ZOPHREN 2 mg/ml solution injectable

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ZOPHREN 2 mg/ml solution injectable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 10/4/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Usage : adulte, enfant + de 2 ans

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : GLAXO – WELLCOME

    Produit(s) : ZOPHREN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 5/3/1990
    2. publication JO de l’AMM 10/7/1990
    3. mise sur le marché 5/8/1990
    4. rectificatif d’AMM 8/12/1999

    Présentation et Conditionnement

    Conditionnement 1

    Numéro AMM : 335392-8

    1
    ampoule(s)
    2
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription SS 19/11/1996
    2. mise sur le marché 22/11/1996
    3. agrément collectivités 3/1/1997


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE
    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 60.29 F

    Prix public TTC : 78.30 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 2

    Numéro AMM : 335393-4

    1
    ampoule(s)
    4
    ml
    verre

    Evénements :

    1. inscription SS 19/11/1996
    2. mise sur le marché 22/11/1996
    3. agrément collectivités 3/1/1997


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE
    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 117.16 F

    Prix public TTC : 142 F

    TVA : 2.10 %

    Conditionnement 3

    Numéro AMM : 556831-4

    5
    ampoule(s)
    2
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 2/8/1990


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE
    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 412.50 F

    Conditionnement 4

    Numéro AMM : 556832-0

    5
    ampoule(s)
    4
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 2/8/1990


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    A L’ABRI DE LA LUMIERE
    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES Régime : liste I

    Prix Pharmacien HT : 750 F

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 1
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIEMETIQUE-ANTINAUSEEUX (ANTISEROTONINE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : A04A-A01.
      L’ondansétron est un antagoniste des récepteurs 5HT3 à la sérotonine, impliqués dans les phénomènes de réflexe émétique.
      L’administration d’ondansétron ne modifie pas les taux sériques de prolactine.
      * Propriétés pharmacocinétiques :
      L’ondansétron est métabolisé et les métabolites sont excrétés dans les fèces et l’urine.
      Après l’administration IV, le pic sérique est atteint en environ 15 minutes. La concentration au pic est de 95.6 ng/ml. La demi-vie d’élimination est d’environ 3 heures ; cependant, elle peut être prolongée jusqu’à 5 heures chez le sujet âgé.
      Liaison aux protéines : 70-76%.

    1. ***
      – Prévention et traitement des nausées et vomissements aigus induits par la chimiothérapie cytotoxique moyennement à hautement émétisante et la radiothérapie hautement émétisante chez l’adulte.
      – Prévention des nausées et vomissements aigus induits par la chimiothérapie cytotoxique moyennement à hautement émétisantes chez l’enfant.
      – Traitement des nausées et vomissements post-opératoires chez l’adulte et l’enfant.
    2. VOMISSEMENT DE LA CHIMIOTHERAPIE

    1. CEPHALEE
    2. BOUFFEE DE CHALEUR
    3. FLUSH
    4. HOQUET
    5. TRANSAMINASES(AUGMENTATION) (RARE)
      Transitoire.
    6. CONSTIPATION
      Pouvant dans de rares cas se compliquer d’iléus ou d’occlusion intestinale en particulier chez des patients présentant des facteurs de risque associés : ralentisseurs du transit, antécédent de chirurgie digestive…
    7. OCCLUSION INTESTINALE
      Condition(s) Exclusive(s) :
      CHIRURGIE RECENTE

      En particulier chez des patients présentant des facteurs de risque associés : ralentisseurs du transit, antécédent de chirurgie digestive…

    8. HYPOTENSION ARTERIELLE
    9. DOULEUR THORACIQUE
    10. ARYTHMIE
    11. BRADYCARDIE
    12. SYNDROME EXTRAPYRAMIDAL
      Réactions extrapyramidales telles que crises oculogyres, dystonies sans séquelles cliniques.
    13. CRISE CONVULSIVE
    14. REACTION ALLERGIQUE
      Immédiates, quelquefois sévères incluant des réactions anaphylactiques.
    15. REACTION ANAPHYLACTIQUE
    16. REACTION AU POINT D’INJECTION
      Possibilité de réactions au point d’injection ou le long d’injection ou le long de la veine perfusée (érythème, urticaire, prurit, douleur).
    17. VEINITE (RARE)

    1. MISE EN GARDE
      -Troubles du rythme cardiaque :

      En raison de la possibilité de survenue de troubles du rythme cardiaque, un bilan cardio-vasculaire doit être effectué en cas de survenue de douleurs thoraciques ou de syncope.

      – Hypersensibilité croisée :

      Prendre en compte le risque éventuel d’hypersensibilité croisée avec les autres antagonistes des récepteurs 5HT3.
    2. INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE
      En cas d’insuffisance hépatique sévère, les paramètres pharmacocinétiques de l’ondansétron sont significativement modifiés : réduction de la clairance plasmatique totale, augmentation de la demi-vie plasmatique.
    3. REGIME HYPOSODE
      Tenir compte de la teneur en sodium, soit 9 mg de chlorure de sodium par ml.
    4. REGIME DESODE
      Tenir compte de la teneur en sodium, soit 9 mg de chlorure de sodium par ml.
    5. SURVEILLANCE CLINIQUE
      L’odansétron pouvant favoriser un syndrome occlusif, il convient de surveiller attentivement le transit des patients en cours de traitement.
    6. GROSSESSE
      Les études réalisées chez l’animal n’ont pas mis en évidence d’effet tératogène de l’ondansétron.
      En l’absence d’effet tératogène chez l’animal, un effet malformatif dans l’espèce humaine n’est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l’espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l’animal au cours d’études bien conduites sur deux espèces.
      En clinique, il n’existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou foetotoxique de l’ondansétron lorsqu’il est administré pendant la grossesse.
      En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser l’ondansétron pendant la grossesse.
    7. ALLAITEMENT
      En cas d’allaitement ou de désir d’allaitement et compte tenu du passage de l’ondansétron dans le lait maternel, l’utilisation de ce produit est déconseillée.

    1. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS

    Traitement

    Un surdosage en ondansétron peut entraîner les effets indésirables déjà mentionnés dans la rubrique Effets indésirables. Cependant, des troubles visuels, à type de flou visuel, ont été principalement rapportés. Un épisode vasovagal avec bloc
    auriculoventriculaire transitoire du second degré a également été signalé. Dans tous les cas, les symptômes ont complètement disparu.
    Il n’existe pas d’antidote spécifique de l’ondansétron. Par conséquent, en cas de surdosage, seule une thérapeutique
    symptomatique appropriée sera instaurée.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE

    – 2 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Adultes à partir de quinze ans :
    * Nausées et vomissements induits par les traitements cytotoxiques :
    La dose initiale habituelle est de huit mg administrée, soit en intraveineuse lente trente minutes avant la chimiothérapie ou la
    radiothérapie, soit en comprimés ou sirop deux heures avant la chimiothérapie moyennement émétisante ou la radiothérapie. Dans certaines circonstances (utilisation de drogues cytotoxiques très émétisantes et /ou prescrites à très fortes doses, facteurs
    liés aux patients tels que sujets jeunes, de sexe féminin, ayant l’expérience de phénomènes émétiques lors de précédents traitements cytotoxiques …), une dose plus élevée (trente deux mg en intraveineuse lente sur plus de quinze minutes avant le début
    du traitement cytotoxique, ou huit mg en intraveineuse lente suivis d’une perfusion d’un mg par heure sur vingt quatre heures, ou huit mg en intraveineuse lente suivis de deux injections de huit mg en intraveineuse lente à quatre heures d’intervalle)
    et/ou une association à une corticothérapie pourront être utilisées d’emblée.
    * Nausées et vomissements post-opératoires:
    Quatre mg en IV lente.
    – Enfants de plus de deux ans :
    * Nausées et vomissements induits par les traitements cytotoxiques :
    La
    dose initiale est de cinq mg/m2 en intraveineuse lente juste avant la chimiothérapie.
    * Nausées et vomissements post-opératoires :
    Zéro un (0.1) mg/kg en IV lente unique jusqu’à un maximum de quatre mg.
    .
    Posologies particulières :
    – Patients âgés :

    Chez les patients âgés de plus de soixante cinq ans l’efficacité et la tolérance ont été semblables à ce qui est observé chez les adultes plus jeunes.
    – Insuffisants hépatiques :
    Il est recommandé de ne pas dépasser une dose totale journalière de huit
    milligrammes chez ces patients.
    – Patients métaboliseurs lents :
    Le métabolisme de la spartéine et de la débrisoquine au niveau du cytochrome P450 n’est pas modifié. Aucune adaptation posologique n’est donc nécessaire chez ce type de patients.
    .
    Mode
    d’emploi :
    1 / Compatibilité avec les liquides de perfusion :
    En accord avec les bonnes pratiques pharmaceutiques, les solutions de perfusion doivent être préparées extemporanément. Toutefois, il a été prouvé qu’ondansétron injectable est stable sept
    jours à température ambiante (au-dessous de vingt cinq degrés C) sous éclairage fluorescent ou dans un réfrigérateur lorsqu’il est dilué dans les liquides de perfusion suivants :
    – NaCl 0.9%,
    – Soluté glucosé à 5%,
    – Soluté de mannitol à 10%,

    Solution de Ringer,
    – Soluté de KCl 0.3% et NaCl 0.9%,
    – Soluté de KCl 0.3% et soluté glucosé à 5%.
    Des études de compatibilité ont été effectuées : les solutions d’ondansétron sont stables :
    – dans les poches à perfusion en chlorure de polyvinyle.

    dans les nécessaires de perfusion en chlorure de polyvinyle.
    – dans les poches de perfusion en polyéthylène.
    – dans les flacons en verre de type 1.
    Les solutions d’ondansétron dans un soluté de NaCl 0.9% ou de glucose 5% administrés dans des seringues
    en polypropylène sont stables. On peut donc considérer que l’ondansétron injectable dilué avec les autres liquides de perfusion compatibles, est stable dans des seringues en polypropylène.
    Remarque : la préparation doit être faite dans des conditions
    aseptiques appropriées.
    2 / Compatibilité avec d’autres produits :
    L’ondansétron peut être administré en perfusion intraveineuse à partir d’une poche de perfusion ou d’une seringue électrique.
    Les produits suivants peuvent être administrés simultanément
    au niveau d’une perfusion en Y pour peu que les concentrations d’ondansétron soient comprises entre 16 microgrammes et 160 microgrammes/ml (c’est à dire 8 mg pour 500 ml et 8 mg pour 50 ml respectivement) :
    – Cisplatine :
    A des concentrations
    n’excédant pas 0.48 mg/ml (c’est à dire 240 mg dans 500 ml) administrées sur 1 à 8 heures.
    – 5- Fluoro-uracile :
    A des concentrations n’excédant pas 0.8 mg/ml (c’est à dire 2.4 g dans 3 l ou 400 mg dans 500 ml) administrées à un débit d’au moins 20 ml/h
    (500 ml/24 heures). Des concentrations plus élevées de 5 -Fluoro-uracile peuvent provoquer une précipitation d’ondansétron. Les perfusions de 5 – Fluoro-uracile peuvent contenir jusqu’à 0.045 pour cent de MgCl2 en addition des autres excipients
    compatibles.
    – Carboplatine :
    A des concentrations allant de 0.18 mg/ml à 9.9 mg/ml (c’est à dire 90 mg dans 500 ml à 990 mg dans 100 ml) , administrées sur une période de 10 minutes à 1 heure.
    – Etoposide :
    A des concentrations allant de 0.14 mg/ml à
    0.25 mg/ml (c’est à dire 72 mg dans 500 ml à 250 mg dans 1 l), administrées sur une période de 30 minutes à 1 heure.
    – Cyclophosphamide :
    A des doses de 100 mg à 1 g diluées avec de l’eau PPI, 5 ml pour 100 mg de cyclophosphamide selon les
    recommandations du fabricant et administrées en bolus intraveineux sur environ 5 minutes.
    – Doxorubicine :
    A des doses de 10 à 100 mg reconstituées avec de l’eau PPI, 5 ml pour 10 mg de doxorubicine selon les recommandations du fabricant et administrées
    en bolus intraveineux sur environ 5 minutes.
    – Ceftazidime :
    A des doses de 250 mg à 2000 mg diluées dans de l’eau PPI selon les recommandations du fabricant (c’est à dire 2.5 ml pour 250 mg et 10 ml pour 2 g de ceftazidime) et administrées en bolus
    intraveineux sur environ 5 minutes.
    3 / Incompatibilités :
    Zophren injectable est incompatible avec les solutions bicarbonatées.
    Zophren injectable ne doit pas être administré dans la même seringue ou la même perfusion que d’autres médicaments.
    Il ne
    doit être administré qu’avec les liquides de perfusion recommandés.
    Zophren injectable ne doit pas être autoclavé.


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