METRONIDAZOLE UNILABO 0.5 pour cent sol inj (Hôp)

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METRONIDAZOLE UNILABO 0.5 pour cent sol inj (Hôp)

Introduction dans BIAM : 18/2/1992
Dernière mise à jour : 20/6/2000

  • Identification de la spécialité
  • Présentation et Conditionnement
  • Composition
  • Propriétés Thérapeutiques
  • Indications Thérapeutiques
  • Effets secondaires
  • Précautions d’emploi
  • Contre-Indications
  • Examens Perturbés
  • Voies d’administration
  • Posologie et mode d’administration

    Identification de la spécialité

    Forme : SOLUTION INJECTABLE

    Etat : commercialisé

    Laboratoire : SCHERING PLOUGH

    Produit(s) : METRONIDAZOLE UNILABO

    Evénements :

    1. octroi d’AMM 26/7/1982
    2. publication JO de l’AMM 18/9/1982
    3. mise sur le marché 10/10/1982

    Présentation et Conditionnement

    Numéro AMM : 554172-3

    10
    flacon(s)
    100
    ml
    verre

    Evénements :

    1. agrément collectivités 26/7/1983


    Lieu de délivrance : hôpitaux

    Etat actuel : commercialisé

    Conservation (dans son conditionnement) : 36
    mois

    Régime : aucune liste

    Prix Pharmacien HT : 120 F

    TVA : 2.10 %

    Composition

    Expression de la composition : EXPRIME POUR :

    Volume : 100
    ml

    Principes actifs

    Principes non-actifs

    1. ANTIBACTERIEN VOIE GENERALE (IMIDAZOLE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : J01X-D01.
      Le Métronidazole est un anti-infectieux, de la famille des nitro-imidazoles.

      Spectre antimicrobien :

      – Espèces habituellement sensibles :
      Plus de 90 % des souches de l’espèce sont sensibles (ªSº)
      Peptostreptococcus, C. perfringens, C. difficile, Clostridium sp.
      Bacteroïdes fragilis, Bacteroïdes sp., Prevotella, Fusobacterium, Veillonella.

      – Espèces résistantes :
      Au moins 50 % des souches de l’espèce sont résistantes (ªRº)
      Propionibacterium, Actinomyces, Mobiluncus.

      – Espèces inconstamment sensibles :
      Le pourcentage de résistance acquise est variable.
      La sensibilité est donc imprévisible en l’absence d’antibiogramme.
      Bifidobacterium, Eubacterium.

      – Activité antiparasitaire :
      E. histolytica, T.vaginalis, G.intestinalis.

      NB : certaines espèces ne figurent pas dans le spectre en l’absence d’indication clinique.

    2. ANTIAMIBIEN (IMIDAZOLE) (principale)
      Bibliographie : Classe ATC : P01A-B01.


    1. Elles procèdent de l’activité antibactérienne et antiparasitaire et des caractéristiques pharmacocinétiques du Métronidazole. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l’éventail des produits antibactériens et antiparasitaires actuellement disponibles.
      Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis ci-dessous comme sensibles :
      – amibiases sévères de localisation intestinale ou hépatique.
      – traitement préventif des infections à anaérobies sensibles lors des interventions chirurgicales comportant un haut risque de survenue de ce type d’infection.

    1. TROUBLE DIGESTIF (RARE)
    2. NAUSEE (RARE)
    3. GOUT METALLIQUE (RARE)
    4. ANOREXIE (RARE)
    5. DOULEUR EPIGASTRIQUE (RARE)
    6. VOMISSEMENT (RARE)
    7. DIARRHEE (RARE)
    8. REACTION CUTANEE (EXCEPTIONNEL)
    9. URTICAIRE (EXCEPTIONNEL)
    10. BOUFFEE VASOMOTRICE (EXCEPTIONNEL)
    11. PRURIT (EXCEPTIONNEL)
    12. GLOSSITE (EXCEPTIONNEL)
    13. SECHERESSE DE LA BOUCHE (EXCEPTIONNEL)
    14. CEPHALEE (EXCEPTIONNEL)
    15. VERTIGE (EXCEPTIONNEL)
      Interrompre le traitement.
    16. LEUCOPENIE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
      FORTE DOSE
    17. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE
      Tenir compte du risque d’aggravation des malades atteints d’affections neurologiques centrales ou périphériques sévères fixées ou évolutives.
      Interrompre le traitement. en cas de neuropathie.
    18. NEUROPATHIE PERIPHERIQUE SENSITIVE
      Condition(s) Favorisante(s) :
      TRAITEMENT PROLONGE
      FORTE DOSE

      Régresse à l’arrêt du traitement.

    19. COLORATION DE L’URINE
      Coloration brun-rougeâtre des urines, due à la présence de pigments hydrosolubles provenant du métabolisme du produit.
    20. CONFUSION MENTALE
      Interrompre le traitement.
    21. EFFET ANTABUSE

    1. ***
      – Interrompre le traitement en cas de neuropathies, de vertiges, de confusion mentale.

      – Tenir compte du risque d’aggravation de l’état neurologique chez les malades atteints d’affections neurologiques centrales périphériques sévères fixées ou évolutives.
    2. BOISSONS ALCOOLISEES
      Effet antabusé.
    3. GROSSESSE
      Pendant le premier trimestre le grossesse, il est conseillé par mesure de prudence, d’éviter d’administrer le Métronidazole en raison de son passage dans le placenta.
    4. ALLAITEMENT
      Le Métronidazole passe dans le lait maternel.
    5. ***
      Contrôler la formule leucocytaire en cas d’antécédents de dyscrasie sanguine ou de traitement à forte dose et/ou de traitement prolongé.

    1. HYPERSENSIBILITE AUX NITRO-IMIDAZOLES

    1. INTERACTION AVEC LES EXAMENS PARACLINIQUES
      Le Métronidazole peut immobiliser les tréponèmes et donc faussement positiver le test de Nelson.

    Voies d’administration

    – 1 – INTRAVEINEUSE(EN PERFUSION)

    Posologie & mode d’administration

    Posologie Usuelle :
    – Amibiase . adultes : un à un gramme cinq par jour en perfusion intraveineuse . Enfants : trente à quarante milligrammes par kilogramme et par jour dans l’amibiase hépatique, au stade abcédaire, l’évacuation de l’abcès doit être
    effectuée conjointement au traitement par le Métronidazole.
    – Traitements des infections à germes anaérobies . adultes : un à un gramme cinq par jour en perfusions intraveineuses . Enfants: vingt à trente milligrammes par kilogramme et par jour en
    perfusion intraveineuse.
    Le relais peut être pris par voie orale, à la même posologie, lorsque l’état du malade le permet.
    – Préventions des infections post-opératoires à germes anaérobies . adultes : traitement débutant de six à douze heures avant
    l’intervention et poursuivi pendant trois jours après, à la dose moyenne de cinq cents milligrammes toutes les douze heures.
    . Enfants même protocole à la posologie de vingt à trente milligrammes par kilogramme et par jour le relais peut être pris par
    la voie orale, à la même posologie, lorsque l’état du malade le permet.
    .
    .
    Mode d’Emploi :
    En perfusion intra-veineuse (voir chapitre précautions d’emploi) .


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