FARLUTAL 500 mg/5 ml suspension injectable IM à libération prolongée

FARLUTAL 500 mg/5 ml suspension injectable IM à libération prolongée
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 14/10/1999
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : SUSPENSION INJECTABLE
effet retard
Etat : commercialisé
Laboratoire : PHARMACIA-UPJOHNProduit(s) : FARLUTAL
Evénements :
- octroi d’AMM 20/11/1976
- publication JO de l’AMM 27/5/1977
- mise sur le marché 22/6/1978
- validation de l’AMM 14/1/1998
Présentation et Conditionnement
Numéro AMM : 314499-8
1
flacon(s)
5
ml
verreEvénements :
- inscription SS 22/6/1978
- agrément collectivités 12/1/1982
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 30
mois
CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste IRéglementation des prix :
remboursé
100 %
Prix Pharmacien HT : 23.26 F
Prix public TTC : 35 F
TVA : 2.10 %
Composition
Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :
Volume : 5
ml- MEDROXYPROGESTERONE ACETATE 500 mg
- MACROGOL 4000 excipient
- PARAHYDROXYBENZOATE DE METHYLE conservateur (excipient)
- PARAHYDROXYBENZOATE DE PROPYLE conservateur (excipient)
- ALCOOL BENZYLIQUE excipient
- POLYSORBATE 80 excipient
- POVIDONE K30 excipient
- CHLORURE DE SODIUM excipient
- CITRATE DE SODIUM excipient
- EAU POUR PREPARATIONS INJECTABLES excipient
Propriétés Thérapeutiques
- HORMONE ANTINEOPLASIQUE (PROGESTATIF) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : L02A-B02.
La médroxyprogestérone (acétate) est un progestatif retard de synthèse dérivé de la 17-OH progestérone.
*** Propriétés Pharmacocinétiques :
Les concentrations plasmatiques restent stables entre la 2ème heure et le 7ème jour suivant l’injection. La cinétique est monophasique avec une demi-vie terminale de l’ordre de 6 semaines.
L’acétate de médroxyprogestérone est intensément métabolisé par le foie (réaction d’hydroxylation des cytochromes P 450) puis éliminé sous forme de métabolites conjugués par voie biliaire et urinaire.
Indications Thérapeutiques
- ***
– Traitement des cancers du sein métastatiques hormonodépendants de la femme ménopausée.
– Traitement des cancers de l’endomètre après chirurgie. - CANCER DU SEIN METASTASE
- CANCER DE L’ENDOMETRE
Effets secondaires
- METRORRAGIE
- MODIFICATION DES REGLES
- AMENORRHEE
- TENSION MAMMAIRE
- GALACTORRHEE
- NAUSEE
- TROUBLE DIGESTIF
- ICTERE CHOLESTATIQUE
- CHLOASMA
- ERUPTION CUTANEE
- PRURIT
- ACNE
- SEBORRHEE
- HYPERTRICHOSE
- CEPHALEE
- MIGRAINE
- VERTIGE
- NERVOSITE
- DEPRESSION
- OEDEME
- TOLERANCE AU GLUCOSE(DIMINUTION)
- POIDS(AUGMENTATION)
- TROUBLE DE LA LIBIDO
- INSUFFISANCE VEINEUSE
- HYPERTENSION ARTERIELLE
- ACCIDENT THROMBOEMBOLIQUE
Précautions d’emploi
- HEMORRAGIE GENITALE
En cas d’hémorragies génitales, ne pas prescrire avant d’avoir vérifié l’origine des saignements. - SURVEILLANCE MEDICALE
Condition(s) Exclusive(s) :
TRAITEMENT PROLONGE
TROUBLES CARDIOVASCULAIRES
TABAGISME
INSUFFISANCE RENALE
EPILEPSIE
MIGRAINE
DIABETE
HYPERTENSIONDurant un traitement prolongé par un progestatif, un examen médical régulier est conseillé. De même, il est conseillé de surveiller plus particulièrement les patientes ayant présenté ou présentant une pathologie cardiovasculaire, un tabagisme, un dysfonctionnement rénal, une épilepsie, des migraines, un diabète, une hypertension artérielle.
- ARRET DU TRAITEMENT
Il est conseillé d’interrompre le traitement en cas :
– de troubles oculaires, tels que perte de la vision, diplopie, lésions vasculaires de la rétine,
– d’accidents thromboemboliques veineux,
– de céphalées importantes. - EXPOSITION AU SOLEIL
Les femmes ayant une tendance au chloasma doivent éviter l’exposition au soleil durant le traitement. - GROSSESSE
Les résultats de nombreuses études épidémiologiques permettent d’écarter, à ce jour, un risque malformatif (urogénital ou autre) des progestatifs administrés au début de grossesse alors que celle-ci n’est pas connue.
Les risques portant sur la différenciation sexuelle du foetus (en particulier féminin), risques décrits avec d’anciens progestatifs très androgénomimétiques, n’ont pas lieu d’être extrapolés aux progestatifs récents, nettement moins androgénomimétiques (comme celui qui est utilisé dans cette spécialité). - ALLAITEMENT
La prise de ce médicament est déconseillée pendant l’allaitement, en raison du passage de l’acétate de médroxyprogestérone.
Contre-Indications
- PHLEBITES
- EMBOLIE PULMONAIRE(ANTECEDENT)
- INFARCTUS DU MYOCARDE(ANTECEDENT)
- ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL (ANTECEDENT)
- TROUBLES HEPATIQUES SEVERES
- HEMORRAGIES GENITALES NON DIAGNOSTIQUEES
- HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
- ASSOCIATION MEDICAMENTEUSE (relative)
Associations déconseillées :
– Inducteurs enzymatiques : anticonvulsivants (carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone), barbituriques, griséofulvine, rifampicine, rifabutine : diminution de l’efficacité du progestatif.
Voies d’administration
– 1 – INTRAMUSCULAIRE
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Voie intramusculaire.
– Cancers du sein métastatiques hormonodépendants de la femme ménopausée : cinq cents milligrammes par jour pendant un mois, puis cinq cents à mille milligrammes par semaine.
– Cancers de l’endomètre après
chirurgie : cinq cents à mille milligrammes par semaine.