ANAUSIN METOCLOPRAMIDE 15 mg comprimé à libération prolongée
ANAUSIN METOCLOPRAMIDE 15 mg comprimé à libération prolongée
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 31/7/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : COMPRIMES A LIBERATION PROLONGEE
Usage : adulte
Etat : commercialisé
Laboratoire : ASTA MEDICAProduit(s) : ANAUSIN METOCLOPRAMIDE
Evénements :
- octroi d’AMM 30/7/1987
- publication JO de l’AMM 3/10/1987
- mise sur le marché 15/9/1988
- rectificatif d’AMM 12/5/2000
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 329734-8
1
plaquette(s) thermoformée(s)
30
unité(s)
PVC/alu
blancEvénements :
- agrément collectivités 8/5/1988
- inscription SS 8/5/1988
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
Régime : liste IIRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 11.84 F
Prix public TTC : 19.80 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE
- METOCLOPRAMIDE DICHLORHYDRATE 15 mg
Anhydre
- LACTOSE excipient
- HYDROXYETHYLCELLULOSE excipient
- ALCOOL CETOSTEARYLIQUE excipient
- STEARATE DE MAGNESIUM excipient
- TALC excipient
- STIMULANT DE LA MOTRICITE GASTROINTESTINALE (principale)
Bibliographie : Classe ATC : A03F-A01.
*Pharmacodynamie
Stimulant de la motricité digestive (A : appareil digestif et métabolisme).
Métoclopramide : neuroleptique antagoniste de la dopamine. Il prévient les vomissements par blocage des sites dopaminergiques.
*Pharmacocinétique
Distribution :
Le métoclopramide est largement distribué dans les tissus. Le volume de distribution est de 2,2 à 3,4 l/kg. Il se fixe peu aux protéines plasmatiques. Il passe à travers le placenta et dans le lait.
Métabolisme :
Le métoclopramide est peu métabolisé.
Excrétion :
Le métoclopramide est principalement éliminé dans les urines sous forme libre ou sulfoconjuguée. La demi-vie d’élimination est de 5 à 6 heures. Elle augmente en cas d’insuffisance rénale ou hépatique.
- ***
– Traitement symptomatique des nausées et vomissements y compris les nausées et vomissements retardés induits par les antimitotiques. - NAUSEE
- VOMISSEMENT
- SOMNOLENCE
- ASTHENIE
- VERTIGE
- CEPHALEE (RARE)
- INSOMNIE
- DIARRHEE
- FLATULENCE
- HYPOTENSION ARTERIELLE
- HYPERSUDATION
sudation modérée. - AMENORRHEE (RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGErare effet endocrinien observé en traitement prolongé.
- GALACTORRHEE (RARE)
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGErare effet endocrinien observé en traitement prolongé.
- DEPRESSION
Quelques cas de tendance dépressive ont été signalés. - SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL
Symptômes extrapyramidaux pouvant survenir particulièrement chez l’enfant et l’adulte jeune : il s’agit de dystonies aiguës pouvant se manifester par des mouvements anormaux de la tête et du cou (spasmes faciaux, trismus, crises oculogyres, révulsion oculaire, protrusion de la langue, difficultés de déglutition, dysarthrie, torticolis), une hypertonie généralisée, voire un opisthotonos. Ces réactions surviennent, en général, en début de traitement, entre 1 à 3 heures après la dernière prise. Elles peuvent apparaître après une seule administration. En cas d’apparition de ces symptômes extrapyramidaux, il convient d’arrêter le métoclopramide. Ces effets sont, en général, complètement réversibles après l’arrêt du traitement, mais peuvent nécessiter un traitement symptomatique. - SPASME FACIAL
Symptôme pouvant survenir particulièrement chez l’enfant et l’adulte jeune. Ces réactions surviennent, en général, en début de traitement, entre1 à 3 heures après la dernière prise. Elles peuvent apparaître après une seule administration. En cas d’apparition de ces symptômes extrapyramidaux, il convient d’arrêter le métoclopramide. Ces effets sont, en général, complètement réversibles après l’arrêt du traitement, mais peuvent nécessiter un traitement symptomatique. - TRISMUS
Symptôme pouvant survenir particulièrement chez l’enfant et l’adulte jeune. Ces réactions surviennent, en général, en début de traitement, entre1 à 3 heures après la dernière prise. Elles peuvent apparaître après une seule administration. En cas d’apparition de ces symptômes extrapyramidaux, il convient d’arrêter le métoclopramide. Ces effets sont, en général, complètement réversibles après l’arrêt du traitement, mais peuvent nécessiter un traitement symptomatique. - CRISE OCULOGYRE
Symptôme pouvant survenir particulièrement chez l’enfant et l’adulte jeune. Ces réactions surviennent, en général, en début de traitement, entre1 à 3 heures après la dernière prise. Elles peuvent apparaître après une seule administration. En cas d’apparition de ces symptômes extrapyramidaux, il convient d’arrêter le métoclopramide. Ces effets sont, en général, complètement réversibles après l’arrêt du traitement, mais peuvent nécessiter un traitement symptomatique. - TROUBLE OCULAIRE
révulsion oculaire.
Symptôme pouvant survenir particulièrement chez l’enfant et l’adulte jeune. Ces réactions surviennent, en général, en début de traitement, entre1 à 3 heures après la dernière prise. Elles peuvent apparaître après une seule administration. En cas d’apparition de ces symptômes extrapyramidaux, il convient d’arrêter le métoclopramide. Ces effets sont, en général, complètement réversibles après l’arrêt du traitement, mais peuvent nécessiter un traitement symptomatique. - PROTRUSION DE LA LANGUE
Symptôme pouvant survenir particulièrement chez l’enfant et l’adulte jeune. Ces réactions surviennent, en général, en début de traitement, entre1 à 3 heures après la dernière prise. Elles peuvent apparaître après une seule administration. En cas d’apparition de ces symptômes extrapyramidaux, il convient d’arrêter le métoclopramide. Ces effets sont, en général, complètement réversibles après l’arrêt du traitement, mais peuvent nécessiter un traitement symptomatique. - TROUBLE DE LA DEGLUTITION
Symptôme pouvant survenir particulièrement chez l’enfant et l’adulte jeune. Ces réactions surviennent, en général, en début de traitement, entre1 à 3 heures après la dernière prise. Elles peuvent apparaître après une seule administration. En cas d’apparition de ces symptômes extrapyramidaux, il convient d’arrêter le métoclopramide. Ces effets sont, en général, complètement réversibles après l’arrêt du traitement, mais peuvent nécessiter un traitement symptomatique. - DYSARTHRIE
Symptôme pouvant survenir particulièrement chez l’enfant et l’adulte jeune. Ces réactions surviennent, en général, en début de traitement, entre1 à 3 heures après la dernière prise. Elles peuvent apparaître après une seule administration. En cas d’apparition de ces symptômes extrapyramidaux, il convient d’arrêter le métoclopramide. Ces effets sont, en général, complètement réversibles après l’arrêt du traitement, mais peuvent nécessiter un traitement symptomatique. - TORTICOLIS SPASMODIQUE
Symptôme pouvant survenir particulièrement chez l’enfant et l’adulte jeune. Ces réactions surviennent, en général, en début de traitement, entre1 à 3 heures après la dernière prise. Elles peuvent apparaître après une seule administration. En cas d’apparition de ces symptômes extrapyramidaux, il convient d’arrêter le métoclopramide. Ces effets sont, en général, complètement réversibles après l’arrêt du traitement, mais peuvent nécessiter un traitement symptomatique. - HYPERTONIE EXTRAPYRAMIDALE
Symptôme pouvant survenir particulièrement chez l’enfant et l’adulte jeune. Ces réactions surviennent, en général, en début de traitement, entre1 à 3 heures après la dernière prise. Elles peuvent apparaître après une seule administration. En cas d’apparition de ces symptômes extrapyramidaux, il convient d’arrêter le métoclopramide. Ces effets sont, en général, complètement réversibles après l’arrêt du traitement, mais peuvent nécessiter un traitement symptomatique. - OPISTHOTONOS
Symptôme pouvant survenir particulièrement chez l’enfant et l’adulte jeune. Ces réactions surviennent, en général, en début de traitement, entre1 à 3 heures après la dernière prise. Elles peuvent apparaître après une seule administration. En cas d’apparition de ces symptômes extrapyramidaux, il convient d’arrêter le métoclopramide. Ces effets sont, en général, complètement réversibles après l’arrêt du traitement, mais peuvent nécessiter un traitement symptomatique. - DYSKINESIE TARDIVE (EXCEPTIONNEL)
Condition(s) Exclusive(s) :
ADMINISTRATION PROLONGEECondition(s) Favorisante(s) :
SUJETS AGESPouvant être observées au cours de cures prolongées, en particulier chez le sujet agé.
- METHEMOGLOBINEMIE
Condition(s) Exclusive(s) :
NOUVEAU-NEChez le nouveau-né, des cas de méthémoglobinémie ont été signalés pour des posologies supérieures à 0,5 mg/kg/24 h ou à 0,1 mg/kg/prise (cf Surdosage).
- MISE EN GARDE
Condition(s) Favorisante(s) :
ENFANTDes effets indésirables neurologiques (syndrome extra-pyramidal) peuvent apparaître en particulier chez l’enfant et l’adulte jeune.
- VOMISSEMENTS
En cas de vomissements et de rejet partiel ou total de la dose,respecter l’intervalle de prise avant de réadministrer le produit.
En cas de vomissements abondants, il faut prévenir le risque de deshydratation. L’hydratation peut généralement se faire per os en utilisant des solutions sucrées-salées (solution de réhydratation orale). - EPILEPSIE
Augmentation de la fréquence et de l’intensité des crises, il est recommandé de ne pas utiliser ce médicament chez les sujets épileptiques;. - INSUFFISANCE RENALE
Il est recommandé de réduire la posologie. - INSUFFISANCE HEPATIQUE
Il est recommandé de réduire la posologie. - GROSSESSE
Les études chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène. En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, l’utilisation du métoclopramide au cours d’un nombre limité de grossesses n’a apparemment révélé aucun effet malformatif ou foetotoxique particulier à ce jour. Toutefois, des études complémentaires sont nécessaires pour évaluer les conséquences d’une exposition en cours de grossesse.
En conséquence, l’utilisation du métoclopramide ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.
Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de dompéridone, et par analogie avec d’autres neuroleptiques, un syndrome extrapyramidal potentiel ne peut être exclu.
En conséquence, il semble raisonnable d’essayer de limiter les doses et les durées de prescription de produits pharmacologiquement similaires pendant la grossesse.
En cas de traitement prolongé et/ou à doses élevées et/ou proche du terme, il semble justifié d’observer une période de surveillance des fonctions neurologiques. - ALLAITEMENT
L’allaitement est possible si la prise de ce médicament reste ponctuelle, en cas de vomissements post-césarienne, par exemple, et si le nouveau-né est à terme et en bonne santé. En cas de prématurité ou d’utilisation de doses élevées ou prolongées, l’allaitement est déconseillé. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
prévenir les utilisateurs de machine et les conducteurs de véhicule des risque de somnolence liés à l’emploi de ce médicament.
- TROUBLES GASTROINTESTINAUX
Ce médicament ne doit pas être utilisé lorsque la stimulation de la motricité gastro-intestinale présente un danger, en cas d’hémorragie gastro-intestinale, d’obstruction mécanique ou de perforation digestive. - HEMORRAGIE GASTRO-INTESTINALE
- OBSTRUCTION MECANIQUE DES VOIES DIGESTIVES
- PERFORATION DIGESTIVE
- DYSKINESIES TARDIVES IATROGENES(ANTECEDENTS)
Ce produit est contre-indiqué chez les personnes ayant présenté précédemment une dyskinésie aux neuroleptiques ou au métoclopramide. - PHEOCHROMOCYTOME
Chez les porteurs, connus ou suspectés, de phéochromocytome (sauf comme test d’épreuve) ; des accidents hypertensifs graves ayant été signalés chez ces patients avec des médicaments antidopaminergiques dont certains benzamides. - ASSOCIATION A LA LEVODOPA
Antagonisme réciproque de la lévodopa et des neuroleptiques.
Utiliser un antiémétique dénué d’effets extra-pyramidaux. - ASSOCIATION A L’ALCOOL (relative)
Associaztion déconseillée :
Majoration par l’alcool de l’effet sédatif des neuroleptiques. L’altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l’utilisation de machines. - INTOLERANCE AU LACTOSE
En raison de la présence de lactose, ce médicament est contre-indiqué en cas de galactosémie congénitale, de syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou de déficit en lactase.
Signes de l’intoxication :
Traitement
Aucune létalité n’a été observée après absorption massive accidentelle ou dans un but de suicide. Des troubles de conscience modérée ou un syndrome extrapyramidal peuvent s’observer.
Conduite à tenir : En cas de symptômes extra-pyramidaux liés ou non à
un surdosage la thérapeutique est uniquement symptomatique.
En cas de méthemoglobinémie, le bleu de méthylène à la dose de1 mg/kg a été efficace en perfusion lente.
Voies d’administration
Posologie & mode d’administration
RESERVE ADULTE
Voie orale.-nausées et vomissements non induits par les antimitotiques:
1 à 2 comprimés par jour.
– nausées et vomissements induits par les antimitotiques:
0,5 mg/kg (soit 1 comprimé pour 40 kg de poids corporel), 4 fois par jour.