MYCO-ULTRALAN pommade

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MYCO-ULTRALAN pommade

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 17/12/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Autres dénominations :
    code expérimentation – SH R 7992


    Forme : POMMADE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SCHERING

    Produit(s) : MYCO-ULTRALAN

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 6/12/1976
    2. publication JO de l’AMM 6/8/1977
    3. mise sur le marché 15/9/1977

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 320491-5

    1
    tube(s)
    30
    g
    alu verni

    Evénements :

    1. agrément collectivités 13/9/1977
    2. inscription SS 13/9/1977


    Lieu de délivrance : officine

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    A L’ABRI DE LA CHALEUR

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 14.16 F

    Prix public TTC : 23 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Par poids : 100
    g

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. DERMOCORTICOIDE D’ACTIVITE FORTE ASSOCIE A ANTIBIOTIQUE (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : D07C-C06.
      Dermocorticoïde d’activité modérée et antibiotiques.
      Les dermocorticoïdes sont classés en quatre niveaux d’activité selon les tests de vasoconstriction cutanée : activité très forte, forte, modérée, faible.
      Le myco-ultralan est une association qui contient :
      – un corticoïde d’activité modérée,
      – un antibiotique de la famille des aminosides, la néomycine,
      – un anticandidosique, la nystatine.
      Dans cette préparation, le corticoïde est le principe actif essentiel.

    1. ***
      Traitement initial, pendant moins de huit jours, d’une dermatose corticosensible non suintante présumée surinfectée ou compliquée par un germe sensible à la néomycine et/ou par un Candida.
    2. DERMATOSE

    1. DERMATITE PERIORALE
      Dû au corticoïde, rare en cas de traitement court.
    2. ACNE ROSACEE(AGGRAVATION)
      Dû au corticoïde, rare en cas de traitement court.
    3. RETARD DE CICATRISATION
      Il peut être observé un retard de cicatrisation des plaies atones, des escarres, des ulcères de jambe.
      Dû au corticoïde, rare en cas de traitement court.
    4. EFFETS SYSTEMIQUES
      En raison du passage du corticoïde et de l’antibiotiques dans la circulation générale, un traitement sur de grandes surfaces ou sous occlusion, peut entraîner les effets systémiques d’une corticothérapie et d’une antibiothérapie générale, particulièrement chez le nourrisson et l’enfant en bas âge.
    5. ERUPTION ACNEIFORME
      Dû au corticoïde, rare en cas de traitement court.
    6. ERUPTION PUSTULEUSE
      Dû au corticoïde, rare en cas de traitement court.
    7. HYPERTRICHOSE
      Dû au corticoïde, rare en cas de traitement court.
    8. DEPIGMENTATION DE LA PEAU
      Dû au corticoïde, rare en cas de traitement court.
    9. INFECTION LOCALE
      Des infections secondaires, particulièrement sous pansement occlusif ou dans les plis ont été rapportés lors de l’utilisation de corticoïdes locaux.
    10. DERMATOSE ALLERGIQUE
      Des dermatoses allergiques de contact ont été rapportées lors de l’utilisation de corticoïdes locaux.
    11. ATROPHIE CUTANEE
      L’utilisation prolongée de corticoïdes d’activité modérée peut entraîner une atrophie cutanée.
    12. TELANGIECTASIE
      L’utilisation prolongée de corticoïdes d’activité modérée peut entraîner des télangiectasies (à redouter paticulièrement sur le visage).
    13. VERGETURE
      A la racine des membres notamment, et survenant plus volontiers chez les adolescents.
      Peut être entraîné par l’utilisation prolongé de corticoïdes d’activité modérée.
    14. PURPURA ECCHYMOTIQUE
      L’utilisation prolongée de corticoïdes d’activité modérée peut entraîner un purpura ecchymotique secondaire à l’atrophie.
    15. FRAGILITE CUTANEE
      L’utilisation prolongée de corticoïdes d’activité modérée peut entraîner une fragilité cutanée.
    16. ECZEMA ALLERGIQUE DE CONTACT
      Possibilité d’eczéma allergique de contact. Celui-ci survient plus fréquemment en cas d’application sur des dermites de stase notamment péri-ulcéreuses, en cas d’emploi prolongé supérieur à huit jours, en cas d’utilisation à sous occlusion.
      Les lésions d’eczéma peuvent disséminer à distance des zones traitées.
    17. REACTION ALLERGIQUE
      L’allergie peut être croisée avec les autres antibiotiques du groupe des aminosides.

    1. MISE EN GARDE
      La présence de néomycine, de nystatine et de fluocortolone dans une même spécialité n’assure pas une parfaite sécurité lors des situations pathologiques où un seul de ces constituants pourrait être utile : dermatose cortico-sensible, infection cutanée ou surinfection fongique.

      * Le prescriptieur devra prendre en compte, d’une part le spectre antibactérien souvent inadapté aux infections dermatologiques, et d’autre part, le caractère allergisant de la néomycine.

      Le risque de sensibilisation peut être augmenté dans certaines conditions d’utilisation :

      – application prolongée supérieure à huit jours,

      – utilisation sous occlusion,

      – forme pommade,

      – apllication sur dermatoses chroniques, eczema et dermite de stase essentiellement.

      En conséquence, l traitement devra être limité à huit jours ; l’utilisation dans les dermatoses chroniques devra être évitée ainsi que l’utilisation sous occlusion.

      La présence du corticoïde n’empêche pas les manifestations cutanées d’allergie mais en modifie la symptomatologie.

      Le traitement devra être interrompu dès les premiers signes de sensibilisation.

      * En cas d’infection streptococcique, une antibiothérapie par voie générale devra être envisagée ainsi qu’en cas d’impétiginisation franche.

      * La sensibilisation par voie cutanée peut compromettre l’utilisation ultérieure par voie générale d’un antibiotique antigéniquement apparenté.

      * En raison du passage du corticoïde et de l’antibiotique dans la circulation générale, un traitement sur de grandes surfaces ou sous occlusion, peut entraîner les effets systémiques d’une corticothérapie et d’une antibiothérapie générale, particulièrement chez le nourrisson et l’enfant en bas âge.
    2. NOURRISSON
      Chez le nourrisson, il est préférable d’éviter les corticoïdes d’activité modérée. Il faut se méfier particulièrement des phénomènes d’occlusion spontanés pouvant survenir dans les plis ou sous les couches.
    3. INTOLERANCE LOCALE
      Si une intolérance locale apparaît, le traitement doit être interrompu et la cause doit en être recherchée.
    4. SELECTION DE GERMES RESISTANTS
      Il existe un risque de sélection de germes résistants.
    5. GROSSESSE
      Aucune étude de tératogénicité n’a été effectuée avec les corticoïdes locaux.

      Néanmoins, les études concernant la prise de corticoïdes per os n’ont pas mis en évidence un risque malformatif supérieur à celui observé dans la population générale.

    1. INFECTION BACTERIENNE PRIMITIVE
    2. INFECTION VIRALE PRIMITIVE
    3. INFECTION FONGIQUE PRIMITIVE
    4. INFECTION PARASITAIRE PRIMITIVE
    5. HYPERSENSIBILITE A L’UN DES CONSTITUANTS
      notamment à la néomycine.
    6. LESIONS ULCEREES
    7. ACNE
    8. ACNE ROSACEE
    9. EVITER LE CONTACT AVEC LES YEUX
      Application sur les paupières (risque de glaucome).
    10. ALLAITEMENT
      Lésions mammaires, lors de l’allaitement, en raison du risque d’ingestion du produit par le nouveau-né.
      Lors d’un traitement par os, l’allaitement est à éviter car les corticoïdes sont excrétés dans le lait maternel.
      Par voie locale, le passage transdrmique et donc le risque d’excrétion du corticoïde dans le lait sera fonction de la surface traitée, du degré d’altération épidermique et de la durée du traitement.

    Voies d’administration

    – 1 – APPLICATION CUTANEE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    Une à deux applications par jour.
    Une augmentation du nombre d’applications quotidiennes risquerait d’aggraver les effets indésirables sans améliorer les effets thérapeutiques.
    .
    Mode d’Emploi :
    Le produit ne doit pas être utilisé
    sur une surface étendue et la durée de traitement ne doit pas excéder huit jours.
    Cette forme pommade n’est pas adaptée au traitement des lésions suintantes, macérées et des plis en raison de son caractère occlusif.


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