ALTIM 3.75 mg/1.5 ml suspension injectable

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ALTIM 3.75 mg/1.5 ml suspension injectable

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 30/11/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – H 3625


    Forme : SUSPENSION INJECTABLE

    effet retard

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : ROUSSEL DIAMANT

    Produit(s) : ALTIM

    Evénements :

    1. mise sur le marché 5/3/1973
    2. octroi d’AMM 2/3/1976
    3. publication JO de l’AMM 24/9/1976
    4. validation de l’AMM 30/12/1997
    5. rectificatif d’AMM 27/6/2000

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 313579-8

    1
    seringue(s) pré-remplie(s)
    1.50
    ml
    verre
    seringue de 2.25 ml

    Evénements :

    1. agrément collectivités 27/10/1972
    2. inscription SS 27/10/1972


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Matériel complémentaire : 1 poussoir + 2 aiguilles (courte + longue)

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 25.75 F

    Prix public TTC : 38.10 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : par unité de prise, soit pour :

    Volume : 1.50
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. CORTICOIDE VOIE GENERALE (GLUCOCORTICOIDE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : H02A-B17.
      Les glucocorticoïdes physiologiques (cortisone et hydrocortisone) sont des hormones métaboliques essentielles. Les corticoïdes synthétiques, incluant cette spécialité, sont utilisés principalement pour leur effet antiinflammatoire. A forte dose, ils diminuent la réponse immunitaire. Leur effet métabolique et de rétention sodée est moindre que celui de l’hydrocortisone.
      *** Propriétés Pharmacocinétiques :
      Effet retard de 1 à 6 semaines.

    1. ***
      Ce sont celles de la corticothérapie locale, lorsque l’affection justifie une forte concentration locale.
      Toute prescription d’injection locale doit faire la part du danger infectieux notamment du risque de favoriser une prolifération bactérienne.
      Ce produit est indiqué dans les affections rhumatologiques :
      – en injection intra-articulaire : arthrites inflammatoires, arthrose en poussée,
      – en injection péri-articulaire : tendinites, bursites,
      – en injection des parties molles : talalgies, syndrome du canal carpien, maladie de Dupuytren,
      – en injection épidurale : radiculalgies.
    2. ARTHRITE
    3. ARTHROSE
    4. TENDINITE
    5. BURSITE
    6. SYNDROME DU CANAL CARPIEN
    7. MALADIE DE DUPUYTREN
    8. RADICULALGIE

    1. EFFETS SYSTEMIQUES (RARE)
      Les effets indésirables systémiques des glucocorticoïdes ont un faible risque de survenue après administration locale, compte tenu des faibles taux sanguins mais le risque d’hypercorticisme (rétention hydrosodée, déséquilibre d’un diabète et d’une hypertension artérielle…) augmente avec la dose et la fréquence des injections.
    2. INFECTION LOCALE
      Risque d’infection locale (selon le site d’injection) : arthrites, méningites.
    3. ATROPHIE SOUS-CUTANEE AU POINT D’INJECTION
      Atrophie localisée des tissus musculaires, sous-cutanés et cutanés.
    4. RUPTURE DE TENDON
      Risque de rupture tendineuse en cas d’injection dans les tendons.
    5. ARTHRITE MICROCRISTALLINE
      Arthrite aiguë à microcristaux (avec suspension microcristalline) de survenue précoce.
    6. CALCIFICATION LIGAMENTAIRE
    7. REACTION ALLERGIQUE CUTANEE
    8. OEDEME ANGIONEUROTIQUE (EXCEPTIONNEL)
    9. CHOC ANAPHYLACTIQUE (EXCEPTIONNEL)
    10. CEPHALEE
      Elle disparaît habituellement en un jour ou deux.
    11. BOUFFEE VASOMOTRICE
      Elle disparaît habituellement en un jour ou deux.
    12. DOULEUR LOMBAIRE
      Transitoire.
    13. DOULEUR THORACIQUE (EXCEPTIONNEL)
    14. HYPERTENSION ARTERIELLE
    15. HYPOTENSION ARTERIELLE (EXCEPTIONNEL)
    16. DOULEUR AU POINT D’INJECTION

    1. MISE EN GARDE
      – Alcool :
      Ce médicament contient de l’alcool benzylique pouvant induire des réactions toxiques chez le nourrisson et l’enfant de moins de 3 ans.
      – Injections multiples ou répétées :

      Du fait d’une diffusion systémique potentielle, il faut prendre en compte certaines contre-indications des corticoïdes par voie générale, en particulier si les injections sont multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme :

      . certaines viroses en évolution (notamment hépatites, herpès, varicelle, zona),

      . états psychotiques encore non contrôlés par un traitement,

      . vaccins vivants.

      La corticothérapie peut favoriser la survenue de diverses complications infectieuses.

      Des injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées à court terme peuvent entraîner des symptômes cliniques et biologiques d’hypercorticisme.
      L’injection locale de corticoïdes peut déséquilibrer un diabète, un état psychotique, une hypertension artérielle sévère.

      – Sportifs :

      L’attention des sportifs est attirée sur le fait que cett spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
    2. ASEPSIE RIGOUREUSE
      Nécessaire.
    3. HEMODIALYSE
      L’administration devra être prudente chez ces patients à risque élevé d’infection.
    4. PORT DE PROTHESE
      L’administration devra être prudente chez ces patients à risque élevé d’infection.
    5. INJECTION INTRATENDINEUSE
      A éviter.
    6. SPORTIFS

    1. INFECTION
      Locale ou générale ou suspicion d’infection.
    2. TROUBLES DE LA COAGULATION
      Sévères.
    3. TRAITEMENT ANTICOAGULANT
      En cours.
    4. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAARTICULAIRE

    – 2 – PERIARTICULAIRE

    – 3 – EPIDURALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Equivalence antiinflammatoire (équipotence) pour 5 mg de prednisone = 0.3 mg de cortivazol.
    La posologie habituellement utilisée est de 0.5 ml à 1.5 ml selon la localisation, en injection intra-articulaire, périarticulaire ou
    épidurale, unique ou renouvelée (habituellement à intervalles de 1 à 3 semaines).
    Remarque :
    – ne pas utiliser plus de1.5 ml par séance, quelque soit le nombre d’articulations infiltrées.
    Il est inutile :
    – de faire plus de 2 injections dans la première
    semaine,
    – de pratiquer des séries de plus de 4 injections.
    L’injection ne sera répétée qu’en cas de réapparition ou de persistance des symptômes.
    Cette spécilaité n’est pas adaptée à l’administration par voie inhalée par nébulisateur.
    .
    .
    Grossesse
    :
    Aucune étude de tératogénèse animale n’a été effectuée avec des corticoïdes administrés par voie locale.
    Néanmoins, les études concernant la prise de corticoïdes per os chez la femme enceinte n’ont pas mis en évidence de risque malformatif supérieur à
    celui observé dans la population générale.
    En conséquence, ce médicament peut être prescrit pendant la grossesse si besoin.
    Cependant, le risque des corticoïdes par voie systémique est à considérer en cas d’injections multiples (plusieurs localisations)
    ou répétées à court terme.
    .
    .
    Allaitement :
    L’allaitement est possible en cas de traitement par ce médicament.
    Cependant, le risque des corticoïdes par voie systémique est à considérer en cas d’injections multiples (plusieurs localisations) ou répétées
    à court terme.


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