LIPIODOL ULTRA-FLUIDE 480 mg d’iode/ml solution injectable

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LIPIODOL ULTRA-FLUIDE 480 mg d’iode/ml solution injectable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 14/10/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : GUERBET

    Produit(s) : LIPIODOL

    Evénements :

    1. mise sur le marché 1/1/1962
    2. octroi d’AMM 29/3/1965
    3. validation de l’AMM 15/9/1998

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 306217-7

    4
    ampoule(s)
    5
    ml
    verre

    Evénements :

    1. mise sur le marché 1/1/1948
    2. agrément collectivités 14/5/1962
    3. inscription SS 14/5/1962


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 62.71 F

    Prix public TTC : 81 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 306216-0

    1
    ampoule(s)
    10
    ml
    verre

    Evénements :

    1. mise sur le marché 1/1/1962
    2. agrément collectivités 14/5/1962
    3. inscription SS 14/5/1962


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : aucune liste

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 26.06 F

    Prix public TTC : 38.50 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 3

    Numéro AMM : 560350-7

    10
    ampoule(s)
    5
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités
    2. arrêt de commercialisation 1/1/1948


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : aucune liste

    Conditionnement 4

    Numéro AMM : 560351-3

    50
    ampoule(s)
    10
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités
    2. mise sur le marché 1/1/1962


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE

    Régime : aucune liste

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 1
    ml

    Principes actifs

    • IODE 480 mg
      Esters éthyliques d’acides gras iodés de l’huile d’oeillette correspondant à

    Principes non-actifs

    1. PRODUIT DE CONTRASTE IODE NON HYDROSOLUBLE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : V08A-D01.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      Après injection intralymphatique :
      Le produit est libéré dans le sang, capté par le foie, les poumons où les gouttelettes lipidiques sont dégradées au niveau des alvéoles pulmonaires, de la rate, et du tissu adipeux.
      Après captation du produit dans les tissus et organes de rétention, la résorption varie de quelques jours à plusieurs mois ou années. Elle est continue et régulière, et il est possible de déceler la présence d’iodures dans les urines tant que persiste une tache opaque sur les clichés.
      Après injection intramusculaire :
      Une partie de l’huile s’accumule dans le muscle et les tissus voisins. Une autre partie est déiodée par la voie métabolique, l’iode étant utilisé pour compenser les pertes d’iode de la glande thyroïde.
      L’élimination urinaire des iodures est massive et précoce (dans les premières heures qui suivent l’injection), mais se poursuit les mois suivants.
      L’excrétion urinaire d’iode tombe à 50 microg/jour chez les adultes en 3 à 5 ans.

    1. ***
      * En radiologie :
      Lymphographie.
      * En endocrinologie :
      Prévention des troubles liés aux carences sévères en iode.
      Ce traitement doit être réservé aux cas d’impossibilité de mise en place des autres méthodes de supplémentation, en particulier iodation du sel et/ou de l’eau de boisson.
    2. REPERAGE DES LYMPHATIQUES
    3. CARENCE EN IODE

    1. REACTION ALLERGIQUE (RARE)
    2. FIEVRE (RARE)
      En radiologie :
      Lymphographie : une réaction fébrile à 38-39 degrès peut être notée dans les 24 heures qui suivent l’examen.
    3. MILIAIRE LIPIODOLEE (FREQUENT)
      Condition(s) Exclusive(s) :
      LYMPHOGRAPHIE

      Une miliaire lipiodolée transitoire, visible radiologiquement, est relativement fréquente, en particulier si la dose a été globalement importante ou inadaptée. Elle est le plus souvent cliniquement muette.

    4. EMBOLIE PULMONAIRE (EXCEPTIONNEL)
    5. EMBOLIE CEREBRALE (EXCEPTIONNEL)
    6. ACCIDENT VASCULAIRE MEDULLAIRE (RARE)
    7. HYPERTHYROIDIE (RARE)
      Lors de son utilisation en endocrinologie

    1. ANTECEDENTS ALLERGIQUES
      Ce médicament est à utiliser avec précaution chez les malades ayant des antécédents allergiques.
    2. PRECAUTION GENERALE
      Il faut prendre soin d’éviter les structures vasculaires en raison du risque d’embolies graisseuses, et ne pas injecter dans une zone hémorragique ou traumatisée.
    3. INSUFFISANCE CARDIAQUE
      En radiologie :

      En cas de lymphographie, l’insuffisance cardiorespiratoire, en particulier chez le sujet âgé, doit amener à adapter les doses, voire à faire récuser l’examen, en sachant qu’obligatoirement une partie du produit va emboliser temporairement les capillaires pulmonaires.
    4. INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
      En radiologie :

      En cas de lymphographie, l’insuffisance cardiorespiratoire, en particulier chez le sujet âgé, doit amener à adapter les doses, voire à faire récuser l’examen, en sachant qu’obligatoirement une partie du produit va emboliser temporairement les capillaires pulmonaires.
    5. SURDOSAGE
      En radiologie :

      Après chimiothérapie ou radiothérapie, les ganglions diminuant de façon importante et ne retenant que peu de produit de contraste, il faut réduire la dose injectée.

      Un contrôle radiologique ou scopique, en cours d’injection, permet d’éviter les surdosages.
    6. PRECAUTIONS PARTICULIERES
      En radiologie :

      Les explorations thyroïdiennes doivent être pratiquées avant l’examen radiologique. La lymphographie sature la thyroïde en iode pour quelques mois.

      En endocrinologie :

      Ne pas associer d’autres méthodes de supplémentation en iode. En effet, le risque de thyrotoxicose est majoré si le traitement est associé à d’autres méthodes de supplémentation en iode, alimentaire en particulier.
    7. SUJETS DE PLUS DE 45 ANS
      En endocrinologie :

      En raison du risque d’hyperthyroïdie :

      il est préférable de s’abstenir de ce traitement après l’âge de 45 ans.
    8. NODULE THYROIDIEN
      En endocrinologie :

      En raison du risque d’hyperthyroïdie :

      il convient de réduire la dose en cas de nodule thyroïdien.

    1. VOIE INTRA-ARTERIELLE
      Lors de son utilisation en radiologie.
    2. VOIE INTRAVEINEUSE
      Lors de son utilisation en radiologie.
    3. VOIE INTRATHECALE
      Lors de son utilisation en radiologie.
    4. DYSTHYROIDIES
      Lors de son utilisation en endocrinologie :
      * Hyperthyroïdie.
      * Goitre volumineux et multinodulaire chez le sujet âgé de plus de 45 ans, en raison du risque important d’hyperthyroïdie.
    5. ALLAITEMENT
      Lors de son utilisation en endocrinologie.
      Ce produit est fortement concentré dans le lait. En raison des risques d’hypothyroïdie chez le nouveau-né, ce médicament est contre-indiqué au cours de l’allaitement.

    Traitement

    En radiologie, après injection intralymphatique, les complications cardiorespiratoires et les complications veineuses centrales sont proportionnelles à la dose de Lipiodol ultra-fluide injectée.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRALYMPHATIQUE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    * En radiologie :
    Lymphographie : cinq à sept ml par voie intralymphatique pour l’opacification d’un membre (modulé en fonction de la taille du sujet), soit dix à quatorze ml pour une lymphographie pédieuse bilatérale.
    * En
    endocrinologie :
    Voie intramusculaire stricte.
    – Adulte et enfant de plus de quatre ans : un ml tous les trois ans.
    – Enfant de moins de quatre ans : un demi ml tous les deux ans, sans dépasser trois ml.
    En cas de nodule thyroïdien, la posologie est de
    zéro deux ml.
    .
    Mode d’emloi :
    Ce produit doit être administré au moyen d’une seringue en verre.
    .
    Grossesse :
    En endocrinologie :
    Il semble que dans les zones avérées de carences modérées à sévères, il y ait un bénéfice à supplémenter la femme
    enceinte en iode.


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