MANTADIX 100 mg capsules

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MANTADIX 100 mg capsules

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 5/10/1999

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Surdosage
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : CAPSULES

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : DU PONT PHARMA

    Produit(s) : MANTADIX

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 22/11/1972
    2. mise sur le marché 1/8/1973
    3. validation de l’AMM 6/10/1987

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 315337-1

    1
    flacon(s)
    50
    unité(s)
    verre brun
    brun

    Evénements :

    1. agrément collectivités 26/6/1972
    2. inscription SS 26/6/1972
    3. inscription liste sub. vénéneuses 25/1/1973
    4. mise sur le marché 7/11/1996


    Lieu de délivrance : officine et hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 24
    mois

    CONSERVER A TEMPERATURE < 25 DEGRES
    EVITER L’HUMIDITE

    Régime : liste I

    Réglementation des prix :
    remboursé
    65 %

    Prix Pharmacien HT : 26.20 F

    Prix public TTC : 38.70 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : PAR UNITE DE PRISE

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIPARKINSONIEN DOPAMINERGIQUE (DERIVE ADAMANTANE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : N04B-B01.
      L’action rapide de Mantadix se manifeste dans les 48 premières heures de traitement. L’efficacité porte sur la triade caractéristique de la maladie de parkinson, mais c’est surtout l’akinésie qui est améliorée.
      Dans les complications extra-pyramidales dues aux neuroleptiques Mantadix est aussi efficace que les anticholinergiques de synthèse.
      L’amantadine est utile comme traitement de première intention dans les formes débutantes et légères, et chez les malades qui ne tolèrent pas les doses optimales de lévodopa en raison d’effets indesirables ; chez ces malades, l’amantadine en appoint peut permettre une meilleure maîtrise du syndrome parkinsonien.
      Le bénéfice thérapeutique final observé avec l’amantadine est moindre que celui observé avec la lévodopa.
      Les symptômes de la maladie de parkinson sont imputés à la déplétion en dopamine des corps striés du cerveau.
      L’amantadine agirait en provoquant la libération de dopamine au niveau du striatum.
    2. ANTIVIRAL VOIE GENERALE (AMINE CYCLIQUE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J05A-C10.
      Agent antiviral administré par voie orale, l’amantadine est efficace sur les virus influenzae de type A.
      Son mode d’action reste encore incomplètement connu.
      L’amantadine préviendrait et/ou ralentirait la libération de l’acide nucléique dans la cellule hote, réduisant la formation de nouvelles particules virales, évitant ainsi l’infection de nouvelles cellules.
      Cette activité antivirale n’interfère pas avec les fonctions cellulaires normales ni avec le développement de l’immunité que confèrent les vaccins à virus inactivés.

    1. ***
      – Maladie de parkinson.
      – Syndromes parkinsoniens induits par les neuroleptiques.
      – Prophylaxie de la grippe et des infections respiratoires dues exclusivement au virus influenzae A. Son utilisation est préconisée lors de l’apparition d’un foyer grippal supposé ou prouvé à Myxovirus inflenzae A. En particulier :
      . dans les collectivités et établissements de long séjour.
      . chez les malades à haut risque, notamment les sujets âgés, insuffisants respiratoires ou cardiaques.
      . chez les enfants à risques : insuffisants cardiaques, immunodéprimés ou atteints d’asthme sévère ou de mucoviscidose. Il s’agit d’un complément à la vaccination devant être prescrit de 8-10 jours en prophylaxie de contact familial, de 4-6 semaines en prophylaxie institutionnelle. Au décours d’une vaccination, l’amantadine peut être poursuivie de 2 à 3 semaines. En traitement, l’emploi de l’amantadine doit être envisagé en particulier chez les patients à haut risque, dans les 24-48 heures d’apparition des premiers symptômes lorsqu’existe une certitude ou une présomption d’activité d’un virus A dans une collectivité. Le traitement est habituellement poursuivi pendant 24 à 48 heures aprés la disparition des symptômes.
    2. MALADIE DE PARKINSON
    3. SYNDROME PARKINSONIEN
    4. GRIPPE(PREVENTION)

    1. COMMENTAIRE GENERAL
      Quelques effets secondaires tous réversibles peuvent amener à arrêter la thérapeutique.
    2. NAUSEE (PEU FREQUENT)
    3. VERTIGE (PEU FREQUENT)
    4. INSOMNIE (PEU FREQUENT)
    5. DEPRESSION (RARE)
    6. ANXIETE (RARE)
    7. IRRITABILITE (RARE)
    8. HALLUCINATION (RARE)
    9. CONFUSION MENTALE (RARE)
    10. ANOREXIE (RARE)
    11. SECHERESSE DE LA BOUCHE (RARE)
    12. CONSTIPATION (RARE)
    13. ATAXIE (RARE)
    14. LIVEDO RETICULAIRE (RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
    15. OEDEME PERIPHERIQUE (RARE)
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE

      Ces effets ne s’accompagnent pas de troubles rénaux ou cardiovasculaires. Liés à une vasoconstriction de l’artériole et de la veinule de la peau, ils cèdent au repos, au port de bandes élastiques.

    16. HYPOTENSION ORTHOSTATIQUE (RARE)
    17. CEPHALEE (RARE)
    18. PSYCHOSE (EXCEPTIONNEL)
    19. RETENTION D’URINE (EXCEPTIONNEL)
    20. DYSPNEE (EXCEPTIONNEL)
    21. ASTHENIE (EXCEPTIONNEL)
    22. RASH (EXCEPTIONNEL)
    23. VOMISSEMENT (EXCEPTIONNEL)
    24. CRISE OCULOGYRE (EXCEPTIONNEL)
    25. DYSARTHRIE (EXCEPTIONNEL)
    26. TROUBLE DE LA VISION (EXCEPTIONNEL)
    27. CRISE CONVULSIVE (EXCEPTIONNEL)
    28. LEUCOPENIE (EXCEPTIONNEL)
    29. NEUTROPENIE (EXCEPTIONNEL)
    30. ECZEMA (EXCEPTIONNEL)

    1. MISE EN GARDE
      Doivent faire l’objet d’une surveillance plus étroite :

      – les patients présentant des antécédents d’épilepsie, d’états confusionnels, d’hallucinations ou ayant un état psychonévrotique grave non contrôlé par un traitement.

      – les patients ayant des antécédents d’insuffisance cardiaque congestive ou d’oedèmes périphériques

      – les patients ayant des antécédents d’eczéma cutané.
    2. ARRET DU TRAITEMENT
      Il est recommandé de ne pas arrêter brutalement le traitement dans la maladie de Parkinson.
    3. FLECHISSEMENT DE L’ACTIVITE
      Un fléchissement de l’activité antiparkinsonienne peut s’observer après plusieurs mois de traitement, survenant de façon progressive ou très rapidement; il est généralement rebelle à toute augmentation de posologie.
    4. INSUFFISANCE RENALE
      La dose d’amantadine doit être ajustée avec prudence chez les patients présentant un insuffisance rénale.

      Etant donné que l’amantadine n’est pas métabolisé et qu’elle est pratiquement éliminée uniquement par le rein, il y a risque d’accumulation en cas d’atteinte rénale grave.

      A titre indicatif, la posologie doit être adaptée en fonction de la clairance de la créatinine :

      – cent milligrammes par jour en une prise pour une clairance de 50 ml/min.

      – cent milligrammes tous les 2 jours pour une clairanc de 20 ml/min.
    5. INSUFFISANCE CARDIAQUE CONGESTIVE
      La posologie doit être ajustée avec prudence dans ce cas.
    6. OEDEME PERIPHERIQUE
      La posologie doit être ajustée avec prudence dans ce cas.
    7. HYPOTENSION
      La posologie doit être ajustée avec prudence chez les patients présentant une hypotension orthostatique.
    8. CONDUCTEURS DE VEHICULES
      Risque d’insomnie et de nervosité.

    1. GROSSESSE
      L’expérimentation animale a mis en évidence un effet toxique dans une espèce animale, cet effet n’a pas été retrouvé dans d’autres espèces.
      Dans l’espèce humaine le risque n’est pas connu.En conséquence, par prudence, ne pas prescrire chez la femme enceinte ou susceptible de l’être.
    2. ALLAITEMENT
      L’amantadine passant dans le lait maternel, l’allaitement est déconseillé pendant la durée du traitement.
    3. HYPERSENSIBILITE A CE PRODUIT
    4. NOUVEAU-NE
      La tolérance et l’efficacité chez le nouveau-né n’ont pas été établies.
    5. ENFANTS DE MOINS DE 1 AN
      La tolérance et l’efficacité chez l’enfant de moins de un an n’ont pas été établies.

    Traitement

    En cas de surdosage, il est conseillé de pratiquer un lavage gastrique ou de provoquer des vomissements et de mettre en route une surveillance et un traitement symptomatique.
    Le patient doit être mis en observation pour surveiller l’apparition éventuelle
    de signes d’hyperactivité, de convulsions, de troubles du rythme cardiaque et/ou d’une hypotension.
    Il n’existe pas d’antidote spécifique. Néanmoins, l’administration lente par voie intraveineuse de physostigmine à la dose de un a deux milligrammes à
    une à deux heures d’intervalle chez l’adulte et à la dose d’un demi milligramme chez l’enfant à 5 ou 10 minutes d’intervalle, avec une posologie maximale de deux milligrammes par heure a été décrite comme efficace sur les signes d’intoxication du
    système nerveux central induits par Mantadix. L’acidification des urines augmente l’élimination de Mantadix.

    Voies d’administration

    – 1 – ORALE

    Posologie & mode d’administration

    Posologie usuelle :
    1- Dans la maladie de parkinson :
    * Monothérapie la posologie habituelle est de cent milligrammes deux fois par jour lorsque mantadix est prescrit seul. Chez les patients pour lesquels l’amélioration clinique serait jugée
    insuffisante, il est possible d’augmenter la posologie jusqu’à quatre cents milligrammes par jour en répartissant les prises dans la journée ; ces patients feront l’objet d’une surveillance médicale étroite. Il n’est pas rare d’observer un déclin
    secondaire de l’amélioration clinique; dans ce cas, le fait d’augmenter la posologie à trois cents milligrammes par jour peut apporter une nouvelle amélioration clinique. On peut également arrêter quelques semaines Mantadix et la reprise du traitement
    peut être suivie chez certains patients d’une nouvelle amélioration.
    * En association avec les antiparkinsoniens : un traitement initial associant Mantadix et lévodopa permet une amélioration rapide du patient ; Mantadix sera maintenu à cent ou deux
    cents milligrammes par jour tandis que la posologie de lévodopa sera augmentée progressivement. Mantadix ajouté à une dose stable de lévodopa apporte un bénéfice supplémentaire en atténuant les fluctuations d’effet qui apparaissent parfois avec la
    dopathérapie seule. Chez les patients pour qui la dose de lévodopa doit être diminuée en raison d’effets indésirables, une amelioration peut être obtenue par l’association de Mantadix. Chez les patients présentant des pathologies sérieuses associées ou
    recevant de fortes doses d’autres médicaments antiparkinsoniens, il est recommandé de débuter le traitement avec une dose de cent milligrammes. Après une à deux semaines à la dose de cent milligrammes par jour, la posologie peut être augmentée à cent
    milligrammes deux fois par jour si nécessaire.
    2- Dans les complications extrapyramidales induites par les neuroleptiques :
    La posologie habituelle est de cent milligrammes deux fois par jour. Elle peut être augmentée jusqu’à cent milligrammes trois
    fois par jour.
    3- Dans la prophylaxie et le traitement de la grippe à virus A :
    * Adultes : la posologie habituelle est de deux cents par jour en une à deux prises.
    * Enfants : la posologie est de cinq milligrammes par kilo et par jour en une à deux
    prises sans excéder cent cinquante milligrammes par jour.
    .
    Posologie particulière :
    Les insuffisants renaux traités par l’amantadine réclament une surveillance toute particulière et un ajustement des posologies,car la demi-vie est prolongée en rapport
    avec l’altération de la clairance de la créatinine.


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