SALAZOPYRINE 500 mg comprimés

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SALAZOPYRINE 500 mg comprimés

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 26/4/2001

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – 8042 CB


    Forme : COMPRIMES ENROBES GASTRORESISTANTS

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : PHARMACIA-UPJOHN

    Produit(s) : SALAZOPYRINE

    Evénements :

    1. mise sur le marché 1/1/1951
    2. octroi d’AMM 19/9/1975
    3. publication JO de l’AMM 2/7/1976
    4. validation de l’AMM 31/3/1992
    5. rectificatif d’AMM 29/6/1999

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 322688-0

    1
    flacon(s)
    100
    unité(s)
    jaune orangé

    Evénements :

    1. agrément collectivités 16/2/1962


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 60
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    non remboursé

    Prix Pharmacien HT : 72.48 F

    Prix public TTC : 92.10 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIINFLAMMATOIRE INTESTINAL (SALICYLE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : A07E-C01.
      L’acide 5-aminosalicylique ou 5-ASA est la fraction de la sulfasalazine responsable de l’activité thérapeutique :
      – action anti-inflammatoire,
      – action immunosuppressive probable : le mécanisme d’action n’étant pas encore entièrement précisé.
      * Propriétés Pharmacocinétiques
      Après ingestion orale, la sulfasalazine n’est que partiellement absorbée au cours du trajet dans l’intestin grêle (environ 1/3 de la dose administrée), de sorte qu’elle atteint en grande partie le côlon où elle est soumise à l’action des bactéries intestinales. Ces dernières sont capables de rompre le pont azoïque et de libérer :
      – d’une part, l’acide 5-aminosalicylique qui est partiellement absorbé puis éliminé par les selles,
      – d’autre part, la sulfapyridine qui, au contraire, est presque totalement absorbée par le côlon. Elle est métabolisée au niveau du foie, où elle subit en particulier une acétylation, puis est éliminée dans les urines.


    1. En gastro-entérologie:
      – Rectocolite hémorragique: traitement d’attaque des poussées et prévention des rechutes.
      – Maladie de crohn dans sa localisation colique.
      En rhumatologie
      – Polyartrite rhumatoide.

    1. INSUFFISANCE HEPATIQUE
      Augmentation des enzymes hépatiques.
    2. HEPATITE
    3. HEPATITE FULMINANTE (EXCEPTIONNEL)
    4. PANCREATITE
    5. SYNDROME NEPHROTIQUE (RARE)
    6. PROTEINURIE (RARE)
    7. HEMATURIE (RARE)
    8. CRISTALLURIE (RARE)
    9. NEPHROPATHIE TUBULO-INTERSTITIELLE AIGUE (RARE)
    10. ALVEOLITE FIBROSANTE (RARE)
    11. PNEUMONIE A EOSINOPHILES (RARE)
    12. DYSPNEE (RARE)
    13. TOUX (RARE)
    14. PERICARDITE (RARE)
    15. TROUBLE NEUROLOGIQUE
      neuropathie périphérique, méningite,aseptique, encéphalopathie.
    16. LUPUS ERYTHEMATEUX AIGU DISSEMINE(AGGRAVATION) (RARE)
      Induction d’auto-anticorps.
    17. ACOUPHENE
    18. VERTIGE
    19. TROUBLES DU GOUT
    20. TROUBLE DE L’ODORAT
    21. TROUBLE DIGESTIF
      douleurs abdominales, nausées, dyspepsie. Exceptionnellement, colite pseudo-membraneuse.
    22. CEPHALEE
    23. FIEVRE
    24. ANOREXIE
      perte d’appétit.
    25. EXANTHEME
    26. URTICAIRE
    27. ERYTHEME
    28. CYANOSE (RARE)
    29. SYNDROME DE LYELL (RARE)
    30. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (RARE)
    31. DERMATITE EXFOLIATRICE (RARE)
    32. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE (RARE)
    33. ALOPECIE (RARE)
    34. LICHEN PLAN (RARE)
    35. MACROCYTOSE
      pouvant être corrigée par l’administration de folates.
    36. ANEMIE HEMOLYTIQUE
    37. ATTEINTE HEMATOLOGIQUE
      possibilité d’atteinte des 3 lignées avec exceptionnellement une atteinte médullaire.
    38. HYPERSENSIBILITE (RARE)
      fièvre, rash, éosinophilie. Hépatite, néphrite, pneumopathie, lymphadénopathie, maladie sérique, oedème de la face, arthralgies, myalgies.
    39. TROUBLE SEXUEL
      Altérations modérées du spermogramme avec oligo-asthénospermie (troubles réversibles à l’arrêt du traitement en 3 à 6 mois).

    1. ALLERGIE CROISEE
      Concernant les atteintes hépatiques et les réactions d’hypersensibilité, il existe une possibilité de réaction croisée entre la mésalazine et la sulfasalazine.
    2. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      La sulfasalazine doit être administrée avec précaution et avec une surveillance particulière.
    3. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
      La sulfasalazine doit être administrée avec précaution et avec une surveillance particulière.
    4. SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      Il est recommandé d’effectuer un contrôle biologique de l’hémogramme (avec numération des plaquettes) et des enzymes hépatiques avant l’instauration du traitement ; de surveiller de manière régulière ces données et, en cas d’interruption du traitement, de faire un nouveau contrôle avant toute reprise de la sulfasalazine.
    5. SURVEILLANCE DE LA FONCTION RENALE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      DEBUT DE TRAITEMENT

      La fonction rénale sera vérifiée régulièrement (créatinémie, protéinurie), en début de traitement et à chaque reprise. Il est nécessaire d’assurer une ration hydrique importante.

    6. REACTION CUTANEE
      ou muqueuse : arrêter immédiatement le traitement.
    7. GROSSESSE
      Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
      L’utilisation de la sulfasalazine au cours d’un nombre limité de grossesses n’a révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d’une exposition en cours de grossesse.
      En cas de grossesse, compte tenu de l’indication de ce médicament, le traitement par la sulfasalazine pourra être poursuivi aux doses efficaces les plus faibles possible. Si une posologie élevée est requise, une surveillance échographique rénale ftale est conseillée. En effet, et bien qu’aucun cas n’ait été rapporté avec la sulfasalazine elle-même, un cas d’atteinte du parenchyme rénal foetal (avec hyperéchogénicité des reins foetaux) et insuffisance rénale à la naissance a été décrit avec 4 g/j per os de mésalazine seule, au 2 ème trimestre de la grossesse.
      Aucun ictère néonatal n’a été rapporté à ce jour lors de l’administration de sulfasalazine, jusqu’à l’accouchement.
      En cas de déficit ftal en G6PD, un risque d’hémolyse lié à la présence de sulfapyridine est à craindre.
    8. ALLAITEMENT
      La sulfasalazine est peu excrétée dans le lait maternel, à l’inverse de la sulfapyridine, que l’on retrouve à des concentrations non négligeables dans le lait.
      En raison de la présence du sulfamide dans le lait maternel :
      l’allaitement est contre-indiqué dans le cas où la mère ou l’enfant présente un déficit en G6PD, afin de prévenir la survenue d’hémolyses ;
      avec les sulfamides à demi-vie longue, des ictères nucléaires ont été rapportés chez le nouveau-né. En conséquence, l’allaitement est contre-indiqué lorsque le nouveau-né a moins d’un mois ;
      au-delà de cet âge, et compte tenu des données de tolérance disponibles, l’allaitement est possible en cas de traitement par ce médicament. Toutefois, interrompre l’allaitement (ou l’administration du médicament) en cas de survenue de diarrhée chez le nourrisson.

    1. HYPERSENSIBILITE
      Hypersensibilité connue aux sulfamides, aux salicylés, ou à l’un des composants.
    2. DEFICIT EN G6PD
      Risque de déclenchement d’hémolyse .
    3. PREMATURE
      En raison de l’immaturité de leurs systèmes enzymatiques.
    4. NOUVEAU-NE
      En raison de l’immaturité de de leurs systèmes enzymatiques.
    5. PORPHYRIE
      Porphyrie intermittente aiguë et porphyrie variegata.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Chez l’adulte :
    – en gastroenterologie
    traitement d’attaque : 4 à 6 grammes par jour, soit 8 à 12 comprimés en trois ou six prises, régulièrement espacées.
    chez les acétyleurs lents, il est conseillé de n’atteindre cette dose qu’en
    deux ou trois jours.
    traitement d’entretien :
    quatre comprimés par jour en 2 prises.
    – en rhumatologie : 2 grammes par jour soit 4 comprimés par jour. cette posologie sera atteinte au bout de quatre semaines par paliers hebdomadaires de 0,5g (un
    comprimé).
    Chez l’enfant :
    – traitement d’attaque de 100 à 150 mg/kg/jour.
    – traitement d’entretien de 50 à 75 mg/kg/jour.
    Une étude du caractère acétyleur lent ou rapide de l’enfant doit permettre d’adapter la posologie.
    .
    Mode d’emploi :
    les comprimés
    doivent être avalés avec un peu d’eau.


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