GARDENAL 40 mg/2 ml poudre et solution pr usage parentéral
GARDENAL 40 mg/2 ml poudre et solution pr usage parentéral
Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 13/1/2000
- Identification de la spécialité
- Présentation et Conditionnement
- Composition
- Propriétés Thérapeutiques
- Indications Thérapeutiques
- Effets secondaires
- Précautions d’emploi
- Contre-Indications
- Surdosage
- Voies d’administration
- Posologie et mode d’administration
Identification de la spécialité
Forme : POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE
Usage : enfant + de 1 an
Etat : commercialisé
Laboratoire : SPECIAProduit(s) : GARDENAL
Evénements :
- octroi d’AMM 8/1/1974
- publication JO de l’AMM 18/2/1976
- mise sur le marché 1/1/1983
- validation de l’AMM 15/11/1994
Présentation et Conditionnement
Conditionnement 1
Numéro AMM : 328620-9
1
ampoule(s) de solvant
2
ml
verre
1
flacon(s) de lyophilisat
verreEvénements :
- agrément collectivités 16/12/1960
- inscription SS 24/8/1976
Lieu de délivrance : officine
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
Régime : liste IIRéglementation des prix :
remboursé
65 %
Prix Pharmacien HT : 5.20 F
Prix public TTC : 9.60 F
TVA : 2.10 %Conditionnement 2
Numéro AMM : 550428-3
50
ampoule(s) de solvant
2
ml
verre
50
flacon(s) de lyophilisat
verreEvénements :
Lieu de délivrance : hôpitaux
Etat actuel : commercialisé
Conservation (dans son conditionnement) : 36
mois
Régime : liste II
Composition
Expression de la composition : EXPRIME POUR :
Volume : 2
ml- PHENOBARBITAL SODIQUE 4.38 mg
quantité correspondant en phénobarbital à (40mg)
- GLYCINE excipient
- HYDROXYDE DE SODIUM excipient
- EAU POUR PREPARATIONS INJECTABLES excipient du solvant
- ANTIEPILEPTIQUE (BARBITURIQUE) (principale)
Bibliographie : Classe ATC : N03A-A02.
Barbiturique : anticonvulsivant, sédatif.
-
– Etat de mal épileptique après échec des autres thérapeutique.
– Epilepsie, à l’exception du petit mal, lorsque la voie orale est impossible.
– Ce traitement est réservé à l’enfant.
- SOMNOLENCE
en début de journée. - REVEIL DIFFICILE
avec parfois difficultés pour articuler. - ATAXIE
- TROUBLE DE L’EQUILIBRE
- VERTIGE (RARE)
- CEPHALEE (RARE)
- REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
- ERUPTION MACULOPAPULEUSE
scarlatiniformes, chez 1 à 3% des sujets (plus fréquentes chez l’adolescent que chez l’adulte). - DOULEUR ARTICULAIRE
- SYNDROME EPAULE-MAIN
- TROUBLE DE L’HUMEUR
- ANEMIE MEGALOBLASTIQUE
par carence en acide folique.
- DEPENDANCE
Mise en garde :
La prise prolongée de phénobarbital peut entrainer l’apparition d’un syndrome de dépendance qui impose en cas d’interruption de traitement un sevrage progressif. - ARRET DU TRAITEMENT
Mise en garde :
L’arrêt brutal d’un traitement peut entrainer des crises convulsives et un état de mal. - INSUFFISANCE RENALE
diminuer la posologie. - INSUFFISANCE HEPATIQUE
– diminuer la posologie
– surveillance biologique, car risque d’encéphalopathie hépatique. - SUJET AGE
diminuer la posologie. - ETHYLISME
diminuer la posologie. - BOISSONS ALCOOLISEES
L’absorption est formellement déconseillée pendant le traitement (potentialisation réciproque). - TRAITEMENT PROLONGE
Condition(s) Exclusive(s) :
ENFANTChez l’enfant soumis au traitement par le phénobarbital au long cours, adjonction d’un traitement prophylactique du rachitisme : vitamine D2 (1200 à 2000 UI/jour) ou 25 OH-vit D3.
- GROSSESSE
Risque lié aux antiépileptiques :
tous les antiépileptiques confondus, il a été montré que dans la descendance des femmes épileptiques traitées, le taux global de malformations est de deux à trois fois supérieur à celui (3% environ) de la posologie générale; bien que l’on ait observé une augmentation du nombre d’enfants malformés avec la polythérapie, la part respective des traitements et de la maladie n’a pas été réellement établie.
Les malformations les plus souvent rencontrées sont des fentes labiales et des malformations cardio-vasculaires.
L’interruption brutale du traitement antiépileptique peut entrainer pour la mère une aggravation de la maladie préjudiciable au foetus.
Risque lié au phénobarbital
– chez l’animal : l’expérimentation m en évidence un effet tératogène.
– dans l’espèce humaine : les résultats des différentes études sont contradictoires. Cependant, le risque tératogène pour une exposition au premier trimestre s’il existe, apparait faible.
Compte tenu de ces données :
– chez une femme épileptique traitée par le phénobarbital, il ne semble par légitime de déconseiller une conception.
– si une grossesse est envisagée, c’est l’occasion de peser à nouveau l’indication du traitement.
– pendant la grossesse, un traitement antiépileptique efficace par le phénobarbital ne doit pas être interrompu. - NOUVEAU-NE DE MERE TRAITEE
Les antiépileptiques, particulièrement le phénobarbital, ont pu provoquer :
– parfois, un syndrome hémorragique dans les 24 premières heures de la vie chez le nouveau-né de mère traitée. Une prévention par la vitamine K1 (10 à 20 mg par 24 heures) chez la mère dans le mois précèdant l’accouchement, et un apport adapté au moment de la naissance chez le nouveau-né (1 à 10 mg en une injection IV) semblent efficaces.
– rarement :
. un syndrome de sevrage modéré (mouvements anormaux, succion inefficace).
des perturbations du métabolisme phosphocalcique et de minéralisation osseuse. - ALLAITEMENT
Déconseillée car, possibilité d’une mauvaise courbe pondérale, de sédation et de difficultés de succion dans la période immédiatement néo-natale. - CONDUCTEURS DE VEHICULES
risques de somnolence diurne attachés à l’emploi de ce médicament. - UTILISATEUR DE MACHINE
risques de somnolence diurne attachés à l’emploi de ce médicament.
Traitement
Dans l’heure suivant la prise massive, surviennent : nausées, vomissements, céphalées, obnubilation, confusion mentale, voire coma accompagné d’un syndrome neurovégétatif caractéristique (bradypnée irrégulière, encombrement trachéobronchique, hypotension
artérielle).
Traitement : diurèse forcée, alcalinisation, assistance respiratoire, antibiothérapie, apport potassique.
Voies d’administration
– 1 – INTRAMUSCULAIRE
– 2 – INTRAVEINEUSE
Posologie & mode d’administration
Posologie Usuelle :
Enfants :
* de douze à trente mois : dix à vingt milligrammes par jour.
* de trente mois à quinze ans : vingt à quarante milligrammes par jour suivant l’âge.
.
Mode d’emploi :
Voie d’asministration : IM (exceptionnellement IV).
Dissoudre le flacon dans 2 ml d’eau pour préparations injectables quelque soit la voie d’administration.