DAFALGAN ADULTE 600 mg suppositoire

Donnez-nous votre avis

DAFALGAN ADULTE 600 mg suppositoire

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 29/11/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SUPPOSITOIRES

    Usage : adulte, enfant + de 10 ans

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : UPSA

    Produit(s) : DAFALGAN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 5/9/1984
    2. publication JO de l’AMM 14/11/1984
    3. mise sur le marché 15/1/1986
    4. rectificatif d’AMM 24/9/1998

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 327365-5

    1
    plaquette(s) thermoformée(s)
    10
    unité(s)

    Evénements :

    1. agrément collectivités 24/1/1986
    2. inscription SS 24/1/1986


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 42
    mois

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 7.48 F

    Prix public TTC : 13.20 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANALGESIQUE-ANTIPYRETIQUE (ANILIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N02B-E01.
      *Pharmacodynamie
      Antalgique, antipyrétique (N : système nerveux central).

      *Pharmacocinétique

      Absorption : par voie rectale, l’absorption du paracétamol est moins rapide que par voie orale. Elle est toutefois totale. Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes 2 à 3 heures après administration.

      Distribution : le paracétamol se distribue rapidement dans tous les tissus. Les concentrations sont comparables dans le sang, la salive et le plasma. La liaison aux protéines plasmatiques est faible.

      Métabolisme : le paracétamol est métabolisé essentiellement au niveau du foie. Les 2 voies métaboliques majeures sont la glycuroconjugaison et la sulfoconjugaison. Cette dernière voie est rapidement saturable aux posologies supérieures aux doses thérapeutiques. Une voie mineure, catalysée par le cytochrome P450, est la formation d’un intermédiaire réactif (le N-acétyl benzoquinone imine) qui, dans les conditions normales d’utilisation, est rapidement détoxifié par le glutathion réduit et éliminé dans les urines après conjugaison à la cystéine et à l’acide mercaptopurique. En revanche, lors d’intoxications massives, la quantité de ce métabolite toxique est augmentée.

      ‰limination : l’élimination est essentiellement urinaire. 90 % de la dose administrée sont éliminés par le rein en 24 heures, principalement sous forme glycuroconjuguée (60 à 80 %) et sulfoconjuguée (20 à 30 %).
      Moins de 5 % est éliminé sous forme inchangée.
      La demi-vie d’élimination est de 4 à 5 heures.

      Variations physiopathologiques : Insuffisance rénale : en cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min), l’élimination du paracétamol et de ses métabolites est retardée.
      -Sujet agé: la capacité de conjugaison n’est pas modifiée.

    1. ***
      Traitement symptomatique des douleurs d’intensité légère à modérée et /ou des états fébriles.

    1. REACTION ALLERGIQUE (RARE)
      Quelques rares cas d’accidents allergiques se manifestant par de simples rashs cutanés avec érythème ou urticaire ont été observés et nécessitant l’arrêt du traitement.
    2. ERYTHEME (RARE)
      Nécessite l’arrêt du traitement.
    3. RASH (RARE)
      simples rash cutanés avec érythème ou urticaire;
    4. URTICAIRE (RARE)
      Nécessite l’arrêt du traitement.
    5. THROMBOPENIE (RARE)
      Quelques rares cas ont été cités dans la littérature internationale.
    6. IRRITATION RECTALE
    7. ANITE
      irritation anale;

    1. ENFANT
      chez un enfant traité par 60 mg/kg/jour de paracétamol, l’association d’un autre antipyrétique n’est justifiée qu’en cas d’inefficacité.
    2. SURDOSAGE
      Pour éviter un risque de surdosage, vérifier l’absence de paracétamol dans la composition d’autres médicaments.
      La dose totale de paracétamol ne devrait pas dépasser 80 mg/kg/jour chez l’enfant de moins de 37 kg, et 3 g chez l’adulte et le grand enfant au-delà de 38 kg (voir rubrique surdosage).
    3. INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      En cas d’insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine à 10 ml/min), l’intervalle entre deux prises sera au minimum de 8 heures.
    4. MISE EN GARDE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      DOSES ELEVEES
      EMPLOI REPETE
      TRAITEMENT PROLONGE

      avec les suppositoires, il y a un rique de toxicité locale, d’autant plus fréquent et intense que la durée de traitement est prolongée, le rythme d’administration est élevé, et la posologie forte.

    5. DIARRHEE
      En cas de diarrhée, la forme suppositoire n’est pas adaptée.

    1. HYPERSENSIBILITE AU PARACETAMOL
    2. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    3. RECTITES(ANTECEDENTS)
      Antécédent récent de rectites, et d’anites.
    4. RECTORRAGIES(ANTECEDENTS)
      antécédent récent de rectorragies.

    1. INTERACTION AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES
      La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l’acide urique sanguin par la méthode à l’acide phosphotungstique, et le dosage de la glycémie par la méthode à la glucose oxydase-péroxydase.

    Signes de l’intoxication :

    1. NAUSEE
    2. VOMISSEMENT
    3. ANOREXIE
    4. PALEUR
    5. DOULEUR ABDOMINALE
    6. INSUFFISANCE HEPATOCELLULAIRE
    7. ACIDOSE METABOLIQUE
    8. ENCEPHALOPATHIE
    9. COMA

    Traitement

    L’intoxication est à craindre chez les sujets âgés et surtout chez les jeunes enfants (surdosage thérapeutique ou intoxication accidentelle fréquente) où elle peut être mortelle.
    Symptômes :
    – nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs abdominales
    apparaissant généralement dans les 24 premières heures.
    Bien que la forme suppositoire soit un facteur limitant des risques de surdosage accidentel ou intentionnel, il faut savoir qu’un surdosage à partir de 10 g de paracétamol en 1 seule prise chez
    l’adulte et150 mg/kg de poids corporel en une seule prise chez l’enfant provoque une cytolyse hépatique susceptible d’aboutir à une nécrose complète et irréversible, se traduisant par une insuffisance hépatocellulaire, une acidose métabolique, une
    encéphalopathie pouvant aller jusqu’au coma et à la mort.
    – Simultanément, on observe une augmentation des transaminases hépatiques, de la lactico déshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine pouvant apparaître 12 à 48
    heures après l’ingestion.
    Conduite d’urgence :
    -Transfert immédiat en milieu hospitalier,
    – Avant de commencer le traitement, prélever un tube de sang pour faire le dosage plasmatique initial de paracétamol
    -évacuation rapide du produit ingéré par
    lavage gastrique, en cas de prise orale.
    – Le traitement du surdosage comprend l’administration aussi précoce que possible de l’antidote N-acétylcystéine par voie I.V. ou par voie orale si possible avant la dixième heure.
    – Traitement symptomatique.

    Voies d’administration

    – 1 – RECTALE

    Posologie & mode d’administration

    Réservé à l’adulte et à l’enfant de plus de 30 kg (environ à partir de 10 ans).
    Chez l’enfant, il est impératif de respecter les posologies définies en fonction du poids et donc de choisir une présentation adaptée.Les âges approximatifs en fonction du
    poids sont donnés à titre d’information.
    La dose quotidienne de paracétamol recommandée est de 60 mg/kg/jour, à répartir en 4 prises, soit 15 mg/kg toutes les 6 heures.

    posologie:1 suppositoire, à renouveler si besoin au bout de 6 heures, sans
    dépasser 4 suppositoires par jour.

    En raison du risque de toxicité locale, l’administration d’un suppositoire n’est pas conseillée au-delà de 4 fois par jour, et la durée du traitement par voie rectale doit être la plus courte possible.
    En cas de
    diarrhée, l’administration de suppositoire n’est pas recommandée.
    Doses maximales recommandées : la dose totale de paracétamol ne devrait pas dépasser 80 mg/kg/jour chez l’enfant de moins de 37 kg, et 3 g par jour chez l’adulte et le grand enfant
    au-delà de 38 kg (cf Surdosage).
    Fréquence d’administration :
    Les prises systématiques permettent d’éviter les oscillations de douleur ou de fièvre.
    Chez l’enfant, elles doivent être régulièrement espacées, y compris la nuit, de préférence de 6
    heures et d’au moins 4 heures.
    Chez l’adulte, elles doivent être espacées de 4 heures minimum.

    Grossesse :
    Les études effectuées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène ou ftotoxique du paracétamol.
    En clinique, les résultats des
    études épidémiologiques semblent exclure un effet malformatif ou ftotoxique particulier du paracétamol.
    En conséquence, le paracétamol, dans les conditions normales d’utilisation, peut être prescrit pendant toute la grossesse.

    Allaitement :
    A doses
    thérapeutiques, l’administration de ce médicament est possible pendant l’allaitement.


    Retour à la page d’accueil

Similar Posts