullaire, érythrodermie aurique, rectocolite ulcéronécrotique).
    2. NEPHROPATHIE
      Hématurique et protéinurique.
    3. INSUFFISANCE HEPATIQUE
    4. INSUFFISANCE RENALE
    5. ALTERATIONS HEMATOLOGIQUES IMPORTANTES
    6. ANTECEDENTS HEMATOLOGIQUES
      Antécédents de dépression médullaire toxique.
    7. STOMATITE
    8. LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINE
    9. INSUFFISANCE CARDIAQUE
    10. MALADIE DE STILL
    11. GROSSESSE (relative)
      Les études effectuées chez l’animal ont mis en évidence un effet tératogène de plusieurs sels d’or.
      En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de l’aurothiopropanolsulfonate lorsqu’il est administré pendant la grossesse.
      En conséquence, son utilisation est déconseillée pendant la grossesse.
      Cet élément ne constitue pas l’argument systématique pour conseiller une interruption de grossesse mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée.
    12. ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
      – Phénylbutazone (voie générale) : Association déconseillée :
      Majoration du risque d’aplasie médullaire. Utiliser de préférence un autre anti-inflammatoire non stéroïdien moins interactif.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAMUSCULAIRE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Adulte :
    Débuter le traitement par des injections hebdomadaires de vingt cinq milligrammes.
    Puis poursuivre par des injections hebdomadaires de cinquante à cent milligrammes jusqu’à une dose totale d’un gramme vingt à un gramme
    cinquante.
    Traitement d’entretien par injection mensuelle de cinquante à cent milligrammes aussi longtemps que le malade le tolère.
    – Enfant :
    Le traitement débutera par deux cent cinquante microgrammes par kilogramme la première semaine, cinq cents
    microgrammes par kilogramme la deuxième semaine puis un milligramme par kilogramme sans dépasser cinquante milligrammes par semaine.
    .
    .
    Mode d’emploi :
    Voie parentérale intramusculaire.
    Durée d’administration : d’abord hebdomadaire, l’administration
    peut se poursuivre pendant plusieurs mois ou années, à un rythme mensuel.


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