NOVALGINE NORAMIDOPYRINE 500 mg comprimés pelliculés

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NOVALGINE NORAMIDOPYRINE 500 mg comprimés pelliculés

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 1/3/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : COMPRIMES SECABLES

    Usage : adulte

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : HOECHST HOUDE

    Produit(s) : NOVALGINE

    Evénements :

    1. mise sur le marché 20/3/1956
    2. octroi d’AMM 26/7/1973
    3. validation de l’AMM 24/6/1996

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 341325-7

    2
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)
    PVC/alu
    blanc

    Evénements :

    1. mise sur le marché 30/10/1997


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    non remboursé

    Prix Pharmacien HT : 10.10 F

    Prix public TTC : 15.50 F

    TVA : 5.50 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANALGESIQUE-ANTIPYRETIQUE (PYRAZOLE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N02B-B02.
      Noramidopyrine : antalgique puissant non morphinique.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      – Absorption :
      Administrée par voie orale, la noramidopyrine n’est pas retrouvée dans le plasma. Elle est rapidement hydrolysée dans le tube digestif. Le métabolite principal, la 4-méthylaminoantipyrine (4-MAA), est rapidement et presque complètement résorbé. La concentration plasmatique maximale est atteinte en moyenne 1.4 heures après ingestion. L’absorption n’est pas diminuée par la prise concomitante d’aliments, mais elle est légèrement retardée.
      – Distribution :
      La 4-MAA ainsi que ses métabolites sont faiblement liés aux protéines plasmatiques (58 % pour la 4-MAA). La 4-MAA et ses métabolites diffusent rapidement dans les tissus et passent dans le lait maternel. Le volume de distribution de la 4-MAA est environ 0.7 l/kg.
      – Métabolisme :
      La 4-MAA est métabolisée au niveau du foie. La principale voie de métabolisation est l’acétylation assurée par des enzymes dépendantes du cytochrome P 450. Elle intervient soit directement sur la 4-MAA soit sur son métabolite déméthylé. La 4-MAA acétylée et déméthylée subit une deuxième réaction de sulfo ou de glucuroconjugaison.
      – Elimination :
      L’élimination est essentiellement urinaire. 90 % de la dose administrée est éliminée par le rein.
      La demi-vie d’élimination du 4-MAA est d’environ 3 heures.
      – Sujet âgé :
      La demi-vie d’élimination est de 4.5 heures.
      – Insuffisance rénale aiguë :
      Une réduction de la clairance totale de la 4-MAA est observée et peut conduire à une accumulation de ce métabolite actif en cas d’administration répétée.
      – Insuffisance hépatique :
      Le métabolisme de la 4-MAA n’est pas affecté en cas d’insuffisance hépatique modérée. Chez l’insuffisant hépatique grave, la déméthylation et l’acétylation peuvent être significativement diminuées.

    1. ***
      Traitement des douleurs intenses ou rebelles.
      L’utilisation de la noramidopyrine ne se justifie que lorsque son activité lui confère un avantage réel face aux autres antalgiques.
    2. DOULEUR REBELLE

    1. AGRANULOCYTOSE
    2. CHOC
    3. URTICAIRE
    4. ERUPTION MACULOPAPULEUSE
    5. SYNDROME DE LYELL (EXCEPTIONNEL)
    6. SYNDROME DE STEVENS-JOHNSON (EXCEPTIONNEL)
    7. INSUFFISANCE RENALE AIGUE
      ou néphropathie interstielle.
    8. ANEMIE
    9. THROMBOPENIE
    10. CRISE D’ASTHME
      La survenue de crise d’asthme a été observée chez le sujet polysensibilisé, notamment allergique à l’aspirine.
    11. COLORATION DE L’URINE
      Une coloration rouge peut apparaître dans les urines de pH acide ; elle peut être due à un métabolite, l’acide rubazonique, présent en très faible quantité (3 % de la dose administrée).

    1. MISE EN GARDE
      Accidents immuno-allergiques.

      Attention, ce médicament contient de la noramidopyrine et peut être responsable d’une agranulocytose ou d’un choc mortels.

      Agranulocytose :

      – Conditions d’apparition :

      Tous les médicaments contenant de la noramidopyrine peuvent être responsables d’agranulocytose ; il s’agit d’accidents immuno-allergiques avec agranulocytose complète d’une durée minimale d’une semaine. Les accidents sont rares mais restent mortels dans près de 10 % des cas malgré les techniques de réanimation hématologique actuelles. Ces agranulocytoses ne sont pas liées à la dose et peuvent être provoquées par la prise d’une dose minime, par exemple un demi-comprimé.

      Elles sont imprévisibles.

      – Précautions :

      Chez un sujet sans antécédents hématologiques, la prescription de ce médicament doit être mûrement pesée. Rien ne permet actuellement de dépister les sujets sensibles, rien ne permet, sous traitement, de prévoir la survenue d’une agranulocytose ; celle-ci peut apparaître après la première prise (apparente) ou après plusieurs semaines de traitement ou lors d’une réadministration.

      La surveillance systématique de la numération globulaire est illusoire. Tout patient prenant ce médicament doit savoir que l’apparition de fièvre et/ou d’une angine et/ou d’ulcérations buccales impose :

      . l’arrêt immédiat du médicament,

      . le contrôle d’urgence de l’hémogramme.

      La poursuite de la prise du médicament majore les risques de mortalité.

      La constatation d’une agranulocytose nécessite le transfert d’urgence en milieu hospitalier.

      Choc :

      – Conditions d’apparition :

      Il s’agit de réactions générales survenant essentiellement chez des sujets prédisposés après administration parentérale, et exceptionnellement après administration orale.

      – Précautions :

      Il est nécessaire d’interroger le malade au sujet d’éventuels antécédents allergiques aux pyrazolés.
    2. CRISE D’ASTHME
      La survenue de crise d’asthme, chez certains sujets, peut être liée à une allergie aux pyrazolés ou aux salicylés. Dans ce cas, ce médicament est contre-indiqué
    3. GROSSESSE
      L’expérimentation animale a mis en évidence un effet tératogène à doses élevées.

      En clinique, aucun effet malformatif ou ftotoxique n’est apparu à ce jour. Toutefois, le suivi de grossesses exposées à la noramidopyrine est insuffisant pour exclure tout risque.

      Par ailleurs, le risque d’un retentissement hématologique sur le ftus n’est pas évalué, mais ne peut être exclu.

      Compte tenu de ces données expérimentales et du risque potentiel en clinique, l’utilisation de ce médicament est déconseillée chez la femme enceinte.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX PYRAZOLES
      Allergie ou intolérance aux pyrazolés (noramidopyrine ou amidopyrine) et aux substances d’activité proche telles que aspirine et AINS.
    2. AGRANULOCYTOSE
      Ce médicament est formellement proscrit, à quelque dose que ce soit, chez tout sujet ayant déjà présenté une agranulocytose, que celle-ci ait été due ou non à la noramidopyrine.
    3. DEFICIT EN G6PD
      Quelques cas d’hémolyse ont été rapportés.
    4. PORPHYRIE HEPATIQUE
      Risque de déclenchement de crise aiguë.
    5. ALLAITEMENT
      La noramidopyrine passant dans le lait maternel, ce médicament est contre-indiqué chez la femme qui allaite.

    Traitement

    La marge thérapeutique de la noramidopyrine est particulièrement grande, des doses journalières de l’ordre de 15 g ayant été utilisées en milieu hospitalier.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    – Deux comprimés une à trois fois par jour.
    .
    Mode d’emploi :
    -Les comprimés sont à prendre avec un verre d’eau.


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