ANANDRON 50 mg comprimés

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ANANDRON 50 mg comprimés

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 24/11/1997

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – RU 23908


    Forme : COMPRIMES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : CASSENNE MARION

    Produit(s) : ANANDRON

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 2/7/1986
    2. mise sur le marché 15/12/1987

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 328827-2

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    90
    unité(s)
    blanc

    Evénements :

    1. inscription liste sub. vénéneuses 2/7/1986
    2. agrément collectivités 20/11/1987
    3. inscription SS 20/11/1987


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    100 %

    Prix Pharmacien HT : 811.15 F

    Prix public TTC : 914.60 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIHORMONE ANTINEOPLASIQUE (ANTIANDROGENE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : L02B-B02.
      Le nilutamide est un anti-androgène spécifique non stéroïdien, sans action sur les autres récepteurs stéroïdiens (estrogène, progestérone, minéralo et glucocorticoïdes) et donc dépourvu de toute autre activité hormonale ou antihormonale.
      In vitro, il se fixe au récepteur androgène, empêchant ainsi les androgènes de se lier à lui.
      In vivo, grâce à sa biodisponibilté et à sa cinétique, il interagit de manière permanente avec ce récepteur sans effet androgène (peu de translocation nucléaire). Cela se traduit par une activité anti-androgène peripherique complète lorsqu’est associée une castration chirurgicale ou chimique (par analogue de la LH-RH) avec comme conséquences :
      – Inhibition des effets des androgènes d’origine surrénalienne (dont la sécrétion est conservée quel que soit le mode de castration).
      – Inhibition des effets potentiels de l’augmentation de la testostérone entraînée un analogue de la LH-RH, dans les premiers jours de traitement.

    1. ***
      Cancer de la prostate métastasé en co-prescription avec la castration chirurgicale ou chimique. L’efficacité s’observant chez les patients non traités antérieurement ( moins de 10 pour cent de réponse lorsqu’un première therapeutique hormonale a été tentée et s’est avérée inefficace ou dépassée).
    2. CANCER DE LA PROSTATE METASTASE

    1. TROUBLE DE L’ACCOMMODATION (FREQUENT)
      A l’obscurité.
      Ces manifestations qui peuvent diminuer malgré la poursuite du traitement sont peu graves et toujours réversibles à l’arrêt du traitement.
      Elles peuvent être améliorées par le port de verres teintés.
    2. DYSCHROMATOPSIE (FREQUENT)
      Ces manifestations qui peuvent diminuer malgré la poursuite du traitement sont peu graves et toujours réversibles à l’arrêt du traitement.
      Elles peuvent être améliorées par le port de verres teintés.
    3. EFFET ANTABUSE (PEU FREQUENT)
    4. PNEUMONIE INTERSTITIELLE (RARE)
      Syndrome pulmonaire interstitiel (voir les précautions d’emploi).
    5. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (FREQUENT)
      Modérée; peut régresser sous traitement. Possibilité d’hépatite cytolytique ou mixte.
    6. NAUSEE
    7. VOMISSEMENT
    8. LIBIDO(DIMINUTION)
      Conséquence de l’effet clinique recherché.
    9. IMPUISSANCE
      Conséquence de l’effet clinique recherché.
    10. BOUFFEE DE CHALEUR
      Conséquence de l’effet clinique recherché.

    1. MISE EN GARDE
      Chez l’insuffisant respiratoire, toute aggravation de la dyspnée doit faire interrompre le traitement et une exploration doit être réalisée.
    2. HEPATITE
      En cas de signes cliniques faisant suspecter une hépatite, nausées, vomissements, douleurs abdominales, ictère, faire doser les transaminases : si elles sont élevées au dessus de 3 fois la limite supérieure de la normale, interrompre le traitement.
    3. DYSPNEE
      En cas d’apparition d’une dyspnée inexpliquée ou d’aggravation d’une dyspnée pré-existante, pratiquer une radiographie pulmonaire. La découverte d’une pneumopathie interstitielle doit faire interrompre le traitement.
    4. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      L’attention est attirée, chez les conducteurs de véhicules et chez les utilisateurs de machines, sur les possibilités de troubles oculaires et d’effet antabuse.

    1. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE

    Signes de l’intoxication :

    1. TROUBLE DIGESTIF
    2. VERTIGE

    Traitement

    L’absorption de doses supérieures à 300 mg par jour peut entraîner des effets secondaires tels que troubles digestifs, vertiges.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    * Traitement d’attaque : Trois cents milligrammes par jour durant quatre semaines.
    * Traitement d’entretien : Cent cinquante milligrammes par jour.
    .
    Mode d’Emploi:
    * Le traitement par la nilutamide doit être débuté dès la
    castration, qu’elle soit médicale ou chirurgicale.
    * La dose quotidienne peut être indifféremment absorbée en une ou plusieurs prises.
    * Le passage au traitement d’entretien peut être plus précoce en cas de survenue d’effets indésirables en particulier
    digestifs.


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